Après l'échec historique des LR aux européennes, Wauquiez démissionne de la présidence

Le président des Républicains, Laurent Wauquiez, a annoncé, dimanche qu'il quittait ses fonctions au sein du parti, en pleine crise après sa déconfiture aux élections européennes de dimanche dernier.
(Crédits : Stephane Mahe)

Le président de LR Laurent Wauquiez est fortement fragilisé depuis dimanche dernier après le score historiquement bas pour ce parti  8,48% réalisé par la liste de François-Xavier Bellamy. Incité à démissionner par plusieurs cadres, M. Wauquiez avait proposé lundi soir, lors d'un bureau politique, la tenue d'"états généraux" du parti "à la rentrée".

"Les victoires sont collectives, les défaites sont solitaires, c'est comme ça. Il faut que je prenne mes responsabilités", a déclaré Laurent Wauquiez ce dimanche au 20h de TF1.

"Ma décision ce soir, c'est une décision qui est mûrement réfléchie. J'ai décidé de prendre du recul. Je me retire de mes fonctions de président des Républicains."

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La démission de Laurent Wauquiez de la présidence des Républicains ce 2 juin pousse, malgré lui, le vice-président du parti sur le devant de la scène. C'est au maire d'Antibes Jean Léonetti désormais de tenir les rênes, le temps de l'organisation de nouvelles élections.

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 La "démarche" de Larcher qui pousse Wauquiez à démissionner

Le président du Sénat Gérard Larcher avait annoncé lancer une "démarche" hors des Républicains pour "reconstruire un projet qui rassemble la droite et le centre", deux jours après la déroute historique de la liste LR aux élections européennes.

"Je vais proposer aux présidents de groupe parlementaire, aux présidents des trois grandes associations d'élus (...) que nous nous retrouvions la semaine prochaine" pour "engager une démarche au travers des territoires pour reconstruire un projet qui rassemble la droite et le centre", avait déclaré M. Larcher sur Franceinfo en début de semaine.

"Je ne peux pas me résoudre à ce que Les Républicains n'incarnent qu'un segment qui aujourd'hui pèse 8% 'c'est la réalité', un segment conservateur", avait averti M. Larcher. "Je ne laisserai pas les familles politiques de la droite et du centre, mais plus avant les élus qui incarnent ces valeurs, à l'abandon, en déshérence, soumis au ballottement", avait-il ajouté.

"Je n'ai pas d'autre ambition que cela, pour que les choses soient dites clairement". "Il n'y a aucun piège pour les formations politiques, que je respecte", avait précisé le président du Sénat.

Larcher, le "rassembleur" des droites

Plusieurs ténors de la droite, comme Valérie Pécresse et Bruno Retailleau, avaient souhaité que Gérard Larcher joue le rôle de "trait d'union" entre les diverses chapelles de la droite et du centre.

"Il va falloir qu'on change de logiciel pour qu'on arrive à rassembler; et je pense que pour Laurent Wauquiez c'est un sacré défi", avait expliqué M. Larcher.

"Je n'ai demandé la démission de personne, mais je dis simplement qu'il faut nous mettre très profondément en question, revoir nos projets, nos stratégies d'alliances et notre positionnement politique", avait ajouté M. Larcher, pour qui la démission de Nicolas Sarkozy après une déroute électorale en 1999 "s'inscrivait dans notre tradition".

Commentaires 23
à écrit le 04/06/2019 à 3:32
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2022, ce sera la niece Marion Marechal nous voila, qui pronostique deja des alliances a droite, a gauche pour finir au centre. Bref tous les decus du lrem, le Pen, le nom a disparu, ce n'est pas un hasard. Mais les francais regardent ailleurs........

à écrit le 03/06/2019 à 19:54
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On a vraiment du mal à serrer les rangs, à droite. Les Barons n'ont pas supporté que ces gueux d'électeurs éliminent Juppé et Sarkozy aux Primaires. Raffarin a fait campagne pour soutenir la liste LREM sans se faire morigéner davantage, les centrist...

à écrit le 03/06/2019 à 18:30
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La droite classique est «  out » car ils ont triché avec leur identité : ils ont trop copié le fn et ils se sont perdus dans cette stratégie et ont renforcé Le Fn-Rn La «  haine » des autres devrait être interdite, l’existence de l’extrême droite ...

à écrit le 03/06/2019 à 16:32
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Pour invoquer l’esprit de résistance du Général. En parka rouge et en évoquant les racines grecques, romaines, gitanes ...de l’Europe.

à écrit le 03/06/2019 à 14:11
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La droite est par terre et le coupable est tout trouvé : Laurent Wauquiez... Bravo, bravo, bravo. Tous les tireurs embusqués de son clan le fusillent à bout portant. Eric Woerth, Valérie Pécresse, Gérard Larcher et tous les transfuges partis chez...

