
Bien que la reprise semble pointer le bout de son nez, en témoigne la relative solidité de la consommation des ménages, les défaillances d'entreprises continuent de progresser. A un rythme élevé. Elles ont bondi de 7,6% au premier trimestre sur un an. Plus grave, elles ne sont pas compensées par les créations d'entreprises, en hausse de seulement 0,7% sur la même période.
66.000 emplois menacés
Précisément, de janvier à mars 2015, quelque 18.134 entreprises ont ainsi été placées en procédure de sauvegarde, de redressement ou de liquidation judiciaire contre 16.858 un an plus tôt, révèle le cabinet Altares dans une étude publiée jeudi. Selon le document, le nombre d'emplois menacés dépasse 66.000, au plus haut depuis 2009. Cette année-là, les défaillances d'entreprises avaient augmenté de 11%, plus de 63.000 jugements d'ouverture de procédures étant été prononcés.
"La consommation des ménages reprend des couleurs, le climat des affaires s'améliore, les conditions de crédit s'assouplissent, les clignotants passent progressivement au vert... Pourtant l'économie réelle patine encore sévèrement", commente dans le communiqué Thierry Millon, directeur des études Altares.
Les PME de plus de 50 salariés "emboîtent prudemment le pas de la reprise", mais "les PME plus modestes ont encore une activité irrégulière et insuffisante. Conséquence, 800 PME de 10 à 19 salariés (+12%) et 350 de 20 à 49 salariés (+26%) ont déposé le bilan ce premier trimestre 2015", est-il rapporté.
Les défaillances d'entreprises d'un seul salarié explosent de 54% tandis que celles de deux salariés augmentent de 8%. "Le premier emploi est une charge financière que beaucoup d'entrepreneurs en panne d'activité semblent ne plus pouvoir assumer", avance Altares.
Les micro-entrepreneurs en tête des créations d'entreprises
Du côté des créations d'entreprises, l'Insee publie un chiffre en hausse de 0,7% sur l'année, (+3,5% hors entreprises individuelles). 49,9% des créations enregistrées sur les douze derniers mois étaient des demandes d'immatriculations de micro-entrepreneurs, précise l'institut.
Au mois de mars, le nombre de créations a augmenté de 1,8% en mars après une hausse de la même ampleur le mois précédent, pour s'élever à 44.557. En excluant les micro-entrepreneurs (ex-auto-entrepreneurs), elles affichent une hausse plus limitée, de 1,3% à 24.321 unités.
Mais sur les trois mois à fin mars, en données brutes, le nombre de créations a diminué de 4,6% (+0,4% hors entreprises individuelles) par rapport à la même période de 2014, la construction et le commerce étant à nouveau les secteurs qui ont le plus contribué à cette baisse.
(Avec AFP et Reuters)
Ou alors il manque le nombre de création sur le 1er trimestre?
Dans les défaillances, quel est la part des auto entrepreneurs?
Ce même rapport prouve 1) que l'euro est depuis sa création un frein à la croissance et 2) que les mesures de flexibilisation du marché du travail ont une efficacité zéro et même, font baisser la croissance potentielle ! http://russeurope.hypotheses.org/3736#_ftn6
Pourtant, impossible dans notre pays de remettre en cause les dogmes qui conduisent aux lois Macron, aux " programmes de stabilisation" et autres absurdités imposées par l'Europe.
La France n'a que faire d'une monnaie unique. Elle n'a que faire des directives de Bruxelles. Ces gens là sont, au mieux, des incompétents. La France a besoin de retrouver sa souveraineté, une vraie démocratie et un état au service de l'intérêt général. C'est le but que se fixe l'Union Populaire Républicaine ( UPR ) depuis 2007.
l'union européenne va concurrencer l’Asie en pratiquant une baisse du niveau de vie, pour arriver à parité avec l'Asie.
il évident que le problème est la dette qui ne sera jamais remboursé, par personnes d'ailleurs les impôts ne peuvent qu'augmenter et la consommation que baisser, je parle pas de l'immigration de 200.000 entrées avec un chômage de masse enfin bon continuez à voter umps on sait que la France sera dans la situation grecque dans 2 ou 3ans avec une guerre civile en plus
Je peux comprendre le système US quant au QE, car leur système de pension (retraite) est basé sur les actions, plus impression de monnaie. En faisant monter les actions donc les portefeuilles des retraités, cela maintient le financement! mais en C.E. ce QE ne peut s'appliquer (globalement) car les sommes versées par le privé ont été dilapidées par les Etats. et le risque à moyen terme est une inflation violente qui ne pourra pas être contenue.
Et pour un peu plus de chômage en dehors des défaillances il y a pas mal de plans sociaux à venir dont les derniers chez TOTAL, DIM et bientôt en plus grand nombre la SNCM quel que soit le repreneur.
parce que dans les pays liberaux, il y a des faillites, mais il y a bcp de creation derriere...
da svidania, tavarich !
de formation d'apprenti, disparition de compétence...ca va aller vite et cette casse se paiera cher!
Arrêtez de vous plaindre et de tirer tout le monde vers le bas et réclamez quelque chose de juste comme la baisse des cotisations sociales pour TOUS les entrepreneurs.
Effectivement, à titre d'exemple, pour GEODIS-Calberson (filiale SNCF), Heppner, DB-Schenker, ou encore Mazet, la disparition de Mory sur le marché du transport national et intenational va permettre "d'emboiter prudemment le pas de la reprise", au moins pendant quelques temps, jusqu'à ce qu'il n'y ait plus de concurrent "plantable" dont on peut récupérer les clients gratuitement.
Ou plus de clients...
L'économie française ne crée plus de richesses.
Au mieux, elle les redistribue.
Ce n'est pas un système pérenne.
Pour le cabinet Altares, la consommation des ménages ne fait donc pas partie de l'économie réelle...à moins que la "reprise de couleurs" de celle-ci ne soit due qu'à :
- la hausse du prix des balles de golf
- les hausses annuelles systématiques des dépenses "obligatoires" : assurances, énergie, transports publics, etc....bref, tout ce qu'on appelle "services" et qui sont les seuls dont les prix augmentent.
Pour Altares : au premier trimestre, il n'y a eu principalement que deux catégories d'entreprises. Celles qui ont "planté", et celles qui ont failli le faire avec des baisses de CA de l'ordre 15% à 30% sur N-1.
sinon, vous aurez remarque que ca colle avec ce que je vous poste comme commentaires au quotidien ;-)))))))
la bonne nouvelle c'est que ca n'interesse de toute facon plus personne de se sortir les doigts ;-)))