Hollande veut capitaliser sur sa conférence climatique "historique"

Paris accueille en décembre la COP21, la conférence internationale sur le climat qui doit écrire la suite du protocole de Kyoto. Une réussite de la présidence française tomberait à pic pour François Hollande qui, vendredi 23 janvier, va défendre à Davos l’urgence d’un accord. Sans attendre les États, de nombreuses entreprises mettent le cap sur le marché de l’économie à bas carbone. Elles testent des solutions innovantes dans tous les secteurs. Tour d’horizon.
François Hollande, le futur maître de cérémonie de la COP21 - qui sera aussi à Davos ainsi que la ministre de l'Écologie, Ségolène Royal - a pris la mesure du problème et le projet à bras-le-corps. Avec pas moins de 20.000 délégués, 20.000 invités et 3.000 journalistes pour couvrir l'événement, ce sera, rappelle-t-il, « la plus grande conférence diplomatique jamais organisée à Paris ».

C'est désormais officiel. De l'organisation météorologique mondiale à la Nasa en passant par l'administration océanique et atmosphérique américaine (Noaa), les scientifiques du monde entier l'affirment : 2014 a été l'année la plus chaude sur le globe depuis le début des relevés de températures en 1880. Une mauvaise nouvelle pour la planète en surchauffe, mais peut-être un contexte favorable à la prochaine conférence internationale sur le climat organisée par l'Onu. La COP21, 21e « Conférence des parties » depuis le Sommet de la Terre de Rio en 1992, se tiendra à Paris du 30 novembre au 11 décembre prochains.

Une occasion de marquer l'époque

La France, seule candidate à s'être proposée pour l'accueillir, mise gros sur ce qui sera l'unique conférence diplomatique d'envergure organisée sous la mandature de François Hollande. Ce dernier, qui voit là une occasion pour son quinquennat de marquer l'époque, se montre de plus en plus convaincu par la réalité du réchauffement, le rôle de l'activité humaine et l'urgence d'agir.

Il explique sa « conversion » écologique par les échanges qu'il a pu avoir depuis son accession au pouvoir avec des scientifiques, notamment ceux du Giec (Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat). Invité vedette du forum économique mondial de Davos, deux semaines après les attentats islamistes qui ont frappé Paris, le président de la République défendra devant les 40 chefs d'État présents l'urgence d'un accord, malgré les divisions entre pays riches et pays émergents.

Mais cet intérêt a peut-être aussi d'autres motifs : à moins de deux ans de la prochaine présidentielle, un succès lors de la COP21 en décembre arriverait à point nommé pour rallier les Verts. Depuis qu'ils ont quitté le gouvernement en avril dernier, entre la reculade sur l'écotaxe ou le diesel, le barrage de Sivens, l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes, la loi Macron fustigée par Cécile Duflot ou encore les récentes déclarations de Ségolène Royal sur la nécessité d'une nouvelle génération de réacteurs nucléaires, ils n'ont guère de motifs de satisfaction.

Hollande, Hulot et Hidalgo à la main d'oeuvre

Déclaré « grande cause nationale » lors de la Conférence environnementale de novembre dernier, le climat a été au centre de toutes les attentions présidentielles en début d'année. Après avoir évoqué le sujet lors de ses vœux, c'est en effet à Nicolas Hulot, nommé « envoyé spécial pour la protection de la planète » (qui reprend ainsi du service auprès de son troisième président), que François Hollande a consacré le 2 janvier son premier rendez-vous.

Lors de son intervention, le 5 janvier (sur France Inter), François Hollande avait explicitement demandé qu'une large plage soit consacrée aux questions climatiques. Le président y a annoncé son idée de consacrer tout ou partie des recettes d'une future taxe sur les flux financiers au fonds vert pour le climat, consacré à l'adaptation des pays en développement aux effets du changement climatique. La maire de Paris Anne Hidalgo, nommée « envoyée spéciale pour la COP21 » pour le Cities Climate Leadership Group (C40), qui rassemble les villes les plus en pointe sur le changement climatique, tient aussi beaucoup à la réussite de cette COP21.

