France : croissance en berne, craintes sur le déficit public... Bruno Le Maire annonce un coup de rabot sur les dépenses de l'Etat

Le gouvernement révise à la baisse sa prévision de croissance pour 2024. Bruno Le Maire, ministre de l’Économie, table désormais sur une croissance de 1%, a-t-il annoncé au journal télévisé de TF1 dimanche. Dans le même temps, une source du ministère anticipe, ce lundi, un déficit public plus important que les 4,9% prévu pour 2023. Et ce, alors qu'un plan d'économies de 10 milliards d'euros sur les dépenses de l'Etat sera mis en place dans les prochains jours.
Bruno Le Maire
Bruno Le Maire (Crédits : Reuters)

[Article publié dimanche 18 février 2024 à 20h30, mis à jour lundi 19 février à 11h]De quoi compliquer une équation budgétaire déjà difficile à tenir. Alors qu'il était évident depuis de nombreuses semaines que la prévision de croissance qui a servi à bâtir le budget 2024 (+1,4%) était difficilement tenable au regard de la stagnation de l'activité économique observée au cours du deuxième semestre de l'année dernière, Bruno Le Maire a révisé les chiffres à la baisse. Le ministre de l'Economie table désormais sur une croissance de 1% a-t-il annoncé ce dimanche au 20 heures de TF1, en raison du « contexte géopolitique » lié à la guerre en Ukraine, au Moyen-Orient, au « ralentissement économique très marqué en Chine » et  à « une récession en 2023 en Allemagne ».

En outre, selon une source au ministère de l'Economie interrogée par l'AFP ce lundi, le déficit public pourrait dépasser l'objectif de 4,9% du produit intérieur brut (PIB) en 2023. « S'agissant du déficit 2023, la réalité c'est que nos recettes ont été beaucoup moins dynamiques que prévu en fin d'année et qu'il sera probablement difficile de tenir le 4,9% en 2023 », a indiqué cette source. Et ce alors que, la veille, Bruno Le Maire a maintenu l'objectif de le ramener à 4,4% du PIB en 2024, puis sous la limite européenne de 3% en 2027. Un « budget rectificatif »  pourrait néanmoins être décidé cet été en fonction de l'évolution de la situation si situation géopolitique, notamment en Ukraine.

10 milliards d'euros d'économies à trouver

En réponse au scénario d'une croissance plus faible -signifiant moins de recettes fiscales pour l'Etat- couplée à une dégradation des comptes publics, Bruno Le Maire a annoncé, dimanche, la mise en place dans les jours qui viennent d'un plan d'économies de 10 milliards d'euros. « Moins de recettes ça doit nous amener à moins de dépenses pour tenir notre objectif de 4,4% de déficit en 2024 », a-t-il affirmé ce lundi au cours d'un échange avec la presse.

Ce plan ne porterait cependant non « pas sur les Français » mais sur les « dépenses de l'Etat » : 5 milliards sur les dépenses de fonctionnement de tous les ministères et 5 milliards sur d'autres secteurs comme l'aide publique au développement (un peu moins d'un milliard), MaPrimeRénov' (1 milliard), des opérateurs de l'Etat comme Business France ou France Compétences (1 milliard). Il n'y aura pas de hausse d'impôts, a prévenu Bruno Le Maire, et le projet de baisser les impôts pour les classes moyennes est maintenu.

« Ce n'est pas la Sécurité sociale qu'on va toucher, ce n'est pas les collectivités locales qu'on va toucher », a déclaré Bruno Le Maire.

Pour Thomas Cazenave, le ministre des Comptes publics, ces 10 milliards d'euros d'économie sont de nature à « convaincre nos partenaires du sérieux de notre gestion des finances publiques et surtout de notre détermination à ce que nous ne les laissions pas dériver », a-t-il observé ce lundi.

Simplification

Pour relancer la machine, Bruno Le Maire a rappelé jeudi dernier « l'enjeu politique » de la simplification, en France et dans l'UE. Un projet de loi sur la simplification est prévu d'ici à l'été en reprenant des propositions d'un rapport de 5 parlementaires intitulé « Rendre des heures aux Français ». Rendu public jeudi dernier, ce dernier propose 14 mesures de simplification de la vie des chefs d'entreprise. Y figurent par exemple la réduction des délais pour saisir le conseil des prud'hommes lorsque le salarié conteste un licenciement (2 mois contre 12 actuellement) ou la possibilité de déroger aux accords de branche pour les entreprises de moins de 50 salariés.

