Le printemps arabe a un impact limité sur l'économie israëlienne

L'évolution des régimes au Proche Orient n'a pas eu d'effet sur le dynamisme de l'activité dans l'État hébreu.
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La vague de libéralisation qui traverse le monde arabe n'a pas eu d'incidence sur l'Etat hébreu, qui reste le régime le plus stable au Moyen Orient. Malgré de nouvelles tensions à la frontière de la Bande de Gaza et un attentat meurtrier en plein Jérusalem le 23 mars, Israël affiche une excellente santé économique. Selon le ministre des Finances israëlien, la croissance du PIB devrait s'afficher à + 3,8 % cette année, et + 4% en 2012. Une économie qui repose sur des industries de haute technologie, qui représentaient en 2010 78 % des quelque 40 milliards de dollars d'activité générée. Un dynamisme qui se réflète dans un taux de chômage avoisinant les 6,6%. Seul revers, l'inflation, qui en s'installant au-dessus des 4% a obligé la Banque centrale d'Israël a resserrer sa politique monétaire. Les relations pacifiques avec l'Égypte, qui a repris ses livraisons de gaz depuis peu, ne sont pas remises en cause. Tel Aviv observe l'évolution de la situation de la Syrie (lire ci-dessous). Quant à la Palestine, le gouvernement israelien doit présenter mercredi à Bruxelles, un rapport sur les mesures prises pour soutenir le développement de son économie (lire également ci-dessous).

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