L'UMP définit les modalités de ses primaires

Le Monde divulgue les recommandations de la commission mise en place par Nicolas Sarkozy, président de l'UMP, pour organiser la primaire qui déterminera le candidat de la droite pour la présidentielle 2017. Ces recommandations étaient très attendues par les candidats dont Alain Juppé.

"Si la primaire est « bidouillée » (...), je me présenterai au premier tour de la présidentielle en 2017" menace Alain Juppé dans une interview à La Tribune. En clair, le candidat restera très attentif aux modalités du scrutin qui doit déterminer qui sera le candidat de l'UMP aux prochaines élections présidentielles.

Pour éviter tous malentendus, Nicolas Sarkozy a confié à une commission le soin de choisir les conditions de ce scrutin. Les candidats déclarés avaient annoncés qu'ils seraient très attentifs contre toute velléité du président du parti de verrouiller le scrutin à son avantage.

Les favoris restent Juppé et Sarkozy

François Fillon, Bruno Le Maire, Xavier Bertrand et Nathalie Kosciusko-Morizet sont candidats à la primaire de la droite. Mais les deux favoris restent l'ancien Premier ministre de Jacques Chirac, et l'ancien président de la République.

Conformément au vœu d'Alain Juppé notamment, la primaire sera donc ouverte. Ainsi, tous les électeurs sont invités à y participer. Le mineurs qui seront majeurs à la date de la présidentielle, en 2017, auront également la possibilité de participer au scrutin. Ils devront toutefois s'acquitter d'un droit de 2 euros (la primaire socialiste avait fixé le droit à un euro) et adhérer à une charte de valeur inscrite comme suit :

"je partage les valeurs républicaines de la droite et du centre et je m'engage pour l'alternance afin de réussir le redressement de la France".

Limiter le nombre de candidatures...

Voilà pour le corps électoral. Côté candidats, des conditions doivent être réunies afin de ne pas multiplier les candidatures. Il sera ainsi nécessaire de réunir la signature d'au moins 25 parlementaires et 250 élus répartis sur au moins 30 départements. Ils devront également obtenir le parrainage de 2.500 adhérents d'au moins 15 départements.

Pour certains candidats, ces conditions peuvent paraître prohibitives pour valider leur dossier. Ainsi, Nathalie Kosciusko-Morizet et Xavier Bertrand avaient demandé à ce que les seuils de parrainages soient moins élevés. Quelques soient les résultats du scrutin, chaque candidat s'engage par écrit à "soutenir publiquement le candidat à la présidence de la République désigné à l'issue de la primaire et à prendre part à sa campagne".

Les procurations interdites, stigmate de la guerre Copé-Fillon

Sur l'organisation du scrutin, la commission a déterminé 8.000 bureaux de vote dont la moitié sera répartie dans chaque circonscription électorale. Les 4.000 restants seront affectés dans le reste du territoire selon une pondération proportionnelle aux résultats obtenus par les candidats de droite et du centre au premier tour de la présidentielle en 2012. La commission veut interdire les procurations, celles-la même qui avaient conduit aux contestations du scrutin chaotique entre Jean-François Copé et François Fillon pour prendre la tête du parti en 2012.

Une Haute Autorité sera chargée de veiller à la bonne tenue du scrutin. Elle se chargera également de vérifier les comptes de campagne de chaque candidat.

Commentaires 3
à écrit le 02/04/2015 à 14:28
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Avec toutes les gamelles qu'il traîne, le petit agité ne va tout de même pas prétendre vouloir diriger notre pays !!! La France dirigée par un repris de justice, qui a " emprunte. " 50 millions a ce cher kadhafi, quelle honte !!! C'est ça la droite e...

le 02/04/2015 à 16:24
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C'est ça la france.....

le 02/04/2015 à 23:47
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La France...c est surtout la présomption d'innocence !

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