Une commission scientifique pour soutenir les familles

À la demande d’Aurore Bergé, 25 experts vont plancher pendant 6 mois sur la parentalité.
Pauline Delassus
Une spécialiste de l'adolescence soutient les familles.
Une spécialiste de l'adolescence soutient les familles. (Crédits : © Shutterstock)

Ils seront vingt-cinq, pendant six mois, à plancher sur la parentalité. Leur objectif ? Proposer des solutions pour aider les parents en difficulté face au mal-être de leurs enfants et aux nouveaux risques qu'ils encourent. Deux spécialistes de l'adolescence et de ses problématiques dirigent cette « commission scientifique » lancée par le gouvernement : Serge Hefez et Hélène Roques, aux parcours et aptitudes complémentaires. Lui est, à 68 ans, un psychiatre qui a consacré sa carrière aux crises familiales et aux dysfonctionnements qu'elles engendrent, à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière notamment, spécialiste des questions de sexualité, de genre, d'addiction et de radicalisation islamiste. À 56 ans, consultante passée par le service public puis directrice du développement durable pour le groupe Accor, Hélène Roques produit depuis dix ans des enquêtes sur la jeunesse et a écrit le livre Sauvons nos enfants. Le duo bénévole sera entouré de médecins, de magistrats et de sociologues, la chercheuse Irène Théry, le pédopsy David Cohen et la juge Alice Grunenwald entre autres, choisis par la ministre Aurore Bergé. Les principales pistes de réflexion de la commission, dont la première réunion est prévue ce lundi, devraient concerner les options permettant d'épauler les parents dépassés, de dénouer les conflits familiaux, de prendre en charge la violence et les dépendances des jeunes. Les deux coprésidents souhaitent mettre en œuvre des dispositifs en amont des parcours psychiatriques, sociaux et judiciaires existant déjà. Recenser les lieux de médiation, maisons de quartier et maisons des familles, en créer de nouveaux seront parmi les premières recommandations de ces professionnels. Autres grands axes : le soutien à la monoparentalité, aux mères principalement, l'implication des pères et des conjoints, le rapport aux écrans et aux réseaux sociaux, la formation d'un plus grand nombre de médiateurs. Soutenir sans punir, c'est la ligne que veulent tenir Serge Hefez et Hélène Roques, comme une nuance apportée aux annonces coercitives du gouvernement.

Pauline Delassus
Commentaires 4
à écrit le 11/12/2023 à 9:03
Signaler
Visiblement, ils préfèrent sanctionner les parents que de prendre leur part de responsabilité ! Et ,enfin, reconnaitre qu'ils ont tout faux en gestion politique !

à écrit le 10/12/2023 à 9:22
Signaler
Mon permis pour faire des enfants serait bien plus efficace pour lutter en amont contre la mauvaise éducation, les gens ne font pas exprès de foirer l'éducation de leurs enfants et ce n'est pas ceux qui en auraient le plus besoin d'apprendre à éduque...

à écrit le 10/12/2023 à 7:54
Signaler
encore une haute commission theodule, avec des ' scientifiques', c'est a dire des administratifs et des diplomes de l'ena, qui, peut etre, demanderont a des statistiiens ' tries sur le volet', de trouver des chiffres qui justifie leur commission ou t...

à écrit le 10/12/2023 à 7:50
Signaler
Il faut stopper d'urgence toutes ces politiques natalistes qui mènent la France à la ruine, c'est une question de survie de notre pays

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.