« La question, c’est de savoir si nous gérons ou si nous transformons » (Bruno Le Maire et Thomas Cazenave)

Les ministres sifflent la fin du « quoi qu’il en coûte » alors que l’exécutif serre les dents en attendant le verdict, le 1er décembre, de l’agence financière Standard & Poor’s.
Bruno Le Maire et Thomas Cazenave, au ministère de l’Économie et des Finances vendredi.
Bruno Le Maire et Thomas Cazenave, au ministère de l’Économie et des Finances vendredi. (Crédits : © Jean-Claude Coutausse pour La Tribune Dimanche)

La cote d'alerte est dépassée. Voilà en substance le message que les deux argentiers de Bercy veulent faire passer dans La Tribune Dimanche. Réunis, Bruno Le Maire, ministre de l'Économie, et Thomas Cazenave, ministre délégué aux Comptes publics, estiment qu'il est plus que temps d'en finir avec le « quoi qu'il en coûte ». La conjoncture économique, ils la résument en une phrase : « Nous sommes dans un monde nouveau où l'argent est cher et où les taux d'intérêt sont élevés. » D'où la difficulté accrue de conserver une trajectoire budgétaire crédible pour revenir sous les 3 % de déficit public en 2027. Le remboursement des intérêts de la dette va exploser d'ici à la fin du quinquennat (lire ci-contre) et aspirer les marges de manœuvre dont le gouvernement avait disposé jusqu'ici pour affronter les urgences.

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Autour d'Élisabeth Borne, les ministres ont travaillé jeudi dernier, avec un bon trimestre d'avance, sur un plan massif d'économies pour le budget 2025. Ils annoncent déjà dans nos colonnes un important plan de coupe dans l'immobilier de l'État et réclament un durcissement des règles sur le chômage des seniors.

Un calendrier inhabituel qui s'explique par l'échéance du 1er décembre : le verdict de la plus influente des agences de notation financière internationales, Standard & Poor's, sur la dette de la France. Le coup de semonce du 28 avril 2023 sera-t-il suivi d'une deuxième sanction ? La dégradation de la note de la dette française par l'agence Fitch, de AA à AA-, avait secoué les pouvoirs publics. Mais sans conséquence sur les marchés.

Alors que Fitch a dégradé les États-Unis le 1er août, que l'environnement géopolitique s'est tendu avec le conflit au Proche-Orient et que les taux d'intérêt demeurent à un niveau élevé, le contexte n'est pas favorable. La France, avec une dette publique qui représente 111, 9 % du PIB au deuxième trimestre et a dépassé le seuil symbolique des 3 000 milliards d'euros, n'est pas en position de force : son endettement est le plus élevé des pays notés AA, où la médiane n'est que de... 48,4 %. Tandis que le chômage, qui recule depuis 2015 (hors pandémie), vient de remonter à 7,4 % de la population active. D'où le combat de Bruno Le Maire et de Thomas Cazenave pour assainir les finances publiques. De 4,9 % cette année, le déficit budgétaire devrait baisser à 4,4 % l'an prochain. Le tandem de Bercy peine à imposer une austérité relative aux autres ministres. Alors que les analystes de S&P ont déjà relevé « les risques liés à l'exécution des objectifs budgétaires » pour cause « d'absence de majorité absolue au Parlement ».

Dans cet océan d'inquiétudes, une bonne nouvelle surnage : la réindustrialisation se poursuit pas à pas avec l'annonce que devrait faire Emmanuel Macron jeudi d'un « important » investissement étranger du groupe pharmaceutique danois Novo Nordisk à Chartres (Eure-et-Loir).

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LA TRIBUNE DIMANCHE - Le projet de loi de finances pour 2024 arrive en discussion au Sénat, où LR a la majorité. Que leur demandez-vous ?

BRUNO LEMAIRE - Des propositions d'économies supplémentaires, pour nous aider à atteindre nos objectifs. Chacun doit prendre conscience de la nécessité de rétablir nos finances publiques. Nous sommes dans un monde nouveau, où l'argent est cher et où les taux d'intérêt sont élevés. Nous avons défini une trajectoire pour revenir sous les 3 % de déficit public en 2027 et accélérer ainsi le désendettement de la France. Je suis confiant. Il faut toujours parier sur le sens de la responsabilité des élus.

THOMAS CAZENAVE - J'attends de la cohérence. Les Républicains veulent le sérieux budgétaire. Or le Sénat a aggravé cette semaine le déficit de la Sécurité sociale de plus de 1 milliard d'euros. Nous devons faire comprendre à tout le monde que le « quoi qu'il en coûte », c'est réellement terminé. Même s'il est encore beaucoup dans les têtes.

