Gabriel Attal mitraille le RN

En campagne, le Premier ministre cible le camp de Marine Le Pen sur sa proximité avec la Russie, mais aussi sur la question du travail.
Vendredi, Gabriel Attal en visite dans le centre de formation de l’Académy Mauffrey à Éloyes (Vosges).
Vendredi, Gabriel Attal en visite dans le centre de formation de l’Académy Mauffrey à Éloyes (Vosges). (Crédits : © Eliot Blondet / ABACAPRESS POUR LA TRIBUNE DIMANCHE)

Dès la première minute, il cogne. Après avoir assisté aux performances de quelques machines-outils, Gabriel Attal prend la parole devant une centaine de salariés de l'entreprise Numalliance, installée à Saint-Michel-sur-Meurthe, dans les Vosges. « La réalité, c'est que trop longtemps notre pays s'est habitué à la fatalité, dénonce-t-il. Trop longtemps la résignation a fait son office [...]. Certains font même de cette résignation une arme électorale. Ils ne proposent pas grand-chose, changent d'avis sur tout. Ils se tiennent le plus éloigné possible des solutions. Pour eux, améliorer les quotidiens, ce serait casser leur fonds de commerce. Rien ne les inquiète plus que cela. »

Lire aussiAttal - Bardella : les nouveaux Rastignac

Ce vendredi, le Premier ministre ne nomme pas ceux qu'il vise ainsi. Trois jours plus tôt, lors de la séance de questions à l'Assemblée nationale, il ne s'était en revanche pas gêné. À treize reprises, durant un peu plus de quatre minutes, il avait cité « madame Le Pen » dans sa réponse, qu'il avait écrite lui-même, à l'interpellation de la patronne des députés RN sur l'hypothèse d'envoi de troupes françaises en Ukraine. « Il y a lieu de se demander si les troupes de Vladimir Poutine ne sont pas déjà dans notre pays - je parle de vous et de vos troupes, madame Le Pen », avait-il cinglé. Désormais, chacune de ses prises de parole est l'occasion de mitrailler le Rassemblement national.

Sur des terres à la longue tradition industrielle, Gabriel Attal est venu exalter le travail. Depuis son installation à Matignon, il veut en faire son marqueur. « On doit mieux s'en sortir quand on travaille que quand on ne travaille pas, assène-t-il. Il faut inciter au travail, toujours, tout le temps. » Accompagné de Catherine Vautrin, la ministre du Travail, et de Roland Lescure, le ministre délégué à l'Industrie, il est là pour annoncer une nouvelle étape dans le processus de généralisation de la réforme du RSA, dont le versement est désormais conditionné à l'obligation d'effectuer quinze à vingt heures de formation, de stage ou d'insertion par semaine. Vingt-neuf nouveaux départements vont s'ajouter aux 18 qui l'expérimentent déjà, avant sa généralisation à tout le pays en 2025. En parallèle, il dévoile une autre mesure de durcissement de l'assurance chômage : une multiplication par trois d'ici à la fin du quinquennat du nombre de contrôles des personnes inscrites à France Travail, en particulier dans les secteurs des métiers en tension.

Marine Le Pen n'aime pas les débats. Elle n'a pas laissé des souvenirs impérissables dans cet exercice

Gabriel Attal

Avec cette ligne directrice, Gabriel Attal compte d'abord s'adresser aux classes moyennes - « les Français de l'entre-deux », comme il les définit. C'est la cible qu'il s'est choisie. Celle-ci est aussi très sensible au discours de Marine Le Pen. À Saint-Michel-sur-Meurthe, il veut donc mettre en garde ces « Français qui trop souvent, de guerre lasse, d'espoirs déçus en promesses non tenues, ont parfois pu avoir le sentiment d'un film qui se jouait sans eux ». « À cette France, je lui dis de [...] se méfier des sirènes trop attrayantes, des promesses trop alléchantes, des mirages de lendemain qui chantent », alerte-t-il. En Macronie, ces dernières semaines, la dénonciation des liens entre le camp lepéniste et la Russie a été l'axe d'attaque central. En complément, le Premier ministre veut porter le fer sous un autre angle. « Sur le travail et l'économie, le RN a un logiciel proche de l'extrême gauche, qu'il peine à assumer, explique-t-il à La Tribune Dimanche. Aux Français qui attendent un modèle social davantage tourné vers l'activité, les députés RN cachent qu'ils votent contre le conditionnement du RSA à des heures de formation et d'insertion. Aux PME, aux artisans qui n'arrivent pas à recruter et attendent qu'on durcisse les règles, les députés RN cachent qu'ils votent contre la réforme de l'assurance chômage. Nous, on assume d'inciter à l'activité et de soutenir le travail. »

