Les PME franciliennes ont été les plus touchées par la crise en 2020

Ce sont les petites et moyennes entreprises parisiennes qui ont le plus souffert, avec une baisse de chiffre d'affaires atteignant 17,7%, selon l'étude de l'ordre des experts comptables et le Crocis. La chute se chiffre même à 46,8% dans le secteur hébergement-restauration.
(Crédits : Reuters)

Les PME d'Ile-de-France ont subi une chute de 13,1% leur chiffre d'affaires en 2020, ce qui en fait les plus affectées par la crise du Covid-19, après celles de Corse (-14,1%), selon un baromètre publié mardi.

Au sein de la région capitale, ce sont les PME parisiennes qui ont le plus souffert avec une baisse de chiffre d'affaires atteignant 17,7%, contre 10% environ pour les autres départements franciliens, précise l'étude réalisée par l'ordre des experts comptables d'Ile-de-France et le Crocis, l'observatoire de la Chambre de commerce et d'industrie régionale.

Sans surprise, la chute du chiffre d'affaires atteint 46,8% dans le secteur hébergement-restauration, de loin le plus lourdement impacté par la crise sanitaire et l'effondrement du tourisme international, selon les données des experts comptables qui ont compilé les déclarations sociales et fiscales de leurs clients.

200 milliards d'aides pour survivre, et après ?

Dans le commerce, la baisse d'activité n'a été que de 5,9%, contre 13,1% dans l'industrie manufacturière, 9,5% dans le bâtiment et 16% dans le secteur transport et entreposage.

Au cours de l'année, la perte de chiffre d'affaires des PME franciliennes par rapport à la même période de 2019 a été maximale au printemps avec 23,9%. Aux troisième et quatrième trimestres, elle était contenue à 7,9% puis 10,6%, respectivement.

Après la Corse et l'Ile-de-France, les régions où les PME ont été les plus affectées par la crise sont le Grand-Est, avec 8,7% de perte de chiffre d'affaires et Provence-Alpes-Côte d'Azur (8,4%).

Tandis que les aides aux entreprises ont mobilisé 200 milliards d'euros en 2020, la question de la situation de ces entreprises se pose, lorsque ces subventions seront coupées.

Lire aussi : « C'est fin 2021 et en 2022 que le poids de la crise va vraiment se sentir » (Philippe Grabli, Oneida Associé)

Commentaire 1
à écrit le 15/05/2021 à 20:39
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Pauvres petits parigots, c'est vrai quand dehors de Paris on ne souffre pas de la situation... Rien que la zone des 10 km beaucoup en campagne était obligé de faire une attestation souvent sans savoir quoi cocher pour aller poster une lettre ou achet...

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