Fort tremblement de terre et tsunami en Nouvelle-Zélande

Selon le ministre de la Défense civile, Gerry Brownlee, des informations encore imprécises ont fait état de victimes près de Kaikoura, une localité côtière de l'Ile du Sud. Les autorités ont appelé les habitants de ces zones exposées à se rendre sur les hauteurs.
L'épicentre du séisme a été localisé à 23 km de profondeur et à environ 90 kilomètres au nord de Christchurch, ville dans laquelle un séisme de magnitude 6,3 avait fait 185 morts en février 2011, selon l'Institut de géologie américain (USGS).

De nombreux Néo-Zélandais ont fui dans la nuit de dimanche 13 à lundi 14 novembre les zones côtières après qu'un séisme de magnitude 7,8, un des plus forts jamais enregistrés en Nouvelle-Zélande, eut secoué juste après minuit leur pays, endommageant des bâtiments et provoquant un tsunami. Des informations encore imprécises ont fait état de victimes près de Kaikoura, une localité côtière de l'Ile du Sud, où s'est produit le tremblement de terre, a annoncé devant la presse le ministre de la Défense civile, Gerry Brownlee.

Largement ressentie sur l'ensemble du territoire néo-zélandais, la principale secousse, suivie d'une série de fortes répliques, est survenue lundi à 00H02 heure locale (dimanche 12H02 à Paris). Son épicentre a été localisé à 23 km de profondeur et à environ 90 kilomètres au nord de Christchurch, ville dans laquelle un séisme de magnitude 6,3 avait fait 185 morts en février 2011, selon l'Institut de géologie américain (USGS). De premières vagues, certaines de deux mètres de haut, consécutives à ce choc tellurique, ont touché le littoral, a déclaré le ministère de la Défense civile, avertissant dans un bulletin spécial que d'autres, susceptibles d'atteindre cinq mètres, pouvaient suivre. Cette onde océanique a un caractère "dangereux" et un "tsunami destructeur" est possible, a-t-il mis en garde.

Un petit tsunami en septembre

Les sirènes d'alerte au raz-de-marée ont été aussitôt activées sur le littoral de l'Ile du Sud ainsi que sur la côte est de l'Ile du Nord, tandis que les autorités appelaient les habitants de ces zones exposées à se rendre sur les hauteurs et que policiers et secouristes faisaient du porte-à-porte pour évacuer les habitations du bord de mer. Des informations ont fait état de bâtiments endommagés dans la petite localité rurale de Cheviot, près de l'épicentre, lui-même situé non loin du village de montagne touristique de Hanmer.

Dans de nombreuses régions, outre des dégâts matériels occasionnés à des habitations, des routes ont été coupées, la circulation de trains et la navigation de ferries interrompues et des pannes de courant et de téléphone constatées. "Nous étions endormis et nous nous sommes réveillés en sentant la maison trembler", a raconté à l'AFP Tamsin Edensor, une mère de deux enfants, à Christchurch. "Ca a continué à aller et venir en s'intensifiant" et pendant "longtemps", a-t-elle ajouté.

Selon la sismologue Anna Kaiser, qui travaille pour le centre gouvernemental GNS Science, le tremblement de terre et ses répliques se sont produits près du littoral. En septembre, un petit tsunami avait touché les côtes orientales de la Nouvelle-Zélande à la suite d'une forte secousse tellurique en mer, qui n'avait fait ni victimes ni dégâts. La Nouvelle-Zélande se trouve à la limite des plaques tectoniques de l'Australie et du Pacifique, zone qui fait partie de la "ceinture de feu" du Pacifique, où jusqu'à 15.000 séismes sont enregistrés chaque année.

Commentaires 2
à écrit le 14/11/2016 à 10:32
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Ces multiplies séismes en Nouvelle-Zélande en Algérie en Italie et dans le monde en islam normal c'est la fin du monde si la fin du monde 18.11.2016 aux êtres humains de se convertir a l'islam pour éviter la panique et l'enfer merci.

à écrit le 13/11/2016 à 20:44
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Trump certainement....

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