C'est un message pour tous les parlementaires, y compris ceux
de votre camp ?

T.C. Oui, majorité comprise.

B.L.M. Nous nous adressons, au-delà, à tous les Français. C'est notre responsabilité, avec Thomas Cazenave, d'alerter sur la nécessité absolue de revenir à des finances publiques saines. Et donc de faire des choix. Oui, il faut continuer à investir dans l'éducation, dans la décarbonation de notre économie, dans la sécurité - notamment face au retour de la guerre en Europe. Mais cela implique de faire des économies ailleurs.

Tenez-vous vraiment vos objectifs ?
Le gouvernement souhaitait supprimer le prêt à taux zéro, pourtant maintenu. Et réfléchit à des franchises médicales, finalement abandonnées...

B.L.M. C'est faux ! Nous tenons tous les engagements que nous avons pris vis‑à-vis des Français, de nos partenaires européens et des marchés. Nous annonçons un déficit public à 4,9 % du PIB en 2023. Ce chiffre sera respecté. Les dépenses totales de l'État s'élèvent à 496 milliards d'euros en 2023. Elles diminueront à 491 milliards en 2024. Cela fait depuis 2015 qu'aucune baisse n'avait été enregistrée. Nous retirons les aides exceptionnelles liées à la période inflationniste. Un signe de notre détermination à tenir le cap. S'agissant des franchises, leur niveau n'a pas évolué depuis 2008, alors que la consommation de médicaments augmente fortement et que le reste à charge demeure le plus faible de tous les pays de l'OCDE. Il me paraît nécessaire et juste de les modifier, tout en protégeant ceux qui sont en affection de longue durée.

T.C. Nous confirmons nos objectifs d'économies fixés dans le budget pour 2024, à hauteur de 16 milliards d'euros. Et nous préparons d'ores et déjà les économies pour le budget 2025 - une anticipation inédite -, de 12 milliards d'euros. On s'y prend très tôt, pour respecter l'objectif d'un déficit réduit à 3,7 % du PIB en 2025, après 4,4 % en 2024.

Est-ce un message aux autres ministres ? Vous sentez-vous un peu seuls à Bercy, avec cette volonté de maîtriser les finances publiques ?

B.L.M. Comme nous, tous les ministres doivent contribuer au rétablissement des finances publiques et aux objectifs fixés par le président de la République et la ­Première ministre. Par ailleurs, depuis près de sept ans, j'ai toujours pu compter sur le soutien sans faille de la majorité. Nous devons continuer à faire bloc.

T.C. Avec la Première ministre, nous avons lancé le 16 novembre une nouvelle revue des dépenses, pour en examiner la pertinence et le coût. Il n'y aura pas d'immunité. Tous les ministres seront concernés. J'ai entendu que tous nos collègues comprennent l'objectif de redressement des finances publiques et souhaitent y être associés. Il y va de l'intérêt commun : sans maîtrise de nos finances publiques, nous ne pourrons pas continuer à financer notre modèle social, auquel je suis très attaché.

Où allez-vous trouver ces économies ?

T.C. Grâce aux revues de dépenses dont je viens de parler et aux réformes structurelles. Dans de multiples domaines, nous devons continuer les réformes structurelles pour rendre la dépense publique plus efficace, pour maîtriser les dépenses sans renoncer à l'ambition de service public. Les sujets ne manquent pas : le logement, une décentralisation plus claire, l'audiovisuel public, le maquis des aides sociales et de leurs modalités de versements... La transformation constitue, je crois, notre identité politique. C'est la feuille de route du président de la République depuis 2017. Enfin, il nous faut un État plus sobre. Repenser les achats publics, pour un gain de 500 millions d'euros l'an prochain. Et dans ce cadre, je veux porter une réforme ambitieuse de l'immobilier de l'État.

C'est‑à-dire ?

T.C. Nous voulons réduire de 25 % les surfaces occupées par l'Administration. C'est un vrai levier de sobriété, notamment compte tenu des nouvelles formes de travail. Le ratio des surfaces par agent public est aujourd'hui de 24 mètres carrés, très supérieur à celui du privé. Nous souhaitons le ramener à 16 mètres carrés. Cela peut aussi passer par des cessions ­immobilières.

Les aides aux entreprises pourraient-elles diminuer dans le cadre de cette revue des dépenses ?

T.C. Nous allons tout regarder. Qui distribue les aides, quelles sont-elles... Il y a un travail d'optimisation et de simplification à faire en la matière. Nous ne prendrons pas de mesures qui casseraient le dynamisme de la croissance et l'emploi, qui sont nos meilleurs alliés pour redresser les finances publiques !

