Chômage stable au 3e trimestre et nombreux signaux d'amélioration à la clé

Outre la stabilité des chiffres du dernier trimestre, un certain nombre d'indicateurs reflètent une amélioration de la situation: avec une légère baisse du chômage de longue durée, une nette augmentation du taux d'emploi des jeunes ainsi qu'une progression de la proportion d'emplois à temps complet et une diminution de la part du sous-emploi.
Le taux d'emploi des 15-64 ans s'inscrit quant à lui en hausse de 0,1 point par rapport à fin juin - un plus haut depuis le début des années 1980 - avec en particulier une progression de 0,5 point du taux d'emploi des jeunes.
Le taux d'emploi des 15-64 ans s'inscrit quant à lui en hausse de 0,1 point par rapport à fin juin - un plus haut depuis le début des années 1980 - avec en particulier une progression de 0,5 point du taux d'emploi des jeunes. (Crédits : Eric Gaillard)

Selon les données publiées mardi par l'Insee, le taux de chômage est resté stable au troisième trimestre en France métropolitaine pour s'établir à 8,8% de la population active (calculé selon les normes du Bureau international du travail, BIT). En incluant les départements d'Outre-mer (hors Mayotte), il est également inchangé, à 9,1%.

Par rapport à sa première estimation diffusée en août, l'Insee a revu en hausse de 0,1 point le taux de chômage du deuxième trimestre en France métropolitaine, à 8,8% contre 8,7% annoncé précédemment.

Reflux du taux de chômage sur un an dans la France entière

Sur un an, le taux de chômage reflue de 0,5 point en France métropolitaine et affiche un recul de même ampleur pour la France entière.

En se fondant sur les critères du BIT, ce qui permet les comparaisons internationales, le nombre de chômeurs s'élevait à 2,6 millions en France métropolitaine en moyenne au troisième trimestre, soit 22.000 personnes de plus qu'au trimestre précédent.

A titre de comparaison, le nombre de demandeurs d'emploi sans aucune activité (catégorie A) inscrits à Pôle emploi atteignait 3,457 millions à fin septembre.

Au troisième trimestre, le taux de chômage en France métropolitaine a progressé de 0,4 point chez les jeunes, est resté stable chez les 25-49 ans et a diminué de 0,2 point chez les 50 ans et plus.

Baisse du chômage de longue durée

Parallèlement à cette stabilité du taux de chômage, un certain nombre d'indicateurs reflètent une amélioration de la situation: avec une légère baisse du chômage de longue durée, une nette augmentation du taux d'emploi des jeunes ainsi qu'une progression de la proportion d'emplois à temps complet et une diminution de la part du sous-emploi.

Parmi les chômeurs, le nombre de personnes déclarant rechercher un emploi depuis au moins un an s'élève à 1,0 million au troisième trimestre, relève l'Insee. Le taux de chômage de longue durée en France métropolitaine s'établit ainsi à 3,4% de la population active, soit 0,2 point de moins sur le trimestre et 0,8 point de moins sur un an.

Le taux d'emploi des 15-64 ans à un plus-haut depuis le début des années 1980

Le taux d'emploi des 15-64 ans s'inscrit quant à lui en hausse de 0,1 point par rapport à fin juin - un plus haut depuis le début des années 1980 -avec en particulier une progression de 0,5 point du taux d'emploi des jeunes.

Selon l'Insee, au troisième trimestre, le taux d'emploi des 15-64 ans en contrat à durée indéterminée atteignait 49,4% (+0,1 point par rapport au trimestre précédent, +0,6 point sur un an). Celui en contrat à durée déterminée (CDD) ou en intérim s'établissait à 7,7% (-0,1 point sur un trimestre, -0,2 point sur un an).

L'emploi à temps complet progresse lui aussi

Sur le trimestre, le taux d'emploi à temps complet a augmenté de 0,3 point, à 54,1% (+0,9 point sur un an) et celui a temps partiel a reculé de 0,3 point, à 11,7% (-0,2 point sur un an).

L'Insee a par ailleurs recensé 1,5 million de personnes souhaitant un emploi sans être considérées comme des chômeurs par le BIT, parce qu'elles ne sont pas disponibles dans l'immédiat ou qu'elles ne cherchent pas activement.

Cette population, qualifiée de "halo du chômage", est restée quasiment inchangée par rapport au deuxième trimestre, avec 8.000 personnes supplémentaires, et a progressé de 48.000 sur un an.

(avec Reuters)

Commentaires 7
à écrit le 20/11/2018 à 20:47
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Lol, quel article de propagande, ils osent employer le mot "ampleur" pour parler de l’amélioration par ailleurs inexistante du chomage... les journalistes sont vraiment la risée de ceux qui les lisent.... surtout ceux dont les supports sont affiliés ...

à écrit le 20/11/2018 à 16:33
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1/3 des effectifs de pôle emploi se met en grève. Le gouvernement veut qu'ils appliquent un flicage renforcé des demandeurs d'emploi et en même temps, 900 emplois à temps plein vont être supprimés. Que de sacrifices pour remplacer l'ISF.

à écrit le 20/11/2018 à 11:36
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le chômage au sens du BIT baisse légèrement , mais le halo grossit de plus en plus . on va finir dans le brouillard .

à écrit le 20/11/2018 à 10:49
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eurostat France 9.3%, Allemagne 3.4%, P-B 3.7%, Royaume-Uni 4.1%, USA 3.7%, etc, et l'auteur de ce torchon " nombreux signaux d'amélioration à la clé"??? la tribune propriété du financeur de macron, DRAHI, tout est dit.

à écrit le 20/11/2018 à 9:43
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C'est toujours un taux 2 fois supérieur à celui de l'Allemagne...

le 20/11/2018 à 10:14
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C'est normal car c'est deux fois plus intéressant de rester au chômage en France et que l'Allemagne perd des 300 000 salariés par an alors que la France en gagne 200 000.

le 20/11/2018 à 13:13
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Les chiffres masquent des réalités démographiques majeures si l'on compare la France avec la plupart de ses voisins: la France, un taux de natalité régulièrement proche des 2 pour mille alors que l'Allemagne et consorts sont plutôt vers les 1,4 enfan...

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