Le vaccin Pfizer/BioNTech n'a déclenché aucun effet indésirable grave en France

Aucun effet indésirable grave n'a été observé en France au cours de cette deuxième semaine de vaccination avec le vaccin de Pfizer/BioNTech contre le Covid-19, a indiqué l'Agence nationale du médicament.
(Crédits : LUCY NICHOLSON)

« Un cas d'effet indésirable non grave a été enregistré dans la base nationale de pharmacovigilance. Il concerne une diminution temporaire de certaines cellules immunitaires (lymphocytes) », précise l'agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) dans un point d'information ce vendredi 8 janvier. Bien que déjà observé dans les essais cliniques, cet effet indésirable non grave n'a pas été retenu à ce jour pour figurer dans la notice du vaccin.

Cette annonce de l'ANSM survient alors que 56% des Français souhaitent désormais se faire vacciner, d'après un sondage Harris Interactive réalisé jeudi 7 janvier pour LCI - contre 45% début décembre.

Plus précisément, 26% de la population se fera "certainement" vacciner (contre 16% en décembre) et 30% "probablement". Du côté des réticents, 24% des Français indiquent qu'ils ne vont "probablement pas" se faire vacciner, et 20% ne vont "certainement pas" le faire.

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Regard chez les voisins

L'ANSM se dit « également attentive aux remontées d'effets indésirables survenus dans les autres pays » dans lesquels ce vaccin commercialisé sous le nom de Comirnaty est utilisé. L'analyse des cas de réaction allergique qu'elle a demandée à un centre de pharmacovigilance « confirme la survenue de façon extrêmement rare de réactions allergiques graves ».

Cette vigilance sur les cas d'allergies graves se poursuit dans le but de mieux identifier les éventuelles personnes à risque de réactions allergiques.

Au lendemain du début de la campagne de vaccination avec le vaccin Pfizer/BioNTech au Royaume-Uni, deux cas d'allergie grave avaient marqué les esprits.

Mais « il est possible de vacciner avec le vaccin Pfizer/BioNTech les patients qui présentent une allergie médicamenteuse ou alimentaire grave », avait souligné lundi la Fédération française d'allergologie. La contre-indication concerne uniquement les patients allergiques à l'un ou l'autre des ingrédients contenus dans ce vaccin, avait-elle poursuivi en mentionnant en particulier le polyéthylène glycol (PEG) qui pourrait être mis en cause.

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Analyses étendues au vaccin de Moderna

L'analyse continue des effets indésirables rapportés avec les vaccins contre le Covid-19 se poursuit et va s'étendre au vaccin de Moderna, deuxième autorisé en Europe (depuis le 6 janvier) et basé sur la même technologie (l'ARN messager) que celui de Pfizer/BioNTech.

Le premier rapport hebdomadaire sur les cas rapportés en France sera mis à disposition dès lors qu'un plus grand nombre d'effets indésirables aura été rapporté, note l'ANSM.

La France approchait jeudi soir un total de 50.000 personnes ayant reçu l'injection, alors que le gouvernement s'était fixé pour objectif d'achever la première phase de vaccination dans les Ehpad, qui concerne environ 1 million de personnes, courant janvier et février.

Lire aussi : Les Régions de France appellent à une gestion décentralisée de la campagne de vaccination

(Avec AFP)

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Commentaire 1
à écrit le 09/01/2021 à 10:50
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Je comprends toujours pas la politique du gouvernement, pourquoi ne disent ils pas clairement les choses? Ce vaccin ne fonctionne pas sur le Covid mais sur ces gros effets secondaires, Pfizer le dit depuis le début, le ministre la juste murmuré jeudi...

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