« Une des raisons fondamentales de ce manque de croissance est l'excès de normes (...) qui alimente la colère des entrepreneurs, des agriculteurs, et donc nourrit les extrêmes en Europe », avait lancé Bruno Le Maire. Pour lui, il faut « débureaucratiser la croissance européenne », pour retrouver de la croissance.

Le ministre de l'Economie est, d'ailleurs, favorable à distinguer les réformes demandées par le Président de la République Emmanuel Macron en trois textes, cette loi de simplification, un texte sur les professions réglementées et un autre sur l'attractivité de la place financière de Paris.

De son côté, Thomas Cazenave, a annoncé ce lundi la mise en place dès 2024 d'une participation forfaitaire des salariés au compte personnel de formation (CPF) pour « générer 200 millions d'euros d'économies sur un total de 2 milliards ».

Colère des syndicats et des écologistes

Mais le projet fait grogner syndicats et associations. Le ministre « a choisi l'injustice », a réagi Anne Bringault, directrice des programmes au Réseau Action Climat, dénonçant des « économies sur le dos des plus vulnérables », sur l'aide publique au développement et le soutien à la rénovation thermique. « Le climat et le pouvoir d'achat seront les perdants », affirme-t-elle. La hausse du budget consacré à la Transition écologique est, en effet, ramenée de 10 milliards à 8,6 milliards, a précisé le ministre Christophe Béchu dans un communiqué, vantant néanmoins « une hausse sans précédent » de son budget. La hausse du Fonds vert « initialement prévu à 500 millions d'euros, sera limitée à 100 millions d'euros », a précisé son cabinet.

De son côté, la CGT a dénoncé vendredi une « remise en cause des droits sociaux »

« Une fois de plus, sous couvert de "simplification", c'est surtout une nouvelle atteinte aux droits et garanties des salariés qui est prônée, comme si ces droits empêchaient les entreprises de fonctionner! », s'est insurgée dans un communiqué la CGT.

Pour rappel, Emmanuel Macron a annoncé mi-janvier un « acte II de la réforme du marché du travail » avec des « règles plus sévères » pour tenter d'atteindre le plein-emploi en 2027. La semaine dernière, Gabriel Attal a, de son côté, promis de « lever un à un les carcans qui brident les Français » et a annoncé qu'un projet de « loi Macron 2 » sera présenté avant l'été « pour libérer l'activité économique, la croissance et le développement industriel ».

Le chômage remonte

Le Graal du plein emploi n'est, en effet, pas pour tout de suite : le taux de chômage est resté stable au quatrième trimestre 2023, à 7,5%, selon l'Insee qui a légèrement revu à la hausse le taux du trimestre précédent (+0,1). Le taux de chômage est ainsi supérieur de 0,4 point à son niveau de fin 2022, qui était le plus bas depuis 1982. Il demeure nettement au-dessous de son pic de mi-2015 (10,5%). Emmanuel Macron, a réitéré mi-janvier l'objectif d'atteindre le plein emploi en 2027, soit un taux de chômage autour de 5%.

A son arrivée à l'Elysée en 2017, le taux de chômage s'élevait à 9,5%. Il a baissé de façon quasi-continue depuis 2015, mais la machine commence à s'enrayer ces derniers mois. L'OFCE indiquait mi-octobre s'attendre à une remontée à 7,9% fin 2024. La Banque de France a aussi prédit mi-septembre que le taux de chômage remonterait progressivement jusqu'à 7,8% en 2025. Et, en décembre, l'Insee a prévu que le chômage atteindrait 7,6% au premier trimestre 2024, avant de se stabiliser au deuxième trimestre.

Dans ce contexte, « l'objectif du plein emploi de 5% en 2027 est difficile à atteindre », indiquait récemment Nathalie Chusseau, économiste à l'Université de Lille, citée par l'AFP. D'autant que la réforme des retraites, qui a relevé l'âge de départ à 64 ans, « va mécaniquement augmenter le nombre d'actifs sur le marché du travail », indiquait récemment Mathieu Plane, économiste à l'OFCE (Observatoire français des conjonctures économiques). Avec en même temps de nouvelles arrivées de jeunes, ce sont « environ 500.000 actifs en plus d'ici fin 2027 que les entreprises vont devoir absorber », ajoute l'économiste.

