Plusieurs portes d'accès possibles pour l'investisseur

Il existe beaucoup de possibilités pour profiter de la croissance économique de cette zone. À chaque profil sa solution.
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Les néophytes privilégieront les fonds et Sicav internationales qui intègrent des actions de multinationales, dont une large part du chiffre d'affaires est réalisée dans les pays émergents. « Cela leur permet in- directement de capter une partie de la croissance économique de ces pays », ex- plique Franck Nicolas, directeur de l'allocation globale de Natixis AM. Pour jouer la même stratégie, mais en direct, les actions de grandes multinationales comme L'Oréal, LVMH ou Casino, présentes dans ces pays, peuvent être placées en fonds de portefeuille.

Les investisseurs légèrement plus avertis pourront acheter des fonds spécialisés dans le luxe, la grande consommation ou les matières premières. Ces trois secteurs devraient profiter du développement de la consommation interne de la zone émergente. Attention, ces fonds, plus risqués que les précédents, ne doivent pas représenter plus de 5 ou 10 % d'un patrimoine. Enfin, les boursiers plus actifs peuvent choisir des fonds géographiques spécialisés. « Avec une préférence pour la zone Asie, moins risquée que celle des pays de l'Est, fortement dépendants de la croissance de la zone euro et de l'économie russe, et plus dynamique que l'Amérique latine », précise David Ganozzi, directeur général de la société de gestion Fidelity France. « Mais investir en direct sur les marchés boursiers de ces pays devient complexe en raison de la forte disparité entre les différentes zones et à l'intérieur de celles-ci », assure Rachid Medjaoui, directeur adjoint de la gestion à La Banque Postale AM

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