Financement du FN : le micro-parti de Marine Le Pen mis en examen

Jeanne, une structure utilisée dans les campagnes du Front national, a prêté des fonds aux candidats frontistes lors des législatives de 2012. Elle a notamment été mise en examen pour acceptation par un parti politique d'un financement provenant d'une personne morale.
Le micro parti Jeanne a prêté des fonds aux candidats frontistes tout en leur fournissant des kits électoraux fabriqués par Riwal. Les enquêteurs soupçonnent que ce système en vase clos ait pu permettre à Riwal de charger l'addition et de pratiquer des surfacturations au préjudice final de l'État, qui rembourse les frais de campagne.

Le microparti de Marine Le Pen créé en 2010, Jeanne, est une nouvelle fois dans le viseur de la justice. Cette structure, utilisée dans les campagnes de la formation d'extrême droite, a été mise en examen pour acceptation par un parti politique d'un financement provenant d'une personne morale et escroqueries lors des législatives de 2012, a appris l'AFP mercredi de source proche du dossier.

Dans le détail, l'enquête, menée par les juges financiers parisiens Renaud van Ruymbeke et Aude Buresi, porte sur le financement des campagnes présidentielle et législative de 2012 et vise le Front National, Jeanne et la société Riwal, qui conçoit et réalise de nombreux documents de propagande pour le parti d'extrême droite. C'est de cette société Riwal, dirigée par un proche de Marine Le Pen, Frédéric Chatillon, que Jeanne est soupçonnée d'avoir reçu un financement illicite.

Un système de surfacturation au préjudice de l'Etat ?

Lors des législatives, Jeanne, considéré comme le microparti de Marine Le Pen, a joué un rôle central, en prêtant des fonds aux candidats frontistes tout en leur fournissant des kits électoraux fabriqués par Riwal.

Les enquêteurs soupçonnent que ce système en vase clos ait pu permettre à Riwal de charger l'addition et de pratiquer des surfacturations au préjudice final de l'État, qui rembourse les frais de campagne.

La société Riwal et son patron, Frédéric Chatillon, ont été mis en examen pour financement illégal de parti politique, en l'occurrence le FN et Jeanne. Riwal a aussi été mise en examen en tant que personne morale pour escroquerie.

(Avec AFP)

Commentaires 15
à écrit le 06/05/2015 à 17:54
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Existe-t-il une opportunité politique en gains de voix pour un procès du système en ajustement pour défaut de performance voire anti social alors que des ingénieurs qui font des formations bidon après leurs études en recherche d’emploi, sans investis...

à écrit le 06/05/2015 à 17:23
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comme on dit chez nous à Guéret préfecture de la Creuse Il vaut mieux un microparti qui frétille qu'un mégaparti qui roupille. Dont acte

à écrit le 06/05/2015 à 16:52
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Pourquoi ne pas faire des procès aux truands européistes ? -25% de pib en quelques années et des centaines de millions de comptes, et 600 milliards de pertes, on applaudit ? Autrefois on faisait des procès en déroute… On vous invente n’importe quoi, ...

à écrit le 06/05/2015 à 16:04
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Pour un parti anti-système, ils utilisent les mêmes grosses ficèles ... pas de différences donc, ils veulent le pouvoir, pour s'enrichir, pas pour le peuple, ni le pays !

à écrit le 06/05/2015 à 14:50
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Si tous les politiques étaient reçus aux examens pour lesquels ils sont "mis", ils seraient tous sur-diplômés.

à écrit le 06/05/2015 à 14:41
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Et paffff de vrais truands pris la main dans le sac, les Lepen vont être obligé de rapatrier leurs comptes et lingots d'or cachés en Suisse, que sont devenus les cotisations des militants ?

à écrit le 06/05/2015 à 14:26
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C'est la rançon d'un mouvement qui grimpe , ses adversaires n'ont donc pas grand chose pour lui couper l'herbe sous les pieds .

à écrit le 06/05/2015 à 14:22
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Heureusement que les médias sont là pour pousser la Justice à faire son travail!!

à écrit le 06/05/2015 à 14:11
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En cet anniversaire du 70e anniversaire de la prise de Berlin, Marine devait se douter que l'UMPS mettrait en place les "orgues de Staline" pour lui faire barrage en 2017. C'est le système qui ne tolère pas d'autres partis que les deux gros. Cela dit...

à écrit le 06/05/2015 à 13:31
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Le titre est trompeur mais plutôt plaisant... Cela dit l'association de l'acronyme fn et micro parti est assez visionnaire. Des micro cerveaux,qui produisent des micros idées,aboutissent à former des micro partis. Je ne m'épancherais pas sur les micr...

à écrit le 06/05/2015 à 13:21
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Bien, et les micro partis des UMP UDI PS EELV, Wauquiez le bavard en tête, qu'en est-il ?

le 06/05/2015 à 14:24
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À clouer au même pilori. Disons que ce sont peut être de moins mauvais choix. Voilà bien le drame d'un parti comme le fn,c'est qu'il finit à force de médiocrité et de pauvreté intellectuelle à magnifier le premier venu de service... Lorsque ce parti ...

le 06/05/2015 à 15:59
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Août 2010 : C'est l'UMP qui utilise le plus largement le système des micro-partis : le total des budgets des satellites du parti présidentiel atteint 4 938 451 euros. Une addition qui ne prend pas en compte les budgets du Nouveau Centre d'Hervé Mori...

le 06/05/2015 à 16:43
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Les partis conservateurs dictateurs corrompus UMP PS UDI EELV, nous savons qu'ils ont cassé la Nation ; Finalement, ils sont les pires politicards à rejeter massivement ;

le 06/05/2015 à 17:10
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Que du beau monde sulfureux... Patrick Balkany, Laurent Wauquiez, Jean-François Copé, Eric Woerth, Christian Estrosi, Claude Goasguen..., Jean-Marie Bockel, Brice Hortefeux, Jean-Louis Borloo... et Tron, Tapie, Besson, Pasqua, Mitterand, Morano, P...

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