Commentaires 53
à écrit le 20/02/2024 à 9:02
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Qui va rembourser la dette colossale si on ne ralentit pas le mega train de vie des administrations avec de nombreux fonctionnaires qui sont en doublon ou ne servent a rien taxons un peu plus les grandes fortunes et les super benefices des grandes en...

le 08/03/2024 à 8:42
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Décidément l’INSEE se prend les pieds dans le tapis,c’est l’effondrement économique de la Russie qui était l’objectif pour 2023,résultat le rouble s’est très bien tenu à environ +3% et le business russe notamment avec les échanges chinois en forte c...

à écrit le 20/02/2024 à 8:43
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Avec un taux de prélèvement à plus de 45% du PIB, et une dépense publique à plus de 58% du PIB, il serait effectivement peut-être sérieux de réduire les dépenses, "quoiqu'il en coûte" auxdites dépenses.

à écrit le 19/02/2024 à 18:59
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Le projet de baisser de 2 milliards les impôts sur le revenu, ça attendra, et ça serait peu visible. Qui verra que son IR, prélevé à la source, aura baissé de 100€ pour l'année, surtout si une promotion a fait un peu augmenter le salaire donc l'IR. R...

à écrit le 19/02/2024 à 17:13
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Le gouvernement s'affole maintenant mais c'est trop tard. La charge de la dette va être ingérable d'ici quelques années. Le Fmi et les marchés nous tendent les bras. La saignée risque d'être importante. Fini l'État Providence etc ...

à écrit le 19/02/2024 à 16:25
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Il faudrait créer les conditions alors mais avec un carburant à, €2 -, une électricité à plus 40% minimum, des ponctions hors sol sur tout, une inflation auto alimentée et un gouvernement qui a fait de l'impôt l'alpha et l'oméga de sa politique....e...

à écrit le 19/02/2024 à 16:12
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La première chose à faire modifier la constitution pour interdire de voter un budget en déficit. Ce qu'aucune famille peut se permettre elle !

à écrit le 19/02/2024 à 15:06
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Le Mozart de la faillite ! A défaut d'être celui de la finance...

le 19/02/2024 à 15:51
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Oui, c'est beau le haut fonctionnariat ! l'usine a champions du pays ! C'est quand même impressionnant d'avoir de tels individus au pouvoir ! cela montre surtout que n'importe qui peu y être ! Et il serait pas difficile de faire mieux ! le Deb...

à écrit le 19/02/2024 à 12:48
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Un pays qui se veut souverrain ne peut pas vivre éternellement sur des dettes!!! C'est fait plus de 50 ans que ca dure en france , merci l'EURO!!!!Dans le cas de la France la SOUVERRAINETE plus un slogan qu'une réalité!!! Seuls l'Allemagne, les Pays ...

le 19/02/2024 à 13:53
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La dette est en partie détenue par les français eux même ( environ 45% ) dans leurs épargnes .

le 19/02/2024 à 15:01
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@LDX : Comme vous dites, la dette est détenue à 53% par des non résidents. Mais quoiqu'il en soit un pays ne peut pas vivre éternellement au dessus de ses moyens. Le peuple ne peut pas continuellement vouloir plus que la richesse qu'il produit. 173 M...

à écrit le 19/02/2024 à 12:45
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Toutes ces mesures vont dans le bon sens mais c'est homéopathique. A' un certain moment il faut 'arrêter la com et devenir cohérents.. Le premier ministre a dit qu'il fallait donner la priorité au travail? Mais cela n'est pas possible si on conti...

à écrit le 19/02/2024 à 12:09
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Monsieur POUTINE, qui souriait en voyant le budget de la France et son déficit vient d'éclater de rire. C'est qui monsieur Bruno Le Maire hi, hi, hi. C'est monsieur "le Quoi qu'il en coute "

le 19/02/2024 à 12:25
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Vous nous fatiguez avec cette expression alors que ce sont les marchés financiers qui l'ont imposé pour se gaver encore et toujours plus d'argent public.

à écrit le 19/02/2024 à 10:59
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ces 10 milliards d euros correspondent a l augmentation du cout de la charge supplémentaire de la dette française 2024 . pour 2025 ce sera le double

à écrit le 19/02/2024 à 10:35
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Ce qui montre qu'ils manipulent les chiffres au moment du budget pour se dédire quelques semaines après, une technique technocratique de manipulation de masse supposé mais dont personne ne doute ! Le pire est que l'insincérité est le propre de ceu...

à écrit le 19/02/2024 à 10:32
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Faut faire des économies !! Pour les français les aides sont en millions,. Et ,quand notre gouvernement actuel aide les autres pays c’est en milliards, il y a un gros problème d’égo et d’orgueil chez ces Macronistes !!

