Attentats : le troisième kamikaze du Bataclan identifié

Le troisième kamikaze du Bataclan a été identifié la semaine dernière, rapporte ce mercredi Le Parisien-Aujourd'hui en France. Foued Mohamed-Aggad faisait partie d'un groupe de "jeunes gens radicalisés" partis en Syrie en décembre 2013.
Le soir du 13 novembre, 90 personnes ont été tuées dans la salle de concert du XIe arrondissement de Paris.

Âgé de 23 ans, Foued Mohamed-Aggad, originaire de Strasbourg, a été identifié comme étant le troisième kamikaze du Bataclan, où 90 personnes sont mortes lors des attentats du 13 novembre.

"Son identité a été établie, en fin de semaine dernière, après un long et minutieux travail de la police technique", explique Le Parisien, qui a révélé l'information. L'AFP précise que cette identification a été possible grâce à la comparaison de l'ADN du kamikaze avec ceux de membres de sa famille.

D'après les informations de France Info et BFM TV, le troisième kamikaze avait été endoctriné par le franco-marocain Mourad Farès, l'un des principaux recruteurs de jeunes djihadistes en France.

Le troisième kamikaze en Syrie depuis décembre 2013

Selon Le Parisien, Foued Mohamed-Aggad faisait partie -avec son frère aîné Karim, 25 ans- d'un groupe de quatorze "jeunes gens radicalisés" ayant quitté le quartier de la Meinau à Strasbourg (Bas-Rhin) en décembre 2013 pour la Syrie.

Les jeunes hommes font alors croire à leurs parents qu'ils se rendent à Francfort, en Allemagne, pour partir ensuite à Dubaï en vacances. En réalité, ils se rendent à Antalya, au sud de la Turquie, où ils rejoignent d'autres djihadistes, avec pour destination finale la Syrie. Deux jeunes hommes sont alors tués seulement deux jours après leur arrivée.

Sept de ces jeunes, âgés de 23 à 25 ans, reviennent en France en avril 2014, et sont interpellés, puis incarcérés, en mai de la même année, dans le cadre du plan de lutte contre les filières djihadistes. Le frère du troisième kamikaze est alors placé en détention.

De son côté, Foued Mohamed-Aggad était resté en Syrie et donnait "régulièrement" de ses nouvelles à sa famille, selon les déclarations de sa mère, rapporte le quotidien."J'ai des nouvelles tous les jours de lui", confiait-t-elle à Karim, son fils aîné incarcéré.

Mohamed-Aggad est finalement rentré en France pour perpétrer, avec ses complices, les attentats les plus meurtriers de l'histoire de France, faisant 130 morts et 350 blessés.

Commentaires 3
à écrit le 09/12/2015 à 18:57
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C'est tout de même bizarre tous ces prénoms et noms pas facile à prononcer !

à écrit le 09/12/2015 à 17:16
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la radicalisation islamiste est décidément une maladie mentale très contagieuse.

à écrit le 09/12/2015 à 17:13
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Originaire d'une vieille famille Alsacienne, comme Erckmann-Chatrian ou l'Oncle Hansi !

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