Sécurité : 91.000 hommes déployés sur le territoire pour Noël

La France est à nouveau sous haute surveillance en ce week-end de Noël. Les services français n'ont en revanche pas recueilli "d'éléments formels" concernant des menaces pesant sur les festivités de fin d'année.
L'an dernier, un mois après les attentats du 13 novembre à Paris et Saint-Denis, quelque 120.000 policiers, gendarmes et militaires avaient été mobilisés les 24 et 25 décembre pour assurer la sécurité des festivités.

Pour la seconde année consécutive, les célébrations de Noël en France se déroulent sous haute surveillance, avec plus de 91.000 membres des forces de sécurité déployés sur le territoire ce week-end, dans un contexte de menace terroriste qui reste "très élevée".

La France est sur le qui-vive sécuritaire depuis la série d'attentats djihadistes qui ont fait, depuis janvier 2015, plus de 230 morts et des centaines de blessés. La tension est encore montée d'un cran cette semaine après l'attaque au camion-bélier contre un marché de Noël de Berlin qui a été revendiquée par l'organisation Etat islamique.

"Nos services de renseignement analysent quotidiennement l'état de la menace", indique le directeur général de la police nationale (DGPN), Jean-Marc Falcone, dans une interview au Journal du Dimanche. "Depuis plusieurs mois, celle-ci reste très élevée, en France comme dans les pays européens qui participent à la coalition" de lutte contre l'Etat islamique.

Pour autant, poursuit-il, les services français n'ont pas recueilli "d'éléments formels" concernant des menaces pesant sur les festivités de fin d'année.

Des moyens augmentés pour les messes de Noël les plus fréquentées

"Mais les fêtes de Noël ont une dimension à la fois religieuse et festive, c'est-à-dire qu'elles présentent une dimension symbolique et en même temps qu'elles occasionnent de grands rassemblements. Il y a donc évidemment un risque", estime le chef de la police.

Actuellement 2.391 sites chrétiens, dont 1.117 en Ile-de-France, font l'objet d'une surveillance particulière, selon Le Figaro, qui fait état d'un chiffre multiplié par deux en un an. "Pour les messes de Noël les plus fréquentées, identifiées dans certaines grandes villes, nous aurons non seulement une présence policière, mais une capacité de riposte quasi immédiate", assure Jean-Marc Falcone.

L'an dernier, un mois après les attentats du 13 novembre à Paris et Saint-Denis, quelque 120.000 policiers, gendarmes et militaires avaient été mobilisés les 24 et 25 décembre pour assurer la sécurité des festivités.

(avec Reuters)

Commentaires 3
à écrit le 26/12/2016 à 12:47
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Il faut être vigilant mais là, nous tombons dans la paranoïa, l'hystérie modèle USA. Sachons raison garder.

à écrit le 26/12/2016 à 0:34
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Et dire que nous devrions envoyer la facture à l'otan...

à écrit le 25/12/2016 à 19:17
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Mobilisation générale afin que les gens consomment normalement, ya des priorités.

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