à écrit le 19/02/2024 à 10:05
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La premiere chose à faire aurait ete de montrer l'exemple en n(augmentant pas de 300 € les deputes et 700 euros les senateurs ,en ayant un gouvernement plus resserré ,;Il veulent réunir le congres pour entrer l'IVG dans la constitution ,cela coute ch...

le 19/02/2024 à 12:06
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@matheo: Ce sont les députés et les sénateurs qui choisissent de s'augmenter et non le gouvernement; ils sont, en fait, salariés respectivement de la Chambre des députés et du Sénat; il est de tradition que le gouvernement finance sans discuter les b...

le 19/02/2024 à 16:12
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Demander aux élites françaises de montrer l'exemple? Non mais ma parole, vous êtes un communiste!!!!

à écrit le 19/02/2024 à 9:41
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88 MILLIARDS d'euros à l'union européenne et 50 MILLIARDS d'euros à des pays et des organisations étrangers (Aide publique au développement) en 2022 ! Le régime gauchiste de macron a pris tous ces MILLIARDS au Peuple Français pour être envoyés à l'ét...

à écrit le 19/02/2024 à 8:51
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On est en guerre comme diraient certain qui en font la promotion, nous n'avons qu'a nous serrer la ceinture et envoyer l'argent sur le front !

le 19/02/2024 à 12:53
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Qu'on soit ou non d'accord avec la politique de notre gouvernement sur l'Ukraine, on est obligé de reconnaître que, s'il veut être intellectuellement honnête et cohérent, il ne peut affirmer un engagement total à soutenir l'effort militaire de ce pay...

le 19/02/2024 à 15:11
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J'en connais des "oui mais" qui en 40 sont allés à Munich cirer les bottes d'un gars qui alors faisait fureur. 2 ans plus tard, la guerre éclatait et la France ravagée. Les "oui mais" sont devenus muets de honte pendant longtemps. Les voilà qui vienn...

à écrit le 19/02/2024 à 8:36
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Lemaire: il a besoin d une loi de simplification on croit rêver ! C est des shadocks! Qu il supprime les Jo , le sénat relique barbare de l ancien régime ave. Ses ors , sa fatuité - Larcher - Marveix-Retailleau , ses dépenses somptuaires , ses appar...

à écrit le 19/02/2024 à 8:25
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Voir la chronique sur le site de la Tribune : "Locations Airbnb : de LR au PCF, 5 sénateurs saisissent le Conseil d'Etat sur le maintien de la niche fiscale" Les économies, c'est à la tête du client. Dépouiller les services dédiés aux citoyens et re...

à écrit le 19/02/2024 à 8:05
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Gouverner c'est prévoir de ce point de vue le ministre n'est un prévisionniste bien au contraire. M. Macron et M.Le Maire ont décidé de gouverner avec un chéquier toujours ouvert sans marquer le solde sur le talon. Lorsque le ministre dit il faut dir...

à écrit le 19/02/2024 à 7:16
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Juste après qu'ils se soient augmentés ils vont nous saigner. Les souris votent pour les chats et puis c'est tout. A quand un nouveau référendum sur le traité constitutionnel européen du fait de la malhonnêteté prouvée du président qui nous l'a impos...

à écrit le 19/02/2024 à 5:37
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Et en même temps, 13 milliards our l'Ukraine...

à écrit le 19/02/2024 à 5:34
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Une petite idée simple, limiter à 8000 € par mois primes comprises les salaires des fonctionnaires les mieux payés. Ca fera peut-être peu sur l'ensemble de la dette mais cela fera un bon départ pour le cercle vertueux des économies.

à écrit le 19/02/2024 à 4:52
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Une vedette votre lemaire, que dis-je une pepite. Mais franchement, non gardez le. Une nullite pareille ainsi que tout ce qui gravite autour, c'est pour vous tous les 7 plaies d'Egypte.

à écrit le 19/02/2024 à 3:42
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Le travail d'infiltration puis de destruction commencé il y a cinquante ans arrive à sa fin. La France est en passe d'être complètement assimilée. Elle sera le premier pays à se dissoudre dans le néant Européen comme un sucre dans le café .La cessati...

le 19/02/2024 à 10:25
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Où avez vous lu que la loi permettait de vider les comptes bancaires ? Vous devez confondre avec un autre pays.

le 20/02/2024 à 13:35
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@marc seuls les clients particuliers, indépendants, petites et moyennes entreprises détenant plus de 100 000 € dans une banque ou une entreprise d’investissement qui vacillerait peuvent être mis à contribution. Une loi votée un été pendant les vacanc...

