Présidentielle 2017 : Hamon, Dupont-Aignan et Arthaud passent le cut

Après François Fillon, dont les 500 parrainages sont assurés depuis le 1er mars, quatre autres candidats ont franchi la barre symbolique permettant l'accès au premier tour de la présidentielle. Pour Philippe Poutou, en revanche, la mission semble compliquée.
La candidate de Lutte ouvrière Nathalie Arthaud lors d'une manifestation contre la loi Travail, le 26 mai 2016.

Cinq candidats à la présidentielle ont d'ores et déjà recueilli au moins 500 parrainages d'élus, le minimum requis pour concourir, selon le décompte publié mardi par le Conseil constitutionnel. A François Fillon (1.789), qui avait déjà ses signatures, s'ajoutent Emmanuel Macron (1.074), le socialiste Benoît Hamon (1.039), le souverainiste Nicolas Dupont-Aignan (559) et Nathalie Arthaud, de Lutte ouvrière (557).

Lire aussi : Pourquoi la réforme des 500 parrainages suscite des inquiétudes

Ces cinq prétendants remplissent les deux autres critères pour être qualifiés : que les parrainages proviennent d'au moins 30 départements ou collectivités d'outre-mer et que 50 au maximum émanent d'un même département.

Alain Juppé continue d'engranger les signatures

A dix jours de la fin de la période du recueil des formulaires, deux autres candidats sont proches du but, la présidente du Front national Marine Le Pen (483) et François Asselineau, du parti Union Populaire Républicaine (480). Jean-Luc Mélenchon, candidat de La France insoumise, en a pour le moment collecté 356. La candidature avortée d'Alain Juppé, qui a renoncé lundi à prendre la relève de François Fillon, a été parrainée par 242 élus. En revanche, le candidat du NPA Philippe Poutou, candidat en 2012, est en difficulté : au 7 mars, l'ouvrier de l'usine Ford de Blanquefort n'a rassemblé que 197 signatures.

(Avec Reuters)

Commentaire 1
à écrit le 08/03/2017 à 17:42
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Tiens mon commentaire n'est pas passé.. L'Oligarchie ne veut pas que le parti le plus enclin à générer une belle société, le NPA, se présente. Ces deux nouvelles lois qui handicapent les petits partis sont honteuses.

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