Réforme des retraites : la CGT a coupé l’équivalent de 3 réacteurs nucléaires cette nuit

La CGT, très active dans la lutte contre le projet gouvernemental de réforme des retraites, a annoncé avoir organisé une opération de baisse de production d’électricité cette nuit. Les grévistes ont diminué la production de 3.000 mégawatts, soit l’équivalent de trois centrales nucléaires, pendant quelques heures.
Les grévistes d'EDF ont fait baisser la production de 3.000 mégawatts cette nuit pour faire pression sur le gouvernement.
Les grévistes d'EDF ont fait baisser la production de 3.000 mégawatts cette nuit pour faire pression sur le gouvernement. (Crédits : ERIC GAILLARD)

Décidément, les syndicats donnent tout ce qu'ils ont pour tenter de faire reculer le gouvernement. Pour afficher leur mécontentement face au projet de réforme des retraites qui est soumise au vote au Parlement ces prochaines semaines, les grévistes d'EDF ont occasionné dans la nuit de lundi à mardi des baisses de charges dans les centrales électriques de « près de 3.000 MW », soit l'équivalent de trois réacteurs nucléaires, mais sans provoquer de coupures, a-t-on appris auprès de la CGT et du site internet d'EDF.

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Plusieurs centrales nucléaires, mais également la centrale à charbon de Cordemais (Loire-Atlantique) ou la centrale thermique de Martigues (Bouches-du-Rhône) étaient touchées par ce mouvement qui n'avait « aucun impact » pour les usagers mais affectait « les échanges commerciaux » d'énergie, selon Fabrice Coudour, secrétaire fédéral de la FNME-CGT.

Le « plan de bataille »  de la CGT

Dans un communiqué du 17 janvier, la CGT a annoncé qu'elle appliquerait « un plan de bataille » et que ses syndicats « ne s'interdiront rien dans cette lutte sans doute historique (...) l'énergie sera un des outils de lutte pour gagner le retrait de la réforme ». La baisse drastique de production d'électricité semble donc planifiée et coordonnée par la confédération syndicale, dans le but de mettre la pression sur le gouvernement et de l'amener à faire marche arrière sur le projet de loi sur réforme des retraites actuellement sur la table de la commission des Affaires sociales, avant le débat à l'Assemblée nationale.

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Le 16 janvier, Sébastien Menesplier, secrétaire général de la CGT des mines et de l'énergie (FNME-CGT) avait déjà brandi l'arme des coupures d'énergie. Il avait alors expliqué que le syndicat envisageait des coupures ciblées contre les permanences des élus qui soutiennent le projet qui veut passer l'âge légal de départ à la retraite de 62 à 64 ans et l'augmentation des durées de cotisation. « On va aller voir ceux qui veulent la réforme, qui la soutiennent, ceux-là on va s'occuper d'eux. On va aller les voir dans leurs permanences, on va aller discuter avec eux, et puis si d'aventure ils ne comprennent pas le monde du travail on les ciblera dans les coupures qu'on saura organiser », avait-il déclaré lors d'une rencontre au siège de la CGT à Montreuil.

La mobilisation dans le secteur de l'énergie contre le projet gouvernemental de réforme des retraites avait marqué le pas ce week-end. I« l est possible que les initiatives soient moins nombreuses », a indiqué vendredi Claude Martin, secrétaire fédéral de la FNME-CGT, selon lequel, dans ce « marathon » de la contestation, « la priorité est de réussir à nouveau le mardi 31 journée nationale de mobilisation interprofessionnelle, avec un maximum de monde en grève et dans la rue. »

(Avec AFP)

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Commentaires 8
à écrit le 31/01/2023 à 23:59
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Toujours délicieusement drôle de lire ce genre d'information. Cela représente 5% de la production nucléaire totale et la demande baisse naturellement la nuit.....En bref, il ne s'est rien passé....

à écrit le 31/01/2023 à 15:05
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Bonjour, Comment leur donner tort quand je vois le nombre de copains n'ayant même pas fêté leurs 60 ans. Ma classe de certif au moins 1 sur 2. Un exemple récent,notre équipe de maintenance. Boulot très moyennement pénible, on étaient 12 on en a pe...

à écrit le 31/01/2023 à 12:17
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Licenciement pour faute lourde, immédiatement... Et on ne joue pas avec le nucléaire !

à écrit le 31/01/2023 à 11:55
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La fonction publique et territoriale comme les entreprises "publics" champion mondial des grèves en tête la SNCF, de la plus faible productivité, de l'absentéisme culturel avec à tête l'éducation nationale, CHU malgré leur privilèges sécurité de l'em...

à écrit le 31/01/2023 à 10:41
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Si ce n'est pas du terrorisme pur et dur? les familles, pères-mères, enfants et grands-parents de ces (très) chers chefs du syndicalisme de France sont-elles menacées de la même manière? ou c'est la prochaine étape lorsqu'íls se détruirons entre eux ...

à écrit le 31/01/2023 à 9:46
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Il en faut plus pour faire grelotter les bobos écolos anti-nucléaires : encore un truc de la CGT qui ne sert à rien.

à écrit le 31/01/2023 à 9:45
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Le syndicalisme doit se réinventer, s'il veut continuer à exister. Les grands rassemblements, défilés et grèves sont d'un autre âge. Les socialistes et communistes sont "out" ils étaient les courroies de transmission d'un mouvement syndical désorma...

à écrit le 31/01/2023 à 9:34
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afin d'etre de gauche, donc hyper bienveillant, je propose qu'on leur envoie la Tcheka, qui est bienveillante car de gauche, a 3.00 du matin pour s'occuper des cgtistes, en leur disant ' tu es un ennemi du peuple'

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