B.L.M. Examiner tous les dispositifs en vigueur ne signifie pas renoncer à la politique de l'offre, favorable aux entreprises. C'est le fil directeur de notre politique. Il sera maintenu car il donne des résultats. Mais il faut simplifier les dispositifs et les optimiser. Les revues de dépenses doivent être justes et concerner toutes les politiques publiques.

Comment maintenir ce cap dans une conjoncture dégradée, avec un chômage en hausse et des taux d'intérêt plus élevés ?

B.L.M. Ne cédons pas à la sinistrose ambiante et ne noircissons pas les résultats de la France ! Ils sont solides. Nous avions prévu une croissance économique de 1 % en 2023 - ce sera bien le cas. Quand nous avions annoncé 1,4 % de croissance en 2024, tout le monde nous a critiqués. Or la Commission européenne vient de relever son estimation, désormais proche de la nôtre. Prenons un peu de recul : nous avons connu la crise économique la plus grave depuis 1929 et nous en sommes sortis avec un plan de relance de 100 milliards d'euros, d'une efficacité exceptionnelle. Nous avons connu une deuxième crise, inflationniste, la plus grave depuis les années 1970. Nous l'avons maîtrisée en deux ans, avec une inflation réduite de près de 6 % en début d'année à 4 % en octobre, et qui devrait diminuer encore, pour s'établir à 2,6 % en 2024. Dans ce même contexte, beaucoup de nos partenaires européens sont en difficulté, voire en récession.

L'objectif de 5 % de taux de chômage en 2027 est-il tenable ?

B.L.M. Pas à modèle social constant. Nous avons fait beaucoup pour passer de 9 % à 7 % de taux de chômage. Mais pour passer de 7 % à 5 %, nous devons faire des choix courageux. Cela passe par une réflexion sur notre modèle social, notamment l'assurance chômage. Tous les dispositifs d'indemnisation qui nourrissent le chômage des seniors doivent être revus. Sur le logement, il faut prendre des décisions fortes pour construire vite et bien. Sur les formations, idem. Elles doivent correspondre aux emplois disponibles - 500 000 restent non pourvus aujourd'hui. Une formation de qualité entraîne une meilleure qualification, dont dépend le niveau de salaire.

De nouvelles décisions sur l'emploi des seniors dans l'assurance chômage ne relèvent-elles pas des partenaires sociaux ?

B.L.M. Je constate que cette question est remise à plus tard dans l'accord Unedic. Je souhaite que les syndicats et le patronat puissent s'entendre, dans les mois à venir, pour mettre fin à des dispositifs d'indemnisation du chômage qui nourrissent les départs anticipés voire les licenciements et contribuent au chômage des seniors. Nous avons besoin des seniors, de leur talent, de leur qualité et de leur expérience.

La France emprunte sans difficulté. Pourquoi tirer la sonnette d'alarme ?

T.C. Regardez combien pèse la charge de la dette dans notre budget : plus de 40 milliards d'euros cette année. Et plus de 74 milliards en 2027 ! Cet argent pourrait être infiniment mieux utilisé pour nos services publics, la sécurité, la transition ­écologique...

Souhaitez-vous rassurer les agences de notation ?

B.L.M. Nous prenons nos décisions parce qu'elles sont bonnes pour la France et pour les Français. Nous voulons continuer à innover pour faire face aux enjeux des révolutions technologiques et climatiques. Et garantir la soutenabilité d'un modèle social auquel nous sommes attachés. En 1945, il y avait peu de prestations et beaucoup de cotisants. Soixante-dix ans plus tard, c'est l'inverse : beaucoup de prestations, moins de cotisants. Chacun peut comprendre que nous risquons de nous retrouver dans une impasse si nous n'avons pas le courage de transformer notre modèle social en profondeur. Tous ceux qui prétendent l'inverse préparent des jours difficiles pour notre pays, avec plus de dette, plus d'impôts et plus de chômage. Il n'y a pas de nation forte sans finances publiques bien tenues.

On a parfois l'impression d'un quinquennat encalminé. Les réformes sont-elles encore envisageables ?