Hollande aura-t-il plus de succès avec la courbe des températures qu'avec celle du chômage ? Il peut en tout cas compter sur son chef de la diplomatie, Laurent Fabius. Le futur maître de cérémonie de la COP21 - qui sera aussi à Davos ainsi que la ministre de l'Écologie, Ségolène Royal - a pris la mesure du problème et le projet à bras-le-corps. Avec pas moins de 20.000 délégués, 20.000 invités et 3.000 journalistes pour couvrir l'événement, ce sera, rappelle-t-il, « la plus grande conférence diplomatique jamais organisée à Paris ». Les conclusions alarmantes des derniers travaux scientifiques du Giec, que presque plus personne ne conteste, la prise en compte du phénomène par les politiques et l'implication de la société civile, des entreprises notamment... ce sont autant d'évolutions qui lui semblent favorables à une COP21 réussie. L'enjeu est de taille, puisqu'il ne s'agit rien moins que d'élaborer une suite au protocole de Kyoto, entré en vigueur en 2005, et dont la première période s'est achevée en 2012.

Écrire la suite du protocole de Kyoto

Faute d'avoir abouti à un accord international contraignant par lequel chacun des 195 États membres se serait engagé à réduire ses émissions pour la période suivante, la dernière COP15, qui s'est tenue à Copenhague en décembre 2009, a laissé un goût amer. Les grands émergents, Chine et Inde en tête, avaient refusé de limiter la croissance de leurs émissions, et la Chine s'était par ailleurs opposée à l'instauration de tout mécanisme international de contrôle. Un amendement prévoyant une deuxième période d'engagements entre 2013 et 2020 a finalement été adopté en 2012 à Doha.

Paris est une étape décisive, car c'est là que doivent être posées les bases de l'accord post-2020. Pour Hollande et Fabius, la COP21 sera réussie à trois conditions : obtenir des engagements de tous les États sur leurs objectifs de réduction à compter de 2020 ; sécuriser le financement du fonds vert (100 milliards d'euros par an à partir de 2020) ; décider de fixer un prix du carbone.

Mais, comme la diplomatie française a pu le constater lors de la dernière conférence intermédiaire (COP20) à Lima au Pérou, en novembre, parvenir à ce résultat n'aura rien d'une sinécure. Censée poser les bases des négociations de Paris, la conférence de Lima a abouti à un résultat mitigé. Les « contributions », niveaux de réduction de gaz à effet de serre auxquels chaque pays s'engage, comporteront moins d'informations détaillées et quantifiables et pourront être remises plus tard que prévu. La date limite de rendu a été reportée de mai au 1er octobre, un peu tard s'il s'avérait nécessaire de revoir certaines copies. Le calcul des effets combinés des divers engagements ne pourra donc être effectué avant le 1er novembre, un mois à peine avant le début des négociations...

Responsabilité communes différenciées

Lima a acté le principe de « responsabilités communes mais différenciées », qui soumet les pays développés, pollueurs historiques, à des engagements plus contraignants que les pays en développement. En revanche, la provenance et les modalités d'approvisionnement du fonds vert n'ont pas été précisées.

À l'issue de cette COP20, le texte préparatoire aux négociations de Paris 2015 compte 37 pages dont une centaine de points et des dizaines d'options... L'ampleur des efforts à consentir collectivement donne le vertige : pour limiter à 2° C la hausse de la température de la planète à la fin du siècle (un plafond au-delà duquel des points de non retour risquent d'être atteints et l'évolution du climat devenir hors de contrôle), les émissions mondiales doivent baisser de 40 à 70 % d'ici à 2050... et disparaître totalement d'ici à 2100. Ce qui signifie entre autres que le monde renonce à exploiter 80 % des réserves d'énergies fossiles aujourd'hui connues.

Brice Lalonde, ambassadeur chargé des négociations internationales sur le changement climatique pour la France de 2007 à 2011 - un poste aujourd'hui occupé par Laurence Tubiana, fondatrice de l'Institut du développement durable et des relations internationales (IDDRI) - le reconnaît :

« Si nous en sommes à la COP21, c'est bien qu'en vingt-et-un ans, nous ne sommes pas parvenus à trouver la solution. »

C'est déjà compliqué de se mettre d'accord à 195. Mais entre des pays développés, historiquement responsables du stock de CO2 déjà émis mais qui ont fortement réduit leurs émissions, ceux qui étaient en développement au moment de Kyoto mais sont devenus depuis les plus gros émetteurs, ceux qui émettent le plus en valeur absolue et ceux dont chaque habitant émet plus qu'aucune autre nationalité... il est plus délicat encore de parvenir à un compromis. Notamment sur la question des responsabilités « communes mais différenciées ».

