Guerre en Ukraine : le G7 promet de nouvelles sanctions contre Moscou

A Hiroshima, les puissances occidentales s'engagent à durcir les restrictions qui frappent l'économie russe, notamment les entités qui approvisionnent l'appareil militaire.
Les dirigeants du G7 ce vendredi à Hiroshima
Les dirigeants du G7 ce vendredi à Hiroshima (Crédits : Reuters)

Le G7 n'en a pas fini avec les sanctions contre la Russie. Réunis en sommet à Hiroshima (Japon), les dirigeants du G7 ont acté vendredi de nouvelles sanctions pour « priver la Russie des technologies, des équipements industriels et des services du G7 qui soutiennent son entreprise guerrière ».

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Concrètement, ces nouvelles mesures consistent en des restrictions sur les exportations de biens « essentiels pour la Russie sur le champ de bataille », et sur les entreprises russes qui acheminent du matériel vers le front.

« Nous avons réaffirmé notre engagement à faire front commun contre la guerre d'agression illégale, injustifiable et non provoquée de la Russie contre l'Ukraine », ont annoncé les chefs d'Etat présents au sommet. Le G7 s'est également engagé à « restreindre le commerce et l'utilisation des diamants extraits, traités ou produits en Russie », en particulier en utilisant des technologies de traçage.

Zelensky attendu au Japon

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky, qui vient d'achever une tournée dans plusieurs pays européens, est par ailleurs attendu en personne à Hiroshima pour ce sommet prévu jusqu'à dimanche. Sa présence était initialement prévue en visioconférence.

Ces nouvelles sanctions arrivent quelques jours après que les Etats-Unis, le Royaume-Uni et l'Union européenne aient encore évoqué un durcissement de leurs restrictions contre Moscou, plus d'un an après l'invasion de l'Ukraine par la Russie de Vladimir Poutine. Le 8 mai dernier, la Commission européenne a annoncé un onzième paquet de mesures restrictives envers la Russie destiné à éviter le contournement des sanctions européennes.

Les diamants russes ciblés par Londres

Les Etats-Unis ont aussi prévu ce vendredi de « restreindre de manière importante l'accès de la Russie à des produits nécessaires à ses capacités de combat ». Le Royaume-Uni leur a emboité le pas en annonçant de nouvelles mesures ciblant le secteur minier russe, dont les diamants, qui fournissent chaque année plusieurs milliards de dollars à Moscou.

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En représailles, la Russie tente de riposter à cette vague de sanctions. Le 26 avril, le Kremlin avait lancé la saisie d'actifs d'entreprises occidentales en représailles. Cette mesure concernait l'énergéticien allemand Uniper et l'électricien finlandais Fortum. Les deux entreprises basées en Russie depuis plus de 60 ans y représentaient avant la guerre en Ukraine près de 7.000 employés sur son territoire, et exploitaient 12 centrales au gaz. Le Kremlin a également affirmé que la liste des entreprises frappées par des saisies en Russie pourrait encore s'allonger.

Commentaires 2
à écrit le 19/05/2023 à 17:58
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Cela ne cherche pas a faire la paix, mais la guerre et permettre ainsi a une certaine "classe sociale" a faire leur beurre !

à écrit le 19/05/2023 à 16:55
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La Russie est entrée en économie de guerre depuis au moins 6 mois (réglementation à l'appui) avec pour conséquence des difficultés d'approvisionnement de toutes sortes sans aucune "importance" sur la population qui subit cette régression. La plus gra...

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