Dans la campagne des européennes qui vient, le Premier ministre sera en première ligne. C'est son intérêt. Si Emmanuel Macron l'a promu Rue de Varenne, c'est pour mettre sa notoriété au service de la majorité. Toute contre-performance sera ainsi mise à son débit. Dès samedi, il sera donc en meeting à Lille aux côtés de la tête de liste de la majorité, désormais officiellement intronisée, Valérie Hayer. Même si cette eurodéputée est inconnue des Français, Gabriel Attal soutenait son nom pour mener la bataille. Il lui a conseillé de « rester elle-même ». « Les autres principaux candidats sont tous des hommes parisiens, note-t-il. Valérie est une élue locale de Mayenne, fille d'agriculteurs. Dans un moment où l'on parle tant de la France des territoires, il faut le noter. » Dans son jeu, il estime que la présidente du groupe Renew au Parlement européen a une vraie carte à jouer. « Elle doit mettre en avant ce qu'elle a fait, argue-t-il. Elle a une vraie légitimité pour mettre Jordan Bardella face à son absence de travail depuis cinq ans à Strasbourg et à Bruxelles. Cela aurait été plus difficile pour une tête de liste ne sortant pas du Parlement européen. » Sur la stratégie, alors que son camp est très largement distancé dans les sondages, à moins de cent jours du scrutin, par le Rassemblement national, le chef de la majorité juge qu'il n'y a aucune interrogation à avoir. « Souvent dans les campagnes se pose la question de "dramatiser" ou non l'enjeu ; là, elle ne se pose pas, assure-t-il. Et il ne s'agit pas que de la France. Sur tout le continent, l'extrême droite est décidée à détruire l'Europe. Les projections au Parlement européen le montrent : elle n'a jamais été autant en position de force. Elle est à un cheveu de pouvoir démanteler l'Union. »

Le Premier ministre soutenait le nom de Valérie Hayer pour mener la bataille. Il lui a conseillé de « rester elle-même »

En janvier, quand Emmanuel Macron avait lancé les grandes manœuvres pour trouver un successeur à Élisabeth Borne dans la perspective du scrutin du 9 juin, Jordan Bardella avait parié un billet que l'heureux élu serait Sébastien Lecornu, le ministre des Armées. Cela a finalement été Gabriel Attal. Mais ces prochains mois, le nouveau locataire de Matignon n'a pas l'intention de débattre avec la tête de liste du RN. « Je ne suis ni tête de liste ni chef de parti », fait-il remarquer. Le Premier ministre ne veut pas s'enfermer dans le rôle d'une arme anti-Bardella, cette autre incarnation du renouvellement politique qu'il a déjà durant la présidentielle affrontée à cinq reprises. Le locataire de Matignon entend plutôt en découdre avec Marine Le Pen. « Je suis le chef du gouvernement, responsable devant le Parlement, or Marine Le Pen y est la présidente du premier groupe d'opposition », justifie-t-il. Le 21 février déjà, dans Le Figaro, il avait proposé à celle-ci un débat sur l'agriculture. La triple candidate à la présidentielle avait refusé, lui répondant que Jordan Bardella était à sa disposition. Elle a également décliné l'offre d'une chaîne de télévision qui désirait la convier prochainement à un duel avec le Premier ministre. « En fait, elle n'aime pas les débats, égratigne Gabriel Attal. Comment lui en vouloir ? Chacun s'accorde à dire qu'elle n'a pas laissé des souvenirs impérissables dans cet exercice. »

Commentaires 42
à écrit le 07/03/2024 à 15:48
Signaler
La Macronie touche le fond ,ils ne comprennent pas que cet acharnement qui leur tient lieu de programme est totalement contre productif ?

à écrit le 06/03/2024 à 11:08
Signaler
Il peut dénigrer autant qu'il veut les Français ont devant eux le bilan de Macron et c'est une catastrophe totale. 800 milliards de dettes(il veut être le premier président 1000 milliards de dettes sur 10 ans) déficits publics incontrôlables, déficit...

à écrit le 03/03/2024 à 18:11
Signaler
c'est pas beau mr attal de copier l'arrogance de son patron et cela ne mene a rien on constate une chose vous perdez vos nerfs et sa c'est grave cela signifie que l'on pressent la defaite personne ne voulait aller aux europeennes dans la macron...

à écrit le 03/03/2024 à 16:43
Signaler
Va falloir qu'il comprenne qu'on ne défend pas son bilan en attaquant le projet des autres... Ca fait un peu panique morale !

le 03/03/2024 à 23:53
Signaler
Projet des autres .. ? de qui du Rn ? il n y a rien à Bruxelles ils n ont balaies rien fourni à part toucher le pognon des assistants parlementaires au passage détourner … raison pour laquelle Mme Le Pen est mise en examen ..

le 03/03/2024 à 23:54
Signaler
Projet des autres .. ? de qui du Rn ? il n y a rien fait, défendu ou proposé à Bruxelles même pour les agriculteurs..ils rien fourni à part toucher le pognon des assistants parlementaires au passage détourner … raison pour laquelle Mme Le Pen est ...