Néanmoins, à quelques mois de la conférence, les poids lourds semblent vouloir changer de posture. En novembre dernier, à la veille du G20 de Brisbane, les États- Unis et la Chine ont fait une déclaration commune (et non un « accord commun ») affichant leurs objectifs respectifs. La Chine projette d'atteindre un plafond de ses émissions en 2030 au plus tard, et les États-Unis veulent réduire les leurs de 26 à 28 % par rapport à 2005 d'ici à 2025... Sur le plan scientifique, ces objectifs restent insuffisants au regard des efforts nécessaires. Mais ce faisant, les deux principaux émetteurs (42 % des émissions mondiales) envoient un signal positif aux 193 autres États. Et, surtout, aux entreprises de l'économie verte.

Les entreprises en première ligne

La Chine (qui a jusqu'à présent systématiquement dépassé ses objectifs affichés et qui est déjà le premier marché au monde) prévoit que 20% de son bouquet énergétique soit issu d'énergies renouvelables en 2030, ce qui représente une capacité additionnelle de 800 à 1 000 GW en quinze ans... Pékin et Washington ont rappelé dans leur déclaration commune l'intérêt pour leur pays d'une action immédiate sur le changement climatique, sur le plan économique, en termes d'innovation, de sécurité énergétique, mais aussi de santé publique et de bien-être. Ils annoncent vouloir renforcer leur collaboration au sein du nouveau centre de recherche sino-américain sur l'énergie verte ainsi qu'autour de sujets comme le captage de CO2, les réseaux intelligents, l'efficacité énergétique, la protection et la gestion des forêts, la mesure et le reporting des émissions dans le cadre du US-China Climate Change Working Group (CCWG). C'est dans le même état d'esprit qu'Obama se rend en Inde à la fin du mois de janvier. Au programme, peut-être pas de déclaration aussi spectaculaire qu'avec la Chine, mais très certainement encore des accords sur les énergies renouvelables, les réseaux électriques intelligents, etc.

Cette montée en puissance des entreprises s'est clairement exprimée lors de la journée sur le climat organisée le 23 septembre 2014 à New York à l'initiative de Ban Ki-Moon, qui y avait convié plus d'une centaine de chefs d'État. Près de 200 patrons de multinationales s'y sont également pressés, dont les Français Gérard Mestrallet (GDF Suez), Henri Proglio (à l'époque à la tête de EDF), Antoine Frérot (Veolia), Jean-Louis Chaussade (Suez Environnement)...

À cette occasion, un millier d'entreprises et 73 États se sont regroupés sous l'égide de la Banque mondiale pour travailler ensemble à l'élaboration d'un prix du carbone. Plusieurs d'entre elles (dont Nestlé, Unilever et Philips) ont annoncé leur projet de lui attribuer sans attendre une valeur en interne pour orienter leur stratégie. Plus emblématique encore, la déclaration faite par la richissime fondation de la famille Rockefeller, héritière de la fortune bâtie sur l'or noir par leur aïeul. Ses responsables ont annoncé leur décision de se désinvestir des énergies fossiles, en commençant par le charbon et les huiles de schiste... Ce faisant, ils rejoignent le « divestment movement » qui rassemble depuis quelques années 180 institutions financières et des centaines de riches particuliers ayant décidé de se séparer de plus de 50 milliards de dollars d'actifs liés aux énergies fossiles pour les réinvestir dans les énergies propres.

Les nombreux investisseurs présents ont souligné l'influence du changement climatique sur la valorisation des entreprises de leurs portefeuilles. Trois cent cinquante d'entre eux, dont la Caisse des dépôts, le Fonds de réserve pour les retraites (FRR), l'Erafp et l'Ircantec, ont signé la « global investor statement on climate change », une déclaration contre le changement climatique.

Enfin, une coalition opportunément baptisée We Mean Business a officiellement vu le jour lors de ce sommet. Elle regroupe BSR, la B Team (fondée par le patron de Virgin Richard Branson et l'ex-président de Puma, Jochen Zeizt), le Carbon Disclosure Project (CDP), Ceres (Coalition for environmentally responsible economies), le Climate group, le Corporate leaders group (CLG) du Prince Charles et le Conseil mondial des entreprises pour le développement durable (WBCSD). Pour leurs membres, engagés dans la réduction de leurs propres impacts et qui développent des solutions permettant de réduire ceux de leurs clients, le changement climatique est aussi, et peut-être d'abord, un marché. Le Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE) estime à 150 milliards de dollars par an entre 2025-2030 et 250 à 500 milliards en 2050 le seul coût de l'adaptation...

