Nucléaire iranien : à Téhéran, l'AIEA veut clarifier la situation

Deux mois après la signature d'un accord historique sur le nucléaire iranien à Vienne, l'Agence internationale de l'énergie atomique demande à l'Iran de lever certaines "ambiguïtés" sur ses activités nucléaires passées. Une condition sine qua non à la levée des sanctions internationales qui frappent la République islamique.
Yukiya Amano, chef de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), rencontrera dimanche 20 septembre des responsables iraniens afin de clarifier certaines questions sur la nature du programme nucléaire du pays.

L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a annoncé que son chef Yukiya Amano va partir de Vienne ce samedi 19 septembre pour se rendre à Téhéran afin d'y rencontrer des responsables iraniens pour discuter des activités nucléaires de l'Iran.

Dans un communiqué, l'AIEA précise que les réunions avec "de hauts responsables iraniens" sont programmées pour dimanche. Les discussions porteront sur "la clarification des questions en suspens passées et présentes concernant le programme nucléaire de l'Iran".

Le 9 septembre, l'AIEA a demandé à l'Iran de lever des "ambiguïtés" concernant ses activités nucléaires passées, dans le cadre d'un processus de vérification préalable à une levée des sanctions internationales frappant la République islamique d'Iran.

Zones d'ombre sur le nucléaire iranien

L'agence onusienne et les grandes puissances cherchent à faire la lumière sur la "possible dimension militaire" du programme nucléaire iranien jusqu'en 2003 au moins. Téhéran a toujours nié les allégations en ce sens, affirmant que ces soupçons reposaient sur des documents trafiqués.

Dans le cadre de cette enquête, "l'AIEA a posé à l'Iran, le 8 septembre, des questions sur des ambiguïtés concernant des informations que lui a fournies l'Iran le 15 août 2015", avait indiqué l'agence onusienne.

Douze ans de négociations et un accord historique

Après de longues années, puis 17 jours de négociations intensives, Téhéran et les grandes puissances ont conclu le 14 juillet, à Vienne, un accord historique destiné à garantir la nature strictement pacifique du programme nucléaire iranien, en échange de cette levée des sanctions internationales.

Avant qu'elle ne puisse être mise en œuvre, l'AIEA doit toutefois rendre le 15 décembre un rapport destiné à lever toutes les zones d'ombre planant encore sur le dossier.

(Avec AFP)

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