à écrit le 03/06/2019 à 12:51
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Il est mort depuis un moment. Et si on arrêtait de l’utiliser à toutes les sauces De Gaulle. Ex: est ce que De Gaulle aurait accepté la recette du nouveau Big Mac ? Est ce que De Gaulle préfèrerait aujourd’hui les slips ou les caleçons ? De Gau...

à écrit le 03/06/2019 à 11:47
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Malgré tout le respect qu'on lui doit, on peut penser que Mr Larcher ferait mieux de manger son chapeau, et de mobiliser le Sénat pour aider les réformes, au lieu de faire de l'obstruction systématique à la papa. Et ce pour une excellente raison : l...

à écrit le 03/06/2019 à 11:35
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Les Républicains paient l'addition avec un effet retard des échecs de Chirac et surtout Sarkozy, l'homme qui a fortement déçu avec son ouverture à gauche et son penchant pour les fausses et demi réformes. Le naufrage de Fillon à la présidentielle de ...

à écrit le 03/06/2019 à 11:00
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Le tango mortel avec l'extrême droite aura eu raison de Wauquiez. La matrice gaulliste de cette droite était un composé de libéralisme contrôlé par la puissance publique et d'une ambition sociale aptes à rassembler les Français. Que reste t il de n...

le 03/06/2019 à 11:49
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Désolé, Delgondo, mais on ne voit pas grand chose de gaulliste dans cette droite là. Même si on aimerait bien qu'elle soit comme vous le dites.

à écrit le 03/06/2019 à 10:58
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il a pris la bonne décision, mais avez il le choix ? compte tenu de sa personnalité, le constat de son échec a du être très douloureux, et il aura du mal à s'en remettre, quoiqu'en politique on n'est jamais à l'abri des surprises

à écrit le 03/06/2019 à 9:30
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Le temps des droites/gauches est fini. Le temps des approximations, des petites phrases politicardes est fini. Et des personnalités, quelque soient leurs qualités, comme M.Larcher, ne sauraient incarner un renouveau. Dès lors, PS et LR sont finis, et...

à écrit le 03/06/2019 à 8:46
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JAMAIS UN RASSEMBLEUR !!! toujours en train de critiquer un gouvernement qui fait des réformes nécessaires !! comme un PS qui d'antan critiquer systématiquement la politique du gouvernement Sarko !!! Vous payez l'addition CASH ! c'est du Xavier BERT...

à écrit le 03/06/2019 à 8:41
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Avec Wauquiez la droite qui partait déjà pas mal à la dérive du fait de sa soumission oligarchique a fini d'éclater lui permettant peut-être de se retrouver et se demander ce qui a bien pu se passer. Si cela la lance sur un nouveau départ c'est W...

à écrit le 03/06/2019 à 8:21
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La seule vraie défaite collective pour LR c'est d'avoir placé LW à sa tète. Ce fût fait silencieusement mais bien lourd de conséquences.

à écrit le 03/06/2019 à 5:42
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Je ne comprends toujours pas qu'ils l'aient mis à cette place. Il était plus que temps qu'il s'en aille. En ces jours de "parité", il y avait des femmes bien plus à même de représenter et de rassembler (Kosciusko, Pécresse)...

à écrit le 03/06/2019 à 4:28
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Quelle mer? Chez les politiques ce bien remplirez les poches pas d investissement vives l impôts votons au suivant ???

à écrit le 03/06/2019 à 2:21
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Larcher rassembleur des droites ! C'est pas gagne.

à écrit le 03/06/2019 à 0:58
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Adieu mairies, circonscriptions, sénat......restera bientôt plus que les terrains de golf. Les électeurs les ont balancés à la poubelle. Ce soir, le dernier président LR (ex UMP, ex RPR) démissionne. Remarquons qu’il n’y a aucune mise en examen lié...

à écrit le 02/06/2019 à 23:30
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Ouf! Ne plus le voir ne peut que dégager le paysage politique.

le 03/06/2019 à 8:13
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Il sera plus présent dans la région où il fait le job

à écrit le 02/06/2019 à 22:54
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M.Wauquiez est une personne qui a beaucoup de qualité , quelqu’un de très intelligent , il mérite beaucoup mieux surtout je suis d’accord avec lui quand il a dit : le succès a été du collectif mais l’échec est du solitaire. Oui , il n’a pas a suppo...

à écrit le 02/06/2019 à 22:06
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Bravo. Il a compris que la haute fonction publique (ENA) dont il est membre était décalée par rapport au peuple, inapte à faire la politique de la France et à développer les institutions démocratiques dont les français ont besoin.

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