Commentaires 54
à écrit le 25/01/2015 à 10:06
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Lui a t'on dit que la température moyenne du globe n'a pas augmenté depuis 17 ans ? Il ferait bien aussi d'écouter les scientifiques plutôt que de tout miser sur Charlie Hebdo.

à écrit le 24/01/2015 à 22:45
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Ce Hollande est le pus fourbe, hypocrite, menteur que l'on ait eu comme président de ce pays. Il trahit le peuple, devenu, en fait si politiquement nul, qu'il mérite ce genre de dirigeant (comme les minables Sarkozy & DSK). Nos minables médias ne fon...

à écrit le 24/01/2015 à 16:18
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après je suis charlie, notre président nous dit je suis charlot, un pûr énarque dontla logique scolaire est de faire des crasses au copain pour réussir le classement et pantoufler à vie à bercy, dansles préfectures, dans le monstre oublic aucun sens...

à écrit le 24/01/2015 à 16:01
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pendant qu’il fait diversion avec ces sujets opportunités, le drame charlie (quelle aubaine !), maintenant l’écologie, il veut faire oublier la misère du peuple, le déclassement de la France à la 6eme place, les 15000 chomeurs de plus par mois, l’a...

à écrit le 24/01/2015 à 15:53
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contradictions fortes et ces temps d'affichage de reprise en main et fermeté : les terroriste écolos et d'extrême gauche qui ont lancé des bouteilles d'acide sur les policiers, avec l'aide des médias qui ont stigmatisé les policiers au point qu'on le...

à écrit le 24/01/2015 à 15:48
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pendant qu'il fait diversion et se moque éperdument du peuple et du chomage puisqu'il se refuse à faire les réformes pour financer la reprise, il est tranquille sur son avenir : 3500e de retraite par mois !!!! chiffres officiels de cumul de faux empl...

le 24/01/2015 à 15:54
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correctif, il faut bien lire 35800e de retraite de cumuls d'emplois fictifs

à écrit le 23/01/2015 à 19:06
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Et pendant ce temps là.....on ne parle plus du chômage...elle est pas belle la vie.

le 23/01/2015 à 19:30
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Rendez vous en mars La fume sera dissipé et la claque tombera

à écrit le 23/01/2015 à 19:05
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"Hollande, Hulot et Hidalgo à la main d'oeuvre" rien que des flèches, nous sommes sauvés

à écrit le 23/01/2015 à 17:59
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nos voisins suisses ont découvert qu'un excès d'immigrés polluaient par les vapeurs de voitures, de déchets ménagers, par des rejets d'eaux usées......Il serait bon chez nous de savoir combien de véhicules sont utilisés par les gens arrivés de l'étra...

à écrit le 23/01/2015 à 16:53
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Et cette "petite rencontre" va encore coûter combien. Tout ça pour se faire valoir et qui aboutira sur ........ La création de postes bidons pour reclasser les nouveaux incompétents qui se seront faits éjecter aux élections. Comme d'habitude, beaucou...

à écrit le 23/01/2015 à 16:31
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Visiblement on nous fait la promotion du terrorisme sur tout les plans, tant pour nous imposer "une sécurité" au dépend de la liberté qu'au niveau du climat!

à écrit le 23/01/2015 à 16:29
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Il a trouvé ça pour faire oublier son désastre. Cet homme vit dans l'esquive et la dissimulation. Au niveau action, c'est négatif ou zéro. Il incarne la décadence.

à écrit le 23/01/2015 à 15:41
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Y en n'a marre du ce matuvue, il nous bouffe notre oxygène, il faut lui mettre une taxe carbone, pour qu'il ferme sa bouche.

à écrit le 23/01/2015 à 15:10
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TOUS LES PAYS DOIVENT S ENGAGE A REDUIRE LEUR CENTRALES A CHARBON? EST LES RENPLACEZ PART DES NOUVELLES ENERGIES? LES IGENIEURS DE TOUS LES PAYS EN DECOUVRE TOUS? UTILISONS LES? IL Y VAS DE L AVENIR DE NOTRE PLANETE ? NOUS N EN N AVONS PAS D AUTRE?...

le 23/01/2015 à 18:17
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PAS DE NOTRE PLANETE JUSTE DE NOTRE ESPECE. QUAND AU MONDE FUTUR SANS NOUS, LA NATURE REPRENDRA CES DROIT, TOUTES LES ESPECE NE MOURRONT PAS ET LA VIE CONTINUERA QUOI QU'ON FASSE... LES SEULE QU'ON ESSAI DE SAUVER C'EST NOUS ET JE NE SUIS PAS SUR "QU...