à écrit le 19/02/2024 à 0:08
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Geler les 3 milliards promis à l'Ukraine Favoriser une relance de l'immobilier qui rapporte plus qu'il ne coûte à l'État et surtout garantit que tout le monde peut de loger (essentiel quand on cherche un travail....), essentiel pour la dynamique de ...

le 19/02/2024 à 9:07
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Bravo Hum ! Enfin un programme concret qui tient la route et pourrait conduire à un résultat probant à moyen terme. Il faut y ajouter, réindustrialiser et arrêter de faire semblant et réduire notre contribution à l'UE de 50%, tout en modifiant la con...

le 19/02/2024 à 12:38
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@groucho........réduire notre contribution à l'UE de 50%.... = moins 50% d'agriculteurs parce que la France est le plus grand profiteur des subventions pour l'agriculture de l'UE.

le 19/02/2024 à 15:06
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Pendant qu on y est on devrait carrement donner des armes a poutine non ? quant a relancer l immobilier, le secteur est completement accro a la subvention et il faut le sevrer. Il faut donc exactement faire le contraire de ce que vous preconisez : f...

à écrit le 18/02/2024 à 22:58
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Qu il commence par arrêter les Jo qui nous coupent 10-15 milliards pour des qataris qui font leur business dessus, qu ils diminuent le nombre de parlementaires - nombrE le plus élevé / hab en Europe - qu ils réduisent.leurs émoluments d’ un 1/3 , s...

à écrit le 18/02/2024 à 22:52
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Il peut virer 100'000 fonctionnaires et le compte sera bon.

le 18/02/2024 à 23:07
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lol

le 18/02/2024 à 23:41
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Le problème avec les fonctionnaires, c'est que même à la retraite, ils coûtent au budget de l'état car ils n'ont pas de caisse de retraite et les retraites sont pris sur le budget de l'état. Quand on embauche un fonctionnaire à l'âge de 20 ans, il v...

à écrit le 18/02/2024 à 22:05
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si Le Maire commence par exclure les 2 premiers postes de depenses (la retraite et la secu) c est sr que ca va pas aller bien loin. on est encore dans la logique du rabot. au lieu de revoir en profondeur comment l etat fonctionne on va juste faire un...

le 19/02/2024 à 0:00
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De 1997 à 2021 le nombre de fonctionnaires a augmenté de 21% alors que la population n'a augmenté de 8% . La fonction publique est le seul endroit où plus on informatise, plus on augmente le nombre de fonctionnaires. La couche des administratifs en r...

le 19/02/2024 à 7:41
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@Tototiti. Voilà une analyse pertinente que j'affectionne 👍👏

le 19/02/2024 à 9:41
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@tototiti que voulez vous? Il fallait bien recruter les femmes d'agriculteurs dans la fonction publique territoriale pour que le salaire de madame maintienne à flot l'exploitation non-rentables de monsieur...

à écrit le 18/02/2024 à 21:44
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Quelle surprise ! Toute personne qui s' intéresse à la vie politique nationale et internationale, et donc économique, avait bien compris que les prévisions [ les souhaits ] présidentielles étaient intenables Des vendeurs de chimères ces macronien...

à écrit le 18/02/2024 à 21:30
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Après avoir jeté l'argent par les fenêtres plus que tout autre ministre des Finances de la 5ème République, créé des subventions et distribué des chèques pour tout et pour rien à tout le monde et à n'importe qui, nous avoir entraînés dans une croisa...

le 18/02/2024 à 22:09
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Si bruno le rigolo est coupable de bien des choses et peu competant (a part peut etre dans le renflement brun), il y a un point ou il y est pour rien : la russie. On peut etre sur que la decision de poutine d envahir l ukraine a ete prise sans aucune...

à écrit le 18/02/2024 à 20:49
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Et si on évitait de donner de l'argent à l'Ukraine ?

le 18/02/2024 à 21:56
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Pour faire des économies de fonctionnement de l'état il n'y a pas 36 solutions sinon supprimer TOUS les emplois fictifs des comités Théodule tels que ADEME, ARCOM, Business France, Ifremer, IFPEN, INA, etc Dans le secteur privé cela s'appelle u...

le 18/02/2024 à 22:05
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Ce n'est pas comme si la France avait offert un CDI à Zelensky qui peut toujours finir comme Prigojine ou Navalny s'il persiste à "liquider" tous ses opposants politiques au pouvoir (cf. éviction de Zaloujny).

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