Budget : le taux de prélèvements obligatoires ne baissera pas en 2017

Le gouvernement prévoyait pourtant une baisse de cet indicateur.
En avril, le gouvernement prévoyait pourtant un taux de 44% l'année prochaine.

Malgré les annonces faites ces derniers mois, le taux de prélèvements obligatoires, qui regroupe l'ensemble des impôts,  taxes et cotisations payés par les contribuables et les entreprises, devrait rester stable en 2017. D'après Les Echos (lien abonné), le ministre de l'Economie et des Finances, Michel Sapin, annoncera ce mardi que le taux s'établira à 44,5% du PIB, lors de la présentation des grands équilibres macroéconomiques.

En avril, le gouvernement prévoyait pourtant un taux de 44% l'année prochaine, après 44,5% en 2016 (contre 44,2% annoncés) et 44,7% en 2015. Le ministère des Finances n'a pas souhaité commenter l'information à l'AFP. Comment expliquer cette stabilité du taux ?

L'augmentation de la masse salariale, avec la hausse de l'emploi "va contribuer à gonfler les rentrées fiscales" note le quotidien économique. Mais ce n'est pas la seule explication : la non-suppression de la C3S (contribution sociale de solidarité des entreprises) alors qu'elle devait correspondre à 5 milliards d'euros de baisse, a joué aussi. Enfin, "la perception [anticipée] de plusieurs centaines de millions" d'euros de la trésorerie des entreprises (2017 au lieu de 2018) va jouer sur le taux de prélèvement.

Multiplication des annonces

L'exécutif a pourtant entrepris depuis 2015 une baisse des prélèvements pesant sur les entreprises et les ménages. Début septembre, les annonces se sont multipliées : baisse forfaitaire de l'impôt sur le revenu d'un milliard d'euros qui devrait concerner cinq millions de contribuables; abaissement du taux d'impôt sur les sociétés pour les petites et moyennes entreprises, de 33,3% à 28%.

Michel Sapin a néanmoins assuré que malgré tout ces gestes, il n'y aurait pas de "dérapage" du déficit public : celui-ci est toujours attendu à 2,7% en 2017, conformément aux engagements pris auprès de Bruxelles.

(Avec AFP)

Commentaires 9
à écrit le 21/09/2016 à 0:16
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Comment les impôts pourraient-ils baisser ave toujours plus de dépenses et de dettes? Même en supprimant l'ISF qui coûte si cher à l'Etat pour faire plaisir à quelques uns.

à écrit le 20/09/2016 à 15:45
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L'absence de cohérence entre le président et ses ministres amènera le Peuple FRANCAIS à bien réfléchir à son vote lors de l'élection présidentielle et législative de 2017. Nous savons tous désormais qu'il ne faut PLUS croire les hommes ou femmes poli...

le 20/09/2016 à 16:57
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Dites : ´´ Votez pour moi '´

le 20/09/2016 à 20:43
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Si personne ne votait pour les menteurs les politiciens ne mentiraient pas, c'est imparable de logique. Hollande a fait des promesses irréalistes toute sa carrière et il y a quand même eu des millions de gens qui l'ont élu président de la république....

à écrit le 20/09/2016 à 12:11
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Pas ! étonné du tout , vu la gestion du pays depuis 2012 , ces gouvernants dirigent l'avenir du pays sans cap e , on a vu tout et n'importe quoi . N'importe qui peut exercer le pouvoir , au moins il ne pourra faire pire .

à écrit le 20/09/2016 à 11:26
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Suite. et j'ajouterai, le prélèvement doit être social, c'est à dire, être utilisé pour financer les charges sociales. Mais là, c'est impossible à comprendre pour un être humain normal. C'est le cas de la TVA sociale ou mieux, d'un impot sur l'énergi...

le 21/09/2016 à 18:17
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L’énergie est déjà taxée à 45%, après si vos livres de chevets sont les think tank de terra nova... il faut changer de libraire. Et je ne compte même pas les carburants...

à écrit le 20/09/2016 à 11:10
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Ce qui compte, ce n'est pas le niveau du prélèvement, mais le point où a lieu le prélèvement, sur la production ou sur la consommation. C'est trop difficile a comprendre. Lire à ce sujet la note de Coe-Rexecode pour une réforme fiscale. C'est ce qui ...

à écrit le 20/09/2016 à 9:24
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L'avance de trésorerie des entreprisese a été utilisée par Thierry Breton au début des années 2000. Une astuce de cadre sup sup pour décrocher son bonus salarial..... A l'époque moins dénoncé par le camp d'en face....

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