à écrit le 23/01/2015 à 13:40
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Le pénurisme contre le développement économique, est-ce un modèle universel ou du crétinisme administré par des ânes? Mr le Haut Fonctionnaire du comité national de l'oeuf ordonne la destruction de la production, n'est-il pas un affameur en chef? P...

le 23/01/2015 à 14:09
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Commentaire sans queue ni tête...

à écrit le 23/01/2015 à 13:31
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Lu par ailleurs, 1700 jets privés ont atterri à ce forum pour parler du climat.. Quelqu'un peut-il confirmer..??

le 23/01/2015 à 18:19
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Je ne sais pas si c'est 1700 jets ou moins; mais vous pouvez aouter les voitures, motos, et tous ceux qui sont caché pour assurer la sécurité et l'escorte de ces "indispensable"...

à écrit le 23/01/2015 à 13:30
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"les États- Unis et la Chine ont fait une déclaration commune" qui est une hypocrisie totale car la réduction de leurs émissions étaient déjà prévue par projections. Mais cette réduction n'est absolument pas compatible avec une sauvegarde de la planè...

à écrit le 23/01/2015 à 13:21
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Au secours tous les jours, matin et soir depuis le début de l’année 2015, nous voyions à la télé dans les journaux ce Majordome FH. Halte !!!! au matuvue.

à écrit le 23/01/2015 à 13:08
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HOLLANDE continue à faire le MOULIN A VENT pour distraire tout le monde et faire oublier son incapacité à régler les sujets administratifs qui étouffent l'économie de la France.

à écrit le 23/01/2015 à 13:07
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Il ferait mieux d'appeler à la rescousse un professeur d'économie pour redresser les comptes de l'administration française qui avec 577 députés (plus de 100 ajoutés par Mitterand !) et prés d'un millier d'emploi lié directement au gouvernement n'arri...

à écrit le 23/01/2015 à 12:55
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2 degrés avant la fin du siècle.... ils sont obliges de revoir leurs modèles tous les ans car ils sont a chaque fois surpris par la progression des températures moyennes.. 2 degrés dans 15-20 ans.... pourquoi pas... adieux cultures et vignobles et au...

le 23/01/2015 à 15:02
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EXAT???

le 23/01/2015 à 18:20
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Oui mais 4°C de plus aujourd'hui ça m'aurais fait plaisir... Parce que ça meule!

à écrit le 23/01/2015 à 12:33
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Va-t-on enfin y parler des vraies causes: activités solaires majeures (suivies et visible srur le site SDO de la Nasa) , la modification de la magnétosphère terrestre avec un déplacement de 12 km par an vers la Russie (suivi par la constellation Swar...

le 23/01/2015 à 13:36
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Les découvertes scientifiques ne sont prisent en compte que si elles vont dans le sens des mots d'ordre des écologistes.

le 23/01/2015 à 16:36
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Vraies causes? ON vous l´a dit???? difficile a vérifier, sinon étayez par des preuves scientifiques...... au faite,vous avez oublié l´activité volcanique... Sinon il n´y a pas que le réchauffement, il y a aussi l´acidification des océans qui va f...

à écrit le 23/01/2015 à 12:24
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C'est vraiment des médiocres ces politiques Ils croient toujours ce refaire avec des grandes causes et du baratin Les francais veulent que le pays bougent Rendez vous aux élections pour une nouvelle claque et pour 2017 meme lepen le bâterait

à écrit le 23/01/2015 à 11:39
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Hollande à dégrader économiquement et financièrement la FRANCE sans jamais avoir trouver d'alliés car tous les pays ont compris son incapacité notoire à conduire un pays. De plus les médias qui doivent sans doute recevoir des pressions de son gouver...

le 23/01/2015 à 12:09
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Oula ! on a à faire à un génier de l'économie à ce que je vois... Mon bon, retournez sur les bancs de la fac et revoyez vos cours sur la monnaire car votre argument est risible, digne d'un môme de 8 ans...

