COVID-19 en 24h : « chèque psy » pour les étudiants, PSE, vaccin russe...

Face au risque d'une recrudescence du virus et d'un reconfinement, des voix s'élèvent pour demander un confinement différencié, qui ne concernerait que les personnes à risques. Les jeunes, et notamment les étudiants, seront-ils les victimes invisibles de la crise sanitaire ? Voici les sept informations éclairantes de ces dernières 24 heures à suivre sur l'actualité Covid, en France et dans le monde.
(Crédits : Charles Platiau)
  • L'INFO À SUIVRE - L'attente interminable des étudiants

Emmanuel Macron a souhaité ce jeudi que les étudiants, privés d'amphis depuis plus de deux mois, puissent retourner à la fac un jour par semaine. Mais la lutte contre l'épidémie de Covid-19 s'annonce encore longue cet hiver et le conseil scientifique n'envisage pas une sortie progressive de crise avant l'été ou l'automne 2021.

En outre, la situation psychologique et économique des étudiants, soumis à la précarité et à l'isolement, inquiète de plus en plus. En visite à l'université de Paris-Saclay, Emmanuel Macron a souhaité qu'ils puissent retourner à la fac une fois par semaine, avoir accès deux fois par jour à un repas pour un euro dans les restos U et faciliter leur prise en charge psychologique, en créant un "chèque psy".

Lire aussi : Covid-19: Emmanuel Macron veut offrir des repas à un euro aux étudiants

  • LE CHIFFRE - 804 plans de sauvegarde

Le nombre de plans de sauvegarde de l'emploi (PSE) poursuit sa hausse, avec 804 PSE initiés depuis mars et le début de la crise du Covid-19, contre 428 sur la même période l'an dernier, selon des données publiées jeudi par le ministère du Travail.

Au total, depuis le 1er mars 2020 et à la date du 17 janvier, 84.130 ruptures de contrat de travail sont envisagées dans le cadre de PSE, indique la direction des statistiques (Dares). C'est près de trois fois plus par rapport à 2019 (30.562 sur la même période).

Lire aussi : L'économie française submergée par une vague de plans sociaux

  • LE GRAPHIQUE - L'Afrique subsaharienne et l'Asie-Pacifique plus épargnées

Contre toute attente, les "économies avancées" sont actuellement les plus vulnérables, en termes de santé et d'économie, face à la pandémie, affirme un rapport d'Oxford Economics publié le 18 janvier. Le Portugal, le Royaume-Uni, l'Italie, les États-Unis et la République tchèque sont ainsi en tête de ce classement. Particulièrement frappés par la seconde vague, l'Europe et les Etats-Unis ont mis en place des mesures de restrictions très strictes pour éviter la propagation du virus, ce qui impacte lourdement leur économie.

De plus, la découverte des variants britannique et sud-africains viennent aggraver la vulnérabilité des "économies avancées", alors que les pays moins développés sont davantage épargnés.

Depuis début décembre notamment, l'Afrique subsaharienne et l'Asie sont les régions les moins touchées. Cette partie de l'Afrique bénéficie d'une population jeune et d'une densité moins forte - car moins de grandes villes - que dans les pays plus développés, souligne l'étude. L'Asie-Pacifique partage des caractéristiques similaires, selon Oxford Economics.

covid

NB : "AEs" correspond aux économies avancées, "EM" représente les pays émergents, FM englobe les marchés frontaliers (moins avancés).

Méthodologie : La "vulnérabilité" est calculé à partir d'un ensemble de facteurs déterminés par Oxford Economics : l'âge de la population, le nombre de soignants en fonction de la population, le poids du secteur de l'hotellerie restauration sur la consommation globale du pays, et la couverture haut débit notamment.

  • LA PHRASE - "L'intensification de la pandémie pose des risques pour les perspectives économiques à court terme", a déclaré Christine Lagarde

Mentionnant des "risques sérieux" et des "risques de dégradation" pour l'économie de la zone euro, la présidente de la BCE a néanmoins estimé que les dernières prévisions de l'institution de Francfort, qui table sur une croissance du PIB de la zone euro de 3,9% en 2021, restent "largement valables".

  • EN RÉGIONS - La Compagnie des Alpes plombée par la pandémie

 La Compagnie des Alpes, leader mondial de l'exploitation des domaines skiables, a vu son chiffre d'affaires au premier trimestre 2020-2021 divisé par cinq, ses activités dans les parcs de loisirs comme dans les stations de ski ayant été paralysées par la pandémie.

D'octobre à décembre, le chiffre d'affaires est tombé à 26,9 millions d'euros, contre 143,6 millions d'euros sur la même période de l'exercice précédent, soit un recul de 81,3%. "Des résultats qui traduisent la crise sanitaire", a déclaré Dominique Marcel, PDG du groupe.

  • A L'ÉTRANGER - Les pertes de United Airlines

Frappée de plein fouet par l'effondrement du trafic aérien généré par la pandémie, la compagnie américaine United Airlines a annoncé mercredi avoir perdu 7,1 milliards de dollars en 2020.

Son chiffre d'affaires a chuté de 65%, à 15,4 milliards de dollars sur la période, qualifiée par la société de "crise la plus difficile de l'histoire de l'aviation".

La Hongrie accepte le vaccin russe

La Hongrie, agacée par les "lenteurs" de l'UE, est devenue le premier pays membre à approuver l'utilisation en urgence du vaccin russe Spoutnik V, donnant aussi son feu vert à celui du britannique AstraZeneca.

"Les autorités pharmaceutiques ont accordé une autorisation temporaire" pour ces deux vaccins contre le Covid-19, a annoncé en conférence de presse Gergely Gulyas, le chef du Bureau du Premier ministre.

Selon la régulation européenne, les autorités nationales peuvent approuver en urgence la distribution d'un produit non autorisé par l'Agence européenne des médicaments (EMA) mais en portent alors l'entière responsabilité civile ou admiministrative.

(Avec AFP)

Commentaire 1
à écrit le 22/01/2021 à 8:47
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C'est bien mais il faut en faire beaucoup plus pour nos jeunes, on en a fait trop pour nos vieux et très vieux, c'est un choix volontaire de nos politiciens que ceux-ci assument au moins une fois dans leur vie, que nos jeunes n'en payent pas le prix ...

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