Le ministre de l'Economie et des Finances Bruno Le Maire a relativisé le nouveau remaniement du gouvernement prévu pour le début de la semaine, comme quelque chose de "banal", lors de l'émission Le Grand Rendez-Vous sur Europe 1.

"Des ministres qui arrivent, d'autres qui partent, c'est banal, cela fait partie de la vie politique", a estimé M. Le Maire, lors de cette émission organisée avec Les Echos et CNews, en soulignant que "la seule chose qui compte c'est de ne pas dévier de notre cap".

"On peut donner plus de souffle mais dans la même direction", a-t-il poursuivi en recommandant de ne surtout pas changer de cap, ce qui "serait la pire erreur de toutes".

Hulot, Collomb... juste des "incidents de parcours"

Les démissions de ministres de la première année de mandat du président Macron ne sont pour lui que "des incidents de parcours". "La vie politique, c'est très dur", a-t-il souligné, affirmant qu'il avait de son côté "le même enthousiasme et la même détermination qu'il y a 14 mois".

Il y a des ministres "totalement engagés dans leur action" qui mettent en oeuvre des "progrès très importants" pour la société française, a-t-il estimé, citant la ministre du Travail Muriel Pénicaud ou le ministre de l'Education Jean-Michel Blanquer.

Dépolitisation de l'événement

Par ailleurs, "le chômage baisse, les comptes publics sont tenus, la croissance est en train de revenir à la fin de cette année", a-t-il estimé.

A propos du départ du ministre de l'Intérieur, pour achever de dépolitiser l'événement, il a souligné que Gérard Collomb avait "d'autres amours" et que "Lyon est son premier amour". Ce sont "des choix personnels", a-t-il estimé.

(Avec AFP)