LA TRIBUNE DIMANCHE - Quelle pression de prendre les manettes d'un tel « monument » radiophonique !
REBECCA MANZONI - Vous savez, la pression vient surtout des auditeurs et des personnes que je croise ! [Rires.] Chacun a sa petite idée sur ce que je dois faire ou ne pas faire et me le dit. Ça montre à quel point Le Masque et la Plume appartient à tout le monde et fait partie de l'histoire de la radio. D'ailleurs, le seul conseil que Jérôme m'a donné, c'est de ne jamais oublier que l'émission est plus importante que celui qui l'anime.
Quel rapport personnel aviez-vous avec ce programme ?
Dans ma famille, c'était le rendez-vous du dimanche soir. On l'écoutait à table pendant le dîner. Je me souviens que mes parents râlaient parfois contre tel ou tel critique ! Ces dernières années, je l'ai beaucoup écouté en podcast. Pour m'informer de l'actualité culturelle, bien sûr, mais aussi pour le brio de ses intervenants et son aspect théâtral. Ça fait vraiment partie de l'identité du Masque.
Quels aménagements allez-vous apporter ?
Plusieurs critiques ont choisi de suivre Jérôme, comme Frédéric Beigbeder ou Éric Neuhoff, et seront remplacés par de nouvelles voix. Il y aura également une nouvelle version du générique, qui débutera toujours par La Fileuse de Mendelssohn, mais se poursuivra avec une proposition musicale différente. À terme, il est envisageable qu'on s'ouvre à de nouvelles disciplines comme la musique et les séries. Mais pas dans l'immédiat, car tout cela fait déjà beaucoup de changements pour les auditeurs !
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