Réforme du Code du travail : une mobilisation moins importante

La nouvelle journée d'action, organisée par la CGT, Solidaires, la FSU et l'Unef a rassemblé moins de personnes que le 12 septembre dernier. Les autres instances dirigeants syndicales n'avaient pas rejoint le mouvement.
Philippe Martinez, le secrétaire général de la CGT, s'est félicité de la journée d'action dont son syndicat est à l'origine avec Solidaires, la FSU et l'Unef.

"Ça va péter", "cheminots en colère", "qui sème la misère, récolte la colère"... Les slogans étaient nombreux encore ce jeudi 21 septembre, lors de la nouvelle manifestation contre la réforme du Code du travail. Dans les rues, ils étaient plusieurs milliers de personnes - 16.000 à Paris, selon la préfecture de police et  55.000 selon les syndicats organisateurs - et autant que lors de la première journée de mobilisation en France - soit entre 223.000 et 500.000 - selon Philippe Martinez. (Les chiffres nationaux de la préfecture de police ne sont pas encore connus, ndlr.)

 > Lire aussi : Réforme du Code du travail : que contiennent les ordonnances ?

Le secrétaire général de la CGT s'est félicité de la journée d'action dont son syndicat est à l'origine avec Solidaires, la FSU et l'Unef. Le "niveau de mobilisation est équivalent à la semaine dernière. Il y a beaucoup plus de débrayages dans les entreprises", a-t-il noté, assurant que "plusieurs milliers d'arrêts de travail" avaient été déposés.

Un appel à une mobilisation plus importante et plus "unie"

Philippe Martinez n'a pas donné de date pour une éventuelle nouvelle mobilisation, souhaitant en discuter avec les autres confédérations mais la CGT a d'ores et déjà appelé les autres syndicats à se joindre à la contestation dans le but de faire reculer le gouvernement.

Ce jeudi, les instances dirigeantes de FO, la CFDT, la CFTC et la CFE-CGC n'ont, en effet, pas appelé à rejoindre le mouvement, comme lors de la journée d'action précédente.

(Crédits : AFP TV/ Digiteka)

"Ce qu'on souhaite à la CGT, c'est que ce qu'on voit dans la rue, dans les entreprises, c'est-à-dire des syndicats qui sont unis, ça puisse se concrétiser au niveau des confédérations", a déclaré le numéro un de la CGT, en tête de cortège à Paris, souhaitant que le mouvement soit "encore plus fort dans les semaines à venir".

Une cinquantaine d'unions départementales et huit fédérations de Force ouvrière devraient rejoindre les cortèges selon la CGT, ainsi que certaines fédérations de la CFE-CGC.

D'autre part, les retraités ont appelé à une manifestation contre la hausse de la CSG le 28 septembre, et les fonctionnaires le 10 octobre. A partir du 25 septembre, ce sont les routiers qui prévoient des blocages, notamment dans des dépôts de carburant.

Nouvelle manifestation, ce samedi 23

Dans les rangs des manifestants, on a pu apercevoir le secrétaire national du Parti communiste, Pierre Laurent qui n'a pas manqué de mettre en avant la présence de "salariés venus de confédérations très différentes et qui sont en train de montrer que la très grande majorité des syndiqués de tous les syndicats sont opposés aux ordonnances".

Eric Beynel, porte-parole de Solidaires, qui marchait également dans le carré de tête, a de son côté mis en avant un "élargissement" de la mobilisation par la base, notamment chez les syndicats dont les centrales n'appellent pas à manifester, "comme l'Unsa, la CFDT ou la CFE-CGC".

Autre tête d'affiche, le leader de La France Insoumise, Jean-Luc Mélenchon qui était également présent. Il a estimé qu'il ne s'agissait que du début de la mobilisation, rappelant qu'une nouvelle journée d'action était prévue samedi 23 septembre à Paris, un rassemblement contre "le coup d'Etat social" d'Emmanuel Macron, selon lui.

 (avec agences)

Commentaires 6
à écrit le 22/09/2017 à 16:52
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les reformes du code du travail :a la cataz vont faire repartir le chomage a la hausse, si les travailleurs ne réagissent pas ils non pas finie de soufrir pendant aux moins 5 ans???

à écrit le 22/09/2017 à 9:56
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le code du travail va faire baisser le chômage ; vous rêver !!!!!!!

à écrit le 22/09/2017 à 8:35
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Dur dur ! : il va falloir relativiser l'horrible injustice de la nouvelle loi Travail, et la légitime colère du peuple français en révolte contre un gouvernement à la solde des banquiers. Où va le monde ?

à écrit le 21/09/2017 à 23:13
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"La nouvelle journée d'action, organisée par la CGT, Solidaires, la FSU et l'Unef a rassemblé moins de personnes que le 12 septembre dernier." Quels sont les éléments factuels qui vous autorisent à écrire, ou à dire cela, comme nombre de médias ce s...

à écrit le 21/09/2017 à 20:01
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C'est normal , Macron considère qu'il a été élu sur son programme. Une analyse un peu courte qui pourrait lui donner quelques soucis dans les mois à venir. Objectivement, Macron est devenu président par rejet du FN comme Chirac auparavant.

le 21/09/2017 à 23:14
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