B.L.M. Elles sont indispensables ! C'est le moment de vérité du quinquennat. Nous avons mis en place une transformation majeure avec la réforme des retraites. Elle était indispensable et courageuse. Mais elle a eu un coût politique important. Nous vivons en ce moment deux crises internationales, l'une avec la guerre en Ukraine, qu'il ne faut pas oublier, l'autre au Proche-Orient, avec des risques de déchirements intérieurs. La marche du monde n'obéit pas à notre rythme politique. La question, c'est de savoir si nous gérons ou bien si nous transformons la nation française pour qu'elle reste une puissance majeure. Dans des domaines clés, des transformations sont en cours : dans l'espace, avec le récent accord sur les lanceurs, qui garantit l'indépendance européenne ; dans l'énergie, comme l'illustre l'accord conclu avec EDF. Dans les trois prochaines années risquent de se jouer les trois prochaines décennies de la France.

Le niveau de pauvreté augmente. Comment l'enrayer ?

B.L.M. L'anxiété de nos concitoyens est compréhensible. Elle résulte en partie de la crainte d'un déclassement, lui aussi compréhensible. Nous lutterons contre ce sentiment en répondant aux attentes légitimes des Français. Et notamment en relevant le taux d'emploi - plus faible chez nous qu'ailleurs -, de 73 à 80 %. Car c'est le chômage qui crée la pauvreté : 34 % des chômeurs sont pauvres. Il faut redevenir une nation de production. Nous avons trop prêté attention à la consommation et pas assez à la production. Il faut miser sur des secteurs essentiels : l'intelligence artificielle, l'hydrogène vert, les éoliennes... Un moteur économique fort garantit la croissance, qui crée des emplois. C'est le modèle que je vise pour la France. n

Commentaires 29
à écrit le 20/11/2023 à 16:43
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Eh oui il faudrait supprimer des millions de pistes de fonctionnaires. Pour info je suis une retraitée du privé, pourquoi fire à chaque fois que c est la faute aux retraites. Veuve depuis des décennies, ayant travaillé et élève mon fils de 14 ans...

le 20/11/2023 à 20:20
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"et je n ai jamais touché quoi que ce soit de l état. Ma retraite je l ai payé aussi ." Petit cours gratuit d'économie : dans un système par répartition, les actifs paient pour les retraités et donc vous n'avez pas payé pour VOTRE retraite, mais pou...

à écrit le 20/11/2023 à 16:39
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Comment un tel sommet d'incompétence peut gagner autant d'argent? Une preuve de plus que les dés sont pipés et que nous vivons un régime de pseudo élites mais surement pas en démocratie Regardez moi dans le blanc des yeux , patron vous engageriez u...

à écrit le 20/11/2023 à 11:04
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C est bien joli de vouloir serrer les boulons mais il faut en avoir le courage. par ex le gouvernement annonce la fin du Pinel et la reduction du PTZ. Evidement le lobby des promoteurs et du BTP hurle et que fait le gouvernement... recul via augmenta...

à écrit le 20/11/2023 à 7:37
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Quand un pays est soumis au verdict d'une agence financière américaine, ce n'est plus qu'une province de cette fédération. La tentative de nous faire croire qu'il existe encore une alternative à la transformation forcée de la france est pathétique. C...

le 20/11/2023 à 9:55
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Ce sont justement leur "transformations" qui nous ont mené droit dans le mur ! Et ils se demandent s'ils doivent continuer sur le même chemin sans issue ? C'est effectivement pathétique !

le 20/11/2023 à 12:41
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la france a l'image des senateurs qui se drogue et qui font commerce de ces substances pour quel raison ne sont ils pas sous les verrous comment expliquer cette derive que la justice fait semblant de ne pas voir

le 20/11/2023 à 12:46
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@PAFO. C'est parfaitement ça 👍👏

à écrit le 19/11/2023 à 18:23
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N oubliez pas les centaines d"agences publiques, et les pseudo organismes de recherches qui ne produisent que des tonnes de dossier (la plupart du temps qui vont dans le sens de ce qui les faits vivre) et qui partent à la poubelle aussitôt sortis.

le 20/11/2023 à 11:06
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Meme si ca existe, c est pas la ou sont le gros des depenses. 50 % des depenses sont les prestations pour les retraités (pension et soins medicaux). Penser qu on va reduire les depenses en tapant sur 0.5 % des depenses est ridicule. Il faut mettre a ...

à écrit le 19/11/2023 à 16:12
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Ça fait des décennies qu’on leur dit que cela ne peut plus durer l’état nounou, il faut faire des coupes budgétaires massives comme d’autres pays savent le faire, mais le COURAGE que fait pas parti de leur ADN

le 20/11/2023 à 9:10
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Et pour cause, les bénéficiaires des plus gros gaspillages sont au choix les copains ou les plus fidèles électeurs des partis se succédant au pouvoir depuis les années 70...

