
D'après des sondages, une grande majorité des citoyens américains sont attachés à l'Endangered Species Act, une loi faisant référence sur le plan mondial en matière de sauvegarde de l'environnement sous la présidence de Richard Nixon. Mais l'administration du président républicain Donald Trump a souhaité y apporter des changements significatifs, supprimant une clause accordant automatiquement la même protection aux espèces dites "menacées" qu'aux espèces « en danger d'extinction immédiat ».
'Economy first'
La loi modifiée supprime aussi une phrase stipulant que les considérations économiques ne doivent pas entrer en ligne de compte dans les décisions visant à protéger la faune sauvage.
"Une loi administrée efficacement permet d'affecter plus de ressources là où elles seront le plus utiles: la conservation sur le terrain", a commenté lundi le ministre de l'Intérieur David Bernhardt, ancien représentant du lobby des hydrocarbures, dans une déclaration qualifiant ces amendements d'"améliorations".
Ces "révisions" s'inscrivent dans le cadre de la politique voulue par le président Trump "d'alléger le carcan réglementaire qui pèse sur le public américain, sans sacrifier les objectifs de protection et de reconstitution de nos espèces", a pour sa part lancé le ministre du Commerce Wilbur Ross.
De nombreuses organisations de défense de l'environnement ont dénoncé ces changements, qui vont selon elles aboutir à une destruction progressive de l'habitat des espèces protégées.
Oublier la biodiversité !
"Cette tentative de mettre à mal la protection des espèces en danger ou menacées portent les deux marques caractéristiques de la plupart des actions du gouvernement Trump: c'est un cadeau à l'industrie, et c'est illégal", a réagi Drew Caputo, de l'ONG Earthjustice, promettant de porter l'affaire devant les tribunaux.
Le loup, dont la population a été décimée au début du 20e siècle, a probablement été sauvée de l'extinction par l'Endangered Species Act, tout comme le pygargue à tête blanche, aussi appelé aigle pêcheur, passé de 417 spécimens en 1963 à quelque 10.000 couples aujourd'hui.
Depuis l'élection de Donald Trump en 2016, le gouvernement américain a modifié plus de 80 textes ayant trait à la santé humaine ou l'environnement en invoquant la nécessité d'assouplir les réglementations encadrant les entreprises.
Plus il y a de lois et plus il y a de corruptions et donc d'atteintes à la Loi silencieuses, avec toutes les associations qu'il y a aux états unis ce serait étonnant que beaucoup d'entreprises s'attaquent aux espèces menacées sans risquer simplement de couler.
Un exemple en france avec les abattoirs et toutes ces pratiques dégueulasses qui les caractérisent alors que légales finalement nous le découvrons grâce à une petite association qui a eu la bonne idée de planquer des caméras dans ces endroits exposant au grand jour ce que Etat et argent ensemble sont capables, à savoir le pire. Et sans l'initiative de cette association nous continuerions tranquillement à manger de la viande sans nous poser de question restant confiants envers les autorités.
Vous vous dites libéraux mais vous n'avez même pas la vision de tout ce que cela peut engendrer de positif au sein d'une société oligarchique, car j'espère quand même, au moins, que vous voyez bien que nous ne sommes pas en démocratie ce qui ne peut que faire réfléchir sur ces mesures libérales.
Et sur un site économique qui se dit libéral ce sont mes commentaires libéraux, entre autres, qui se font censurer d'une façon ou d'une autre ou bienvenu en UERSS, empire prévu pour durer mille ans dans laquelle il est interdit de sortir de la pensée binaire néolibérale.
Oui mais sans les salariés et les consommateurs cette entreprise ne peut pas exister donc cette phrase est fausse ou incomplète.
"moins les entreprises seront contraintes"...et plus elles en profiteront pour exploiter, polluer, détruire.
Personnellement, je pense que B est + dangereux que T, car les contre pouvoirs st plus faibles au Brésil, cf l'assassinat inexpliqué de la conseillère municipale de Rio en mars 2018.