Affaire Delevoye : le parquet de Paris ouvre une enquête préliminaire

Le parquet de Paris a annoncé, ce jeudi 19 décembre, avoir ouvert une enquête préliminaire contre l'ancien haut-commissaire aux retraites Jean-Paul Delevoye.
Jean-Paul Delevoye est visé par une enquête préliminaire.
Jean-Paul Delevoye est visé par une enquête préliminaire. (Crédits : Reuters)

Cela pourrait signifier le début des ennuis pour Jean-Paul Delevoye. Le parquet de Paris a annoncé, ce jeudi 19 décembre, l'ouverture d'une enquête préliminaire contre l'ancien haut-commissaire aux retraites après avoir été saisi mercredi par la Haute autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP). Cette enquête porte à la fois "sur les faits de déclaration incomplète de ses intérêts à la HATVP" et "sur les conditions de cumul de rémunération d'un emploi public ou d'un membre du gouvernement et d'une rémunération privée", a précisé dans un communiqué le parquet de Paris.

Le procureur de Paris Rémy Heitz avait lui-même demandé des précisions à la HATVP la semaine dernière, face à la cascade de révélations de presse sur les activités parallèles de M. Delevoye, accusé d'"omissions" dans sa déclaration d'intérêts. Après examen de sa situation, la Haute Autorité, créée en 2013 après le scandale Cahuzac, a saisi la justice mercredi, estimant que "les omissions dans sa déclaration d'intérêt.  Après examen de sa situation, la Haute Autorité, créée en 2013 après le scandale Cahuzac, a saisi la justice mercredi, estimant que "les omissions dans la déclaration initiale de M. Delevoye" étaient susceptibles de constituer une infraction pénale.

Un cumul d'activités

"Seule une enquête menée par des services de police judiciaire est de nature à s'assurer du caractère exhaustif de la liste des mandats omis, tout comme de la nature de ces multiples fonctions dirigeantes exercées durant ses fonctions de membre du gouvernement", a-t-elle justifié.

La HATVP a par ailleurs pointé le fait que M. Delevoye ne l'avait pas informée avant mi-novembre "d'un quelconque cumul d'activités" avec la présidence rémunérée d'un think tank, Parallaxe, alors qu'il y était déjà tenu depuis sa nomination au poste de haut-commissaire en 2017. Dans sa déclaration initiale d'intérêts et d'activités remise en novembre, "avec plus de dix jours de retard" comme le souligne la HATVP, M. Delevoye n'indiquait que le cumul avec la présidence du think tank Parallaxe et avec la présidence de deux associations, ainsi que la fonction passée de délégué général du groupe de formation IGS.

Lire aussi : Réforme des retraites : Delevoye remplacé par un novice en politique

Dans une déclaration modificative adressée seulement vendredi dernier, il a ajouté huit mandats, dont la présidence passée du Conseil économique et social (Cese) ou la fonction encore d'actualité d'administrateur de la Fondation SNCF. L'exécutif a dit mercredi croire en la "bonne foi" de Jean-Paul Delevoye, qui a démissionné en début de semaine de son poste de haut-commissaire, en plein conflit social sur sa réforme. Il a té remplacé à cette fonction clé par le député LREM Laurent Pietraswewski.

Commentaires 9
à écrit le 24/12/2019 à 8:30
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demande d'enquete de la justice sur les corrupteur puisque salaire percu en tand que ministre non sans ignorer que leur ex collaborateur avais une fonction que toutes remuneration exterieur est suspecter de corruption

à écrit le 20/12/2019 à 8:28
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ils en deplaise a grand nombre mais m sarkosy a eu un mot pour qualifier certaines personne qui triche, mente, voir oubli par intérêts mots qui vas tres bien pour un ex ministre racail et tand que ce genre de personnage ne sera pas puni tres auras sé...

à écrit le 20/12/2019 à 4:04
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Le politique de maniere generale en France a un seul but. Se servir. Un ou deux mandats suffisent. Apres il va se placer dans le prive et utilise son carnet d'adresses. Simple et efficace.

à écrit le 19/12/2019 à 23:03
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C'est bête ! Car il vont sortir sans doute un décret sur l'assurance vie dans les jours prochains, alors finalement il a choisit le mauvais chemin, le seigneur t'absoudra !

à écrit le 19/12/2019 à 21:25
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Paul Cassia, professeur de droit public à l’université Paris-I-Panthéon-Sorbonne, juge la situation problématique : « La Constitution est claire, un membre du gouvernement, et pas seulement un ministre, ne peut exercer aucune activité professionne...

à écrit le 19/12/2019 à 20:18
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C'est noël, ça sent le sapin pour Jean-Paul.

à écrit le 19/12/2019 à 20:10
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Le gouvernement a mis en place un simulateur pour remplacer le dissimulateur

à écrit le 19/12/2019 à 19:29
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Quel dommage que les contrôles n'aient pas eu lieu plus tôt. Sans doute un problème de moyens davantage que de volonté, n'est-ce pas ? Ben voyons... Et donc, combien gagnent les membres de la HATVP pour ne rien faire vraiment d'autre que de donner un...

à écrit le 19/12/2019 à 18:24
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gain illégitime vaut perte

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