
Après Emmanuel Macron, puis Edouard Philippe, c'est au tour de la ministre du Travail Muriel Penicaud de recevoir, lors d'entretiens bilatéraux l'ensemble des organisations patronales et syndicales sur l'Acte II des réformes sociales. Mais, particularité, ce 24 octobre, comme convenu, les organisations syndicales se retrouveront dans la soirée pour décider d'une éventuelle action commune dans la rue pour peser sur le contenu des réformes, notamment sur l'assurance chômage.
Donc, après Laurent Berger, numéro un de la CFDT reçu vendredi dernier, c'est le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez qui a ouvert le bal des rencontres ce 24 octobre. Selon lui, si la réforme de la formation professionnelle et celle de l'apprentissage - qui fait plutôt consensus - ont bien été évoquées, il n'a, en revanche, pas été question de l'assurance chômage. Ce qu'a confirmé à son tour Jean-Claude Mailly (FO) en sortant de son rendez-vous :
« Je confirme que cela n'est pas encore cadré du côté gouvernemental, à la fois sur la gouvernance, la manière de traiter la question des indépendants ou des démissionnaires. »
Edouard Phillipe va fixer la méthode et le calendrier
François Asselin (CPME), François Hommeril (CFE-CGC) et Alain Griset (U2P) seront encore reçus ce mardi 24 octobre. Le président du Medef Pierre Gattaz a lui rendez-vous mercredi 25 octobre dans la matinée. Puis, dans l'après-midi, Edouard Philippe et plusieurs autres ministres du gouvernement annonceront officiellement la « feuille de route » des futures réformes sociales, c'est-à-dire la méthode retenue ainsi que le calendrier.
On sait déjà, à la suite des rencontres de la semaine dernière, notamment avec le Premier ministre que, a priori, il y aurait une « vraie négociation » interprofessionnelle sur la formation, une « concertation »pour l'apprentissage et, en premier lieu, une « réunion multilatérale » sur l'assurance chômage comme le réclamaient les syndicats, notamment la CFDT. En revanche, on ne sait pas encore exactement, à l'issue de cette réunion multilatérale, la forme que prendra in fine la concertation sur l'assurance chômage, le dossier de loin le plus périlleux. Même si Jean-Claude Mailly a déclaré avoir eu l'assurance du président de la République et du Premier ministre que les droits et la durée d'indemnisation des salariés licenciés ne seront pas affectés.
Sur la formation professionnelle, conformément à la loi Larcher de 2007, les partenaires sociaux devraient recevoir, durant la première semaine du mois de novembre, la lettre de cadrage du gouvernement précisant les orientations souhaitées de la réforme. Ensuite, les organisations patronales et syndicales devraient avoir jusqu'au mois d'avril 2018 pour négocier. Puis un projet de loi serait rédigé, reprenant à la fois les mesures arrêtées sur l'assurance chômage, la formation professionnelle et l'apprentissage avec l'espoir du gouvernement de le faire voter durant l'été 2018, pour une application au 1er janvier 2019.
(Avec AFP)
Pour le moment nos gouvernants ne semblent pas disposés à s'aventurer à reformer la fonction publique, certains fonctionnaires ayant acquis une forme d’immunité, confortée par les syndicats qui y sont deux fois plus présents (étude Dares 2016-025) et sont prêts à tout pour défendre leurs propres intérêts. On parle de syndicalisme de service et les constats de corporatisme, clientélisme, voire des comportements moins reluisants, mais heureusement ce n’est pas le cas pour la majorité.
Attention de ne pas rester à l’ère de la préhistoire en caricaturant à peine, d’un point de vue d’analyse anthropologique des us et coutumes, l’une des évolutions majeures du néolithique a vu les « agriculteurs-éleveurs, producteurs » remplacer les « chasseurs cueilleurs ».
On a parfois l’impression que des « chasseurs cueilleurs » n’ont pas envie de devenir producteurs et qu’ils préfèrent rester à l’ère Mésolithique, sans s’occuper de savoir si les ressources sont épuisées ou pas.
A propos des ressources on peut aussi se demander si l’on n’a pas basculé dans l’ère des « chasseurs prédateurs » qui pillent les récoltes.
A défaut de reformes égalitaires on risque de sombrer dans le national-socialisme, qui pour rappel a détruit tous les syndicats entre 1933 et 1945.
En recherchant l’historique des liens entre politique et syndicats, il y a de nombreux articles sur le sujet, par exemple :
- « La résistance du mouvement ouvrier et des syndicats allemands entre 1933 et 1945 » écrit par Fréderic Fraud suite à une exposition CIDEM http://www.cidem.org/
Cela conforte le fait que la classe ouvrière a combattu le nazisme et je présume que c’est à cela que M. Mélenchon faisait allusion en parlant de la « rue ».
Donnez-nous la liste des taxes supplémentaires ça ira plus vite !
en même temps
Pour résumer en quelques mots la méthode Macron, l'on peut naturellement la qualifier de extrêmement mensongère, un brin mafieuse, très bordélique, conforme à ce que l'on nous ont habité les fainéants de l'ENA.
à eux deux, les désordres sociétaux et économique
Vous dénoncez les méthodes que vous pratiquez avec vos affirmations gratuites. De plus vous affichez une forte tendance à la calomnie.
Affichez un peu de rigueur si vous voulez convaincre.
Il a décidé de taxer les retraités et les fonctionnaires et de supprimer l'ISF pour les actionnaires.
Regardez autour de vous. Le monde , la société sont beaucoup plus complexes que vous ne les caricaturez.
Lors de son intervention du 31 mars sur le plateau de LCI, François Asselineau soulignait que les autres candidats persistaient à ne jamais aborder ce sujet. Il en fut de même lors du grand débat du 4 avril entre les 11 candidats.
Certains commentateurs se sont au mieux contentés de prétendre que ce rapport ne comporte que des « recommandations », et que les gouvernements seraient donc libres de s’y soustraire. Ainsi, dans l’émission Écorama du 20 mars dernier, un soi-disant économiste et directeur de l’OFCE a prétendu à propos de ce rapport qu’il « n’en a pas connaissance », pour ensuite expliquer que ce ne sont que des recommandations, et de conclure de façon hallucinante (à 10 min 20) que « le reproche des souverainistes, ce n’est pas tellement que la France est aux ordres de Bruxelles, mais c’est que Bruxelles n’exerce pas suffisamment son souverainisme européen » !…
https://www.upr.fr/actualite/europe/gope-nos-gouvernements-subordonnes-a-commission-europeenne-preuve
Sortez des comportements moutonniers...
Au vu de votre raisonnement il serait plus judicieux de demander l'augmentation des droits du privé plutôt que la baisse des droits du public.
On voit pour qui vous roulez vous hein et c'est épuisant toutes ces messes néolibérales insipides et stupides qu'il faudrait se taper, ça devient lourd.
Et si jamais les fonctionnaires jouissaient de quelque avantage exclusif, ils le doivent probablement à leur mobilisation. Ils se sont certainement organisés et battus pour l'obtenir. Rien ne tombe du ciel dans ce bas monde.
Là aussi qu'attendez-vous? Au lieu de vomir votre haine, organisez-vous, bougez-vous.
Aux européennes ils vont se faire exploser les lrem.