Dans l'accord du 18 mars 2011, les partenaires sociaux ont décidé d'aligner les rentabilités de l'Arrco et de l'Agirc, puis de les maintenir à un même niveau jusqu'en 2015. Celles-ci passent ainsi respectivement de 6,60 % (Arrco) et 6,71 % (Agirc) à 6,59 % pour un départ à taux plein. Cela signifie que 100 euros de cotisations génèrent une rente annuelle brute de 6,59 euros. C'est plutôt bien à quelques mois de la retraite, c'est moins bien à 20 ans ... Mais qu'en est-il des autres caisses ? En 2013, un régime complémentaire commun aux artisans et aux commerçants (RSI) devrait voir le jour. En attendant, les deux régimes actuels affichent une rentabilité, pour un départ à taux plein, de 6,60 % pour les artisans et de 7,20 % pour les commerçants.
Certains professionnels libéraux sont également plutôt bien lotis. Par exemple, la Cavec (experts-comptables), offre une rentabilité de 9,91 %. Mais attention, dans ce régime, le taux plein est à 65 ans, comme pour la plupart des professionnels libéraux. Pour un expert-comptable partant à 60 ans, la rentabilité du régime tombe à 7,43 %.
La Cipav (consultants et informaticiens indépendants, architectes), elle, a une rentabilité de 9,18 % ! En privilégiant la notion de conseil dans le descriptif de l'activité, on a de bonnes chances d'y être affilié. Revers de la médaille, les cotisations maximales restent faibles.
Et que dire de la CAVP, qui a scindé sa cotisation du régime complémentaire entre une part en répartition (rentabilité de 5,09 %) et une part en capitalisation ? Peut-être un moyen de dire stop à la baisse de rentabilité des régimes par répartition ? Les complémentaires des salariés ne sont donc pas les plus rentables. Malgré tout, les cotisations étant plus élevées, un salarié aura souvent un meilleur taux de remplacement qu'un non-salarié.
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