à écrit le 03/03/2024 à 15:47
Signaler
Il ne faut jamais sous estimer ses adversaires trop d'arrogance mène l'échec et quelque soit le contexte , politique, sportif etc comme on l'a bien vue dernièrement avec le coupe du monde de rugby où la France était la grande favorite ...on connait ...

à écrit le 03/03/2024 à 15:41
Signaler
Il devrait arrêter sa propagande anti Russie, ça ne sert à rien, c'est complètement ringard, les français ont enfin compris que nous n'avons aucun problème avec la Russie ? Ils nous ont agressé, critiqué, volé, menti ...? Et pourquoi attal n'explique...

à écrit le 03/03/2024 à 15:38
Signaler
Tout à fait d'accord avec vous Ménon. Le seul problème pour lui est qu'il n'y réussira pas en restant sous la houlette et aux ordres de sa Majesté Macron1er.

à écrit le 03/03/2024 à 12:53
Signaler
📢 L'UE, c'est la guerre : 🇲🇫🕊️ François Asselineau sera à la tête de la liste du parti UPR pour les élections européennes ! Pour promouvoir la sortie de l'UE, la sortie de l'OTAN, la sortie de l'euro ! Pour que la France retrouve sa souveraineté, son...

le 03/03/2024 à 13:30
Signaler
la verite fera jour suite aux destruction d'arkema par les ecolos ou il paye le remise en etat ou il sont excuse et dans ce cas c'est bien le pouvoir qui commandite ces operations oui il faut savoir une fois pour toute qui commandite le desordre

le 03/03/2024 à 16:38
Signaler
François Assaut sur le Lino, il en est où de son procès pour l aggression de son neveu?

le 03/03/2024 à 17:14
Signaler
❓@ALEXANDRE : Posez directement votre question à François Asselineau lors d'une réunion publique ; il y en aura sûrement une proche de chez vous dans les prochaines semaines, dans le cadre des élections européennes. L'UPR pourra vous renseigner sur l...

à écrit le 03/03/2024 à 12:22
Signaler
Encore un fusible en surchauffe,voyons combien de temps va t il tenir..

à écrit le 03/03/2024 à 11:41
Signaler
Paupérisation de la classe moyenne, déclassement de la France au niveau international, des.depenses publiques qui explosent les compteurs, une économie sous perfusion étatique (qui creuse encore et encore les déficits) et les aides généreuses toujour...

à écrit le 03/03/2024 à 11:20
Signaler
Au lieu de gâcher son énergie à attaquer le RN, il ferait bien de s'attaquer à la grave crise de la dette qui risque de venir et qui menace notre système. La priorité est là. 285 milliards d'emprunts pour faire tourner la boutique en 2024.

le 03/03/2024 à 11:27
Signaler
"Aides publiques aux entreprises : illisibles et peu contrôlées" Article Radio France

à écrit le 03/03/2024 à 11:19
Signaler
Bonjour, dans tous les cas , les résultats de la macronie sont très décevante... Le nombre de parlementaires n'a pas diminué.. La réforme des retraites est injuste et inégalitaire.. Le nombre de fonctionnaires est en augmentation et les services p...

à écrit le 03/03/2024 à 11:10
Signaler
Tant que la France sera dans la coalition bruxelloise, nous n'aurons que des marionnettes au pouvoir !

à écrit le 03/03/2024 à 11:05
Signaler
Il n'y qu'une chose à savoir en ce qui concerne les partis classés à l'extrême droite, ils avancent toujours masqués et s'ils utilisent les moyens de la démocratie pour arriver à leur fins, ils s'attachent ensuite à la faire régresser dans toutes se...

le 03/03/2024 à 11:39
Signaler
Le problème n'est pas là. Le problème est la vision de l'Europe que l'on veut. Une Europe non démocratique jusqu'au boutiste fédérale, une Europe qui interdit aux députés européens de mettre leur drapeau national sur le pupitre, une Europe qui rée...

à écrit le 03/03/2024 à 10:18
Signaler
il est bien, ce petit!! il gesticule, fait de la mousse.....bon, sinon il ne voit pas trop l'etat du pays, et il ne voit pas que les grandes joutes oratoires, c'est pour se faire plaisir chez les ecolobobos parisiens, tolerants et detenteurs de la bo...

à écrit le 03/03/2024 à 10:06
Signaler
"Il faut inciter au travail, toujours, tout le temps"? Donc il faut baisser massivement toutes les prestations sociales et baisser aussi les cotisations. Le gouvernement ne le fait pas mais au contraire en augmentant les prestations sociales pour ...

le 03/03/2024 à 23:40
Signaler
Les électeurs du RN attendent le messie Ils croient encore aux lendemains qui chantent. D'ailleurs il n'y a pas si longtemps Marine promettait la retraite à 6O ans. Donc les électeurs du FN veulent encore plus demander à l'état. Je crains que pour le...

