Peugeot ravit les investisseurs. Le constructeur a publié un lot de bonnes nouvelles à l'occasion de son chiffre d'affaires trimestriel. En Bourse, la réaction ne s'est pas faite attendre, l'action PSA grimpant de 4,69% à 28,44 euros à la clôture.
Le premier constructeur automobile français et deuxième européen a réalisé sur les trois premiers mois de l'année, dernière période marquée en France par l'effet prime à la casse, un chiffre d'affaires total de 15,41 milliards d'euros. Ce chiffre est en hausse de 10,2%, alors que le consensus des huit analystes de l'agence Reuters tablait 14,9 milliards d'euros. Le chiffre d'affaires de la seule division auto est ressorti en hausse de 6% à 11,3 milliards d'euros.
Autre bonne nouvelle, PSA veut reprendre le versement de dividende. Il souhaite en verser un de 1,1 euro en 2011 après deux années d'interruption.
Ces annonces positives ont du coup éclipsé des éléments plus problématiques. PSA Peugeot Citroën a en effet laissé entendre que son résultat opérationnel courant devrait baisser au premier semestre à cause des problèmes de livraison rencontrés au Japon. "Suite aux perturbations liées aux difficultés de livraison de composants électroniques produits au Japon, le groupe évalue un impact probable de -150 millions d'euros sur le résultat opérationnel courant du premier semestre 2011", a souligné PSA dans un communiqué. "La situation au Japon n'étant cependant pas revenue à la normale, le groupe reste attentif à son évolution."
Le résultat opérationnel courant devrait donc ressortir en baisse au premier semestre puisque hors effets liés à l'impact du séisme au Japon, PSA dit attendre pour sa division auto un ROC "comparable" à celui du premier semestre 2010. Le constructeur a néanmoins confirmé ses prévisions pour l'ensemble de l'exercice, notamment une hausse du résultat opérationnel courant du groupe et de ses divisions ainsi qu'un free cash flow positif.
A noter que Faurecia, dont PSA détient 57,4%, a publié mardi un chiffre d'affaires en hausse de 24% ,déjà salué la veille par le marché.
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