à écrit le 19/11/2023 à 16:10
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Et, je comprends que le dogme de 'pas touche à la fiscalité des plus riches' est maintenu. Dès lors, et avec une telle contrainte, les solutions seront de fait, au mieux, infiniment sous-optimales. Infiniment insuffisantes. Infiniment médiocres. ...

à écrit le 19/11/2023 à 13:04
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Une dette dont ils sont responsables, artificiellement créée par les mesures covid. Une dette qui empêche à tout jamais la sortie de l’Europe, etc … Et si elle avait été volontaire pour fédérer à marche forcée cette superbe UE chère à notre président...

le 19/11/2023 à 14:10
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Parce que la France a elle toute seule aurait le pouvoir de "fédérer à marche forcée cette superbe UE" ?

à écrit le 19/11/2023 à 11:28
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Ô ben mince, oubliez les projections opérées y a quelques petits mois car elles sont déjà dépassées🤔 (décidément, avec toutes les bidouilles sur les chiffres du gouvernement, on ne sait plus à quel "saint" se vouer dans ce pays). Résultat : à en croi...

à écrit le 19/11/2023 à 11:20
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Et oui, avec l'interdiction des pays de l'UE de se financer auprès d'une banque centrale pour au contraire, être dans l'obligation de se financer auprès des marchés, ces derniers dictent leurs lois. Ce ne sont plus les électeurs qui décident de la po...

le 19/11/2023 à 11:37
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Avec la montagne de dettes publuques qui sont dans le bilan de la BCE et après 9 ans de taux proches ou inférieurs à zero cet argument n'est plus valable. Nous dépensons trop et mal et tout le monde s'en fiche: même Le Maire le dit.

à écrit le 19/11/2023 à 11:18
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@ commentaires précédents; vos idées et commentaires sont simplistes et dans les lieux communs: 1/ on ne manœuvré pas un état comme une entreprise car les objectifs , la taille, les enjeux, les volumes , les profils de populations , le timing ne s...

le 20/11/2023 à 9:16
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En fait, le fonds de commerce électoral de Macron/Le Maire est d'attiser la mégalomanie d'une génération de cadres partis en retraite avant que leur emploi ne soit supprimé, mais c'est là un électorat qui vieillit et rétrécit, ce qui fait que Macron ...

à écrit le 19/11/2023 à 11:03
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À croire que les p'tits lutins du Père Noël viennent de réaliser l'existence du marché OTC (Over The Counter) des obligations souveraines 🧙‍♂️alors même que ce gouvernement a parié sur le fait que les taux - pratiqués sur le comptoir - ne vont pas dé...

à écrit le 19/11/2023 à 9:49
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Je croirai en l'intégrité de nos élites quand elles décideront de se rémunérer "au résultat"; cela marche dans les entreprises; il n'y a pas de raison pour que cela ne marche pas dans le monde politique. Aussi bien au niveau local qu'au niveau nation...

le 19/11/2023 à 10:09
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"cela marche (mal( dans les entreprises" Donc bon...

le 19/11/2023 à 10:40
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Oui, ils devraient donner l'exemple en commençant par leurs rémunerations. Et par exemple pourquoi ne pas vendre l'Elysée ou le céder en bail pour 60 ans? Parce que ce que dit Thomas Cazenave sur l'immobilier public est juste mais il faut donner l'...

à écrit le 19/11/2023 à 9:37
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Il faut être bien faible d'avoir les jambes qui tremblent en attendant l'annonce d'une vulgaire agence de notation financière d'abord et avant tout exposant le véritable et unique problème.

à écrit le 19/11/2023 à 8:10
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Gérer= administrer= fonctionnaire= aucune valeur ajoutée positive Transformer=peu de valeur ajoutée= faible effort de formation=énormes investissements Créer=grande valeur ajoutée= énorme effort d'éducation et de formation Urgence: arrêter de fair...

le 19/11/2023 à 10:15
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@ jkn. Bien vu.Concernant la formation,la France a besoin d’ingénieurs,de techniciens et de beaucoup,mais alors beaucoup moins d ´étudiants en psychologie,sociologie ,etc qui occupent des milliers d’enseignants qui ne savent faire que ça.

le 20/11/2023 à 9:05
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En fait, on forme aussi trop d'ingénieurs, ce qui permet aux entreprises de les gérer comme de la chair à canon.. En fait, il y a trop de jeunes, puis aussi trop de retraités, trop de réfugiés... trop d'humains en fait...

le 20/11/2023 à 11:38
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J'ajouterais que dans les économies avancées, le problème n'est pas tant de produire que de vendre... Ce n'est pas un hasard si les élèves des meilleurs écoles d'ingénieurs se voient plutôt traders ou consultants chez McKinsey que dans des emplois de...

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