à écrit le 03/03/2024 à 10:02
Signaler
Tout ce qui est excessif est insignifiant. Insulter, invectiver dénigrer ses popposants politiques quand on est aux responsabilités d'un pays que son parti a largement contribué à affaiblir dans tous les domaines, c'est la seule chose qui reste à G A...

à écrit le 03/03/2024 à 9:53
Signaler
Pourquoi ils ont autant peur de leur laisser une chance ?

le 03/03/2024 à 10:22
Signaler
Mais le combat politique ne consiste pas à laisser "une chance à ses adversaires .Bardella a quelques atouts en main à lui de les abattre au bon moment comme à la belote : belote, rebelote et 10 de der !!!

le 03/03/2024 à 13:00
Signaler
Quand vous dépensez des centaines de milliards d'euros mais que ça ne produit même pas l'équivalent en PIB vous pouvez sans vous tromper postuler que le pays où ça se passe est corrompu à grande échelle. Pas forcément du vol mais des places en or, de...

le 03/03/2024 à 15:53
Signaler
Peut être parce qu'ils ont suivi les cours d'Histoire. Ou que leurs grand parents leur ont parlé de 1933/1945... Certaines traces sont (devraient être) indélébiles.

le 03/03/2024 à 19:53
Signaler
De quoi tu parles 42-45 il faut savoir évoluer avec son temps et ne pas agiter des souvenirs horribles pour cacher la peur d un changement ou peut être tu aimes trop cette période pour l utiliser comme un épouvantail.

le 03/03/2024 à 19:53
Signaler
De quoi tu parles 42-45 il faut savoir évoluer avec son temps et ne pas agiter des souvenirs horribles pour cacher la peur d un changement ou peut être tu aimes trop cette période pour l utiliser comme un épouvantail.

à écrit le 03/03/2024 à 9:51
Signaler
Bardella fait croire à ses fans qu'il règlera tous les problèmes d'un coup de baguette magique! hélas beaucoup trop y croient et seront vite déçus!

le 03/03/2024 à 9:57
Signaler
Parce qu'après 50 années de politique de déficits, d'insécurité et de pertes de souveraineté vous n'êtes toujours pas déçu des autres, et vous préférez taper sur le RN ? Il serait temps d'ouvrir les yeux. Le RN est le seul parti qui n'a pas été au p...

le 03/03/2024 à 10:01
Signaler
Il suffit pour cela de regarder du coté de l'Italie ou Giorgia Méloni est à la peine pour appliquer sa politique .

le 03/03/2024 à 12:57
Signaler
Je préfère 100 fois Meloni à Macron Et le problème de la France, c'est l'Europe de VDL. Si aux européennes les partis d'extrême droite renversent la table et s'allient, alors on pourra changer les choses. Sinon, si vous préférez continuer ainsi, e...

à écrit le 03/03/2024 à 9:21
Signaler
Des acteurs de théâtre dispendieux, qui jouent la même pièce depuis 50 ans. Le plus incroyables c'est qu'une partie de la population n'est pas lassée et en redemande. Nous sommes en présence d'un soap opéra politique , les dialogues sont répétitifs s...

à écrit le 03/03/2024 à 8:53
Signaler
Nos dirigeants et leurs opposants sont nuls.

le 03/03/2024 à 9:19
Signaler
l'europe donneurs de leçons sur tout les sujets mais incapables de résoudre ces problèmes interne le cas de chypre est l'incapacité a voir les défauts interne des personne qui souhaite faire l'Europe 60 que l'onu a des casques bleu ne croyez vou...

le 03/03/2024 à 11:00
Signaler
Chypre ? La Grèce ! massacrée par les marchés financiers européens dont les citoyens ont été dépossédés. l4Ue n'est qu'une vaste organisation de malfaiteurs.

à écrit le 03/03/2024 à 8:23
Signaler
Le vrai problème est que un nombre important de Français, qui se pose de réelles questions que l'on ne veut pas entendre, ne se reconnaît plus depuis des décennies dans les partis dits traditionnels. Donc ils vont voir ailleurs. Mais ce n'est pas en ...

à écrit le 03/03/2024 à 8:02
Signaler
Si le RN monte, surtout chez les travailleurs modestes et chez les jeunes, c’est d’abord parce que le travail ne paye plus, les grilles sont gelées et rattrapées par le SMIC, et le gouvernement n’y est pas pour rien. Quant à l’Europe elle s’est com...

à écrit le 03/03/2024 à 7:40
Signaler
Ce n'est pas en dénigrant, mais en réussissant qu'Attal peut désarmer le RN.

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.