Vivendi regarde vers le numérique et les émergents

La page télécom se tourne en effet peu à peu pour Vivendi, qui se recentre sur la branche média.

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La mue de Vivendi prend corps. Le conglomérat qui vient de mettre un terme à l'aventure Maroc Telecom il y a quelques jours, en cédant ses parts au capital à Etisalat pour un montant de 4,138 milliards d'euros, a annoncé mettre la dernière touche à son recentrage dans les médias.

La page télécom se tourne en effet peu à peu avec la finalisation de la cession de SFR à Altice qui est prévue pour fin 2014. Mais pas totalement, Vivendi doit encore se délester de GVT, l'opérateur brésilien. L'an dernier, le conglomérat avait échoué à vendre son actif brésilien à DirectTV. Vivendi comptait obtenir 19 milliards de reals brésiliens, soit environ 7,3 milliards d'euros de la vente de cette filiale. Mais DirecTV a été moins généreux puisqu'il a seulement mis sur la table quelque 15 milliards de reals (5,8 milliards d'euros). C'est que l'opérateur brésilien est une véritable une poule aux œufs d'or. Au premier trimestre 2014, GVT a délivré une croissance organique de 12,6%. 

 

Un chiffre d'affaire en baisse 

Parmi les autres activités que le groupe entend maintenir dans son portefeuille, Universal Music a vu ses revenus reculer de 9,8%, le groupe de télévision payante Canal+ affiche une croissance de 2,4%. Ainsi, le chiffre d'affaires du groupe, qui exclut désormais SFR, ressort en baisse de 3,7%, à 2,72 milliards d'euros, sous l'effet de fluctuations de change défavorables. En organique, l'activité progresse de 2%.Le résultat opérationnel ajusté a, quant à lui, progressé de 2,8% à 268 millions d'euros.

Le résultat net chute de 19% à 431 millions d'euros à l'issue du trimestre écoulé. Hors éléments exceptionnels et les résultats des actifs en cours de cession, le résultat net ajusté s'apprécie de 20%, à 161 millions d'euros.

 

Le groupe se recentre sur les médias 

Depuis 2012, le groupe procède à une grande revue stratégique de ses actifs. La mue de Vivendi s'est accélérée avec l'arrivée de Bolloré dans le capital de Vivendi. L'homme d'affaires en est le premier actionnaire avec 5% des parts. Pour rappel, Vincent Bolloré a fait son entrée au conseil de surveillance de Vivendi, en décembre 2012. Avec la cession des deux chaînes de télévision numérique terrestre qu'il détenait à Vivendi. Avec seulement ces cinq petits pourcents du capital entre ses mains, l'homme d'affaires a une réelle influence sur la stratégie du conglomérat....Adieu le Vivendi fourre-tout. Bonjour le Vivendi version média. Le groupe s'est par exemple renforcé dans les médias et les contenus en rachetant notamment les 20% qu'il ne détenait pas encore dans Canal+ France.

Ces différentes opérations permettent de réduire l'endettement du groupe et de prévoir un retour aux actionnaires de près de 5 milliards d'euros en 2014 et en 2015. Le reste de la montagne de cash sera destiné à asseoir les positions du nouveau Vivendi dans des pays à fort développement et à se renforcer dans le numérique. 

Parmi les autres activités que le groupe entend maintenir dans son portefeuille, Universal Music a vu ses revenus reculer de 9,8%, le groupe de télévision payante Canal+ affiche une croissance de 2,4%. Ainsi, le chiffre d'affaires du groupe, qui exclut désormais SFR, ressort en baisse de 3,7%, à 2,72 milliards d'euros, sous l'effet de fluctuations de change défavorables. En organique, l'activité progresse de 2%.Le résultat opérationnel ajusté a, quant à lui, progressé de 2,8% à 268 millions d'euros.

Le résultat net chute de 19% à 431 millions d'euros à l'issue du trimestre écoulé. Hors éléments exceptionnels et les résultats des actifs en cours de cession, le résultat net ajusté s'apprécie de 20%, à 161 millions d'euros.

Depuis 2012, le groupe procède à une grande revue stratégique de ses actifs. La mue de Vivendi s'est accélérée avec l'arrivée de Bolloré dans le capital de Vivendi. L'homme d'affaires en est le premier actionnaire avec 5% des parts. Pour rappel, Vincent Bolloré a fait son entrée au conseil de surveillance de Vivendi, en décembre 2012. Avec la cession des deux chaînes de télévision numérique terrestre qu'il détenait à Vivendi. Avec seulement ces cinq petits pourcents du capital entre ses mains, l'homme d'affaires a une réelle influence sur la stratégie du conglomérat....Adieu le Vivendi fourre-tout. Bonjour le Vivendi version média. Le groupe s'est par exemple renforcé dans les médias et les contenus en rachetant notamment les 20% qu'il ne détenait pas encore dans Canal+ France.

Ces différentes opérations permettent de réduire l'endettement du groupe et de prévoir un retour aux actionnaires de près de 5 milliards d'euros en 2014 et en 2015. Le reste de la montagne de cash sera destiné à asseoir les positions du nouveau Vivendi dans des pays à fort développement et à se renforcer dans le numérique. ]]>

 

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