à écrit le 23/01/2015 à 10:52
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"Faire illusion", c'est ce que savent faire de mieux nos politiques professionnels UMP et PS. Ne possédant aucune compétence, s' ils n'étaient pas des hommes politiques, ce seraient des "chomeurs". Pendant ce temps, les Français sont les premières vi...

le 23/01/2015 à 11:40
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Vous avez parfaitement résumé le problème de ces dernières années en France. Que faire pour changer de politiciens ?

le 23/01/2015 à 13:14
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Peut être si vous avez un peu d'ambition, après avoir constaté qu'aux législatives nombreux sont ceux qui refusent le vote, la protestation a du potentiel, et que dans les sondages le nombre de mécontents du personnel en question augmente et que dans...

à écrit le 23/01/2015 à 10:43
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L'histoire rendra, peut-être, hommage à Hollande pour cette réunion, mais dans le court terme, elle va horripiler les français..

à écrit le 23/01/2015 à 10:39
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Nous en avons raz le bol de voir FH et son gouvernement tous les jours sur tous les médias Si ce n'est pas de la récupération ça y ressemble fortement Et nos médias sont complices

le 23/01/2015 à 12:06
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Euh....si vous n'êtes pas au courant, FH est notre président...donc qu'on l'aime ou pas c'est un peu normal de le voir à la télé non ? Et puis soyons objectif ce n'est rien par rapport à son prédecesseur.

à écrit le 23/01/2015 à 10:37
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Hollande veut capitaliser sur sa conférence climatique "historique"; Moi je pense plutôt qu’il nous prépare une nouvelle série de taxes en tout genre pour 2016. Sapin y a déjà fait allusion pas plus tard qu’y hier.

à écrit le 23/01/2015 à 10:10
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il commence à nous les gonfler ce type, heureusement j'ai une télécommande et elle chauffe en permanence.

à écrit le 23/01/2015 à 9:00
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Combien de fois faudra-t-il rappeler qu’il n’y a pas “Experts” dans le sigle GIEC? Groupement Intergouvernemental sur l’Etude du Climat. Nous revoici quelques années en arrière avec les diesels « propres » à Borloo. La France, seul candidat : bien...

le 23/01/2015 à 19:11
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Je pense que vous avez raison, en particulier sur les pseudos experts du GIEC.

à écrit le 23/01/2015 à 8:50
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la campagne présidentiel va couter très cher à la france (comme toujours) en empêchant les réformes impopulaires mais nécessaire pour ne s'occuper que du consensuel et "populaire"? Il n'y avait qu'à voir FH faire sa "com" avec des enfants hier pour ...

à écrit le 23/01/2015 à 8:47
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Il n'y a pas que le climat, il y a aussi l'économie. L'énergie remplace le travail en utilisant le capital.

le 23/01/2015 à 11:23
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l’énergie qu'ont certains à vouloir nous imposer de nouvelles taxes énergétiques (déjà au plus haut en france), devrait effectivement être combattue avec vigueur !

à écrit le 23/01/2015 à 8:45
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Il faut:1°-mettre une taxe sur l'énergie (fiscalité énergétique.) 2°- utiliser cette taxe pour réduire le cout du travail. 3°- mettre cette mesure en vigueur en France pour donner l'exemple.

le 23/01/2015 à 9:05
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L'essence est déjà taxée à 150%. Vous avez vu l'effet sur l'industrie auto française? Tant qu'à montrer l'exemple, choisissons le bon, pas le chômage écologique.

le 23/01/2015 à 10:29
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Notr ami Gépé a déjà posté 200 fois sur son idée de taxe sur l'énergie visant à soulager le coût du travail... c'est bien d'avoir des convictions. maintenant, il devrait se pencher sur le ratio dépenses publiques/ PIB..

le 23/01/2015 à 13:06
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Merci pour votre réponse. Raisonnez en valeur et pas en %; le travail paye 250G€ et l'énergie beaucoup moins. Mais le problème consiste à réduire le cout du travail en augmentant le prix de l'énergie. On en parle beaucoup dans certaines sphères.

le 23/01/2015 à 13:11
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Si l'industrie automobile disparaît, ce n'est pas le prix du pétrole mais le cout du travail; il en est de même pour Air France et d'autres industries.

le 23/01/2015 à 13:56
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ça faisait longtemps... La fiscalité sur l'energie est déjà enorme alors vos idées ...stop

le 23/01/2015 à 19:42
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Les modélisations du GIEC semblent fort mal en point puisque le données satellitaires montrent que les relévés de T° sortent de la borne basse des prévisions, et ce , depuis 18 ans malgré l'explosion des émissions de CO2. En science, ça s'appelle u...

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