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L'INFO À SUIVRE - Les Français plus nombreux à vouloir se faire vacciner
Plus d'un Français sur deux (56%) souhaite se faire vacciner, dont un peu plus d'un quart avec certitude. C'est ce que révèle un sondage Harris Interactive pour LCI, publié jeudi 7 janvier à la suite de la prise de parole du Premier ministre Jean Castex. Il s'agit d'une évolution notable après les baisses d'intentions mesurées en fin d'année dernière (ils étaient 45% début décembre).
Pour autant, plus des deux tiers des Français se montrent critiques lorsqu'ils évoquent la campagne de vaccination en estimant qu'elle se déroule trop lentement. De même, ils se montrent critiques à l'égard de la gestion de la vaccination par le gouvernement (68% estimant qu'elle a été mal gérée).
L'étude révèle aussi que les Français ne partagent pas la stratégie adoptée par l'exécutif : plus de 6 répondants sur 10 estiment que la vaccination devrait en priorité être ouverte aux Français volontaires et ce quel que soit leur âge ou leur état de santé, quand 4 personnes interrogées sur 10 considèrent qu'elle devrait être réservée aux personnes les plus fragiles uniquement.
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ET PENDANT CE TEMPS-LÀ - Les pays pauvres recevront leurs premiers vaccins d'ici fin janvier
Alors que les campagnes de vaccination contre le Covid-19 ont déjà commencé dans plusieurs des pays les plus riches du monde - comme les États-Unis, le Canada, les pays de l'Union européenne ou le Royaume-Uni - les pays les plus pauvres n'ont toujours procédé à aucune injection. Ils devraient recevoir leurs premières doses de vaccins entre la fin janvier et la mi-février via le programme Covax, a annoncé l'Organisation mondiale de la santé (OMS).
Ce programme international, lancé par l'OMS avec le soutien de l'Alliance pour les vaccins (Gavi), a pour objectif d'aider à assurer un accès équitable aux futurs vaccins. Il vise à procurer assez de doses pour vacciner 20% de la population dans chacun des pays participants d'ici la fin de l'année, le financement de ces vaccins étant assuré pour les 92 pays les plus pauvres ou un peu plus riches du monde.
Des accords pour se procurer deux milliards de doses de vaccins ont été passés d'après l'OMS. L'institution a accordé le 31 décembre dernier sa première homologation d'urgence depuis le début de la pandémie de Covid-19 au vaccin Pfizer-BioNTech, facilitant ainsi la voie aux pays qui souhaitent utiliser rapidement le vaccin.
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LE CHIFFRE - à -70%
Le Louvre et plusieurs grands musées parisiens ont subi de plein fouet les conséquences de la pandémie de Covid-19, subissant des baisses de fréquentation de plus de 70% en 2020. Les pertes de recettes du Louvre s'élèvent à plus à 90 millions d'euros, alors que l'aide de l'Etat s'élevait à 46 millions d'euros.
Le plus grand musée du monde, fermé pendant six mois, aura accueilli 2,7 millions de visiteurs en 2020, soit -72%, en comparaison avec les 9,6 millions de visiteurs en 2019 et le record absolu de 10,2 millions en 2018.
L'absence de touristes étrangers s'est faite aussi sentir au château de Versailles, un des sites les plus visités de France: environ 2 millions de visiteurs s'y sont pressés en 2020 (contre 8,2 millions en 2019), soit une fréquentation de baisse de 75% environ.
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LE GRAPHIQUE - La production en France VS en Allemagne en novembre
La production industrielle allemande a augmenté pour le septième mois consécutif en novembre, tirée par de solides exportations, relève une étude Oxford Economics. En revanche, la production française a, elle, chuté pour la première fois depuis mai, entraînée par une baisse de la production des services publics et des biens de consommation suite à l'imposition du deuxième confinement. La consommation française de biens a chuté de 18,9% sur le mois.
La rigueur des restrictions, nettement plus sévères en France sur le mois, explique en partie ces résultats contrastés. Mais la différence de structure des économies joue également un rôle clé, car l'important secteur manufacturier allemand tourné vers l'exportation est moins vulnérable aux mesures de confinement que l'économie française axée sur le marché intérieur.
Une question clé reste l'impact de ces chocs courts mais massifs sur le marché du travail. Le taux de chômage de la zone euro a légèrement baissé en novembre à 8,3%. Mais, tout comme au printemps, cela est probablement lié à une baisse du taux d'activité plutôt qu'à un marché du travail résilient, note l'étude.
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EN RÉGIONS - Un test salivaire d'un consortium de l'Hérault remboursé par la Sécurité Sociale
Le ministère des Solidarités et de la Santé a approuvé le remboursement par la Sécurité sociale d'EasyCOV, le test salivaire élaboré par le consortium héraultais formé par la biotech SkillCell (groupe Alcen), le laboratoire Sys2diag et la société Vogo (solutions live & replay, audio et vidéo à destination des spectateurs et des professionnels, au sein des enceintes sportives).
Le remboursement concerne l'utilisation du test EasyCOV chez les patients symptomatiques pour lesquels le prélèvement nasopharyngé est impossible ou difficilement réalisable.
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À L'ÉTRANGER - La Suède durcit le ton mais reste plus souple que le reste de l'Europe
La Suède, qui a mené une stratégie moins stricte qu'ailleurs, a voté une loi dotant temporairement le gouvernement de nouveaux pouvoirs contre l'épidémie, permettant notamment de fermer restaurants et commerces pour la première fois. Son entrée en vigueur, initialement prévue en mars, a été avancée à dimanche, le pays étant actuellement un des plus touchés en Europe par la seconde vague de l'épidémie.
Le gouvernement n'a toutefois pas encore précisé comment et quand il comptait appliquer le texte. Cette nouvelle loi permettra en tout cas à l'exécutif d'édicter des mesures restrictives dans des zones ciblées et d'imposer des amendes et des sanctions en cas de non-respect, ce qui n'avait pas été le cas jusque-là.
Il pourra décider de fermer des magasins, centres commerciaux ou transports publics, ou encore limiter le nombre de personnes autorisées à se rassembler dans certains lieux publics précis, plutôt que d'avoir recours à des mesures générales. La loi ne permet pas en revanche de confiner la population à domicile.
Contrairement aux dispositifs imposés ailleurs en Europe, le royaume nordique a jusque-là mené une stratégie différente basée principalement sur des recommandations, sans confinement et quasiment sans mesures coercitives. Quant au masque, il n'a longtemps été recommandé nulle part dans l'espace public. Depuis jeudi, il est officiellement recommandé dans les transports publics, mais seulement aux heures de pointe.
(Avec AFP)