Nucléaire iranien : le président Rohani croit encore à la possibilité d'un accord

Le président iranien a affiché son optimisme concernant la suite des discussions avec les Occidentaux dans l'optique d'un accord. Il a exhorté l'autre partie à "prendre sa décision finale".
Le président Rohani veut un accord avec l'Occident pour sortir son pays de l'ornière de l'embargo.

Le président iranien Hassan Rohani a affirmé samedi qu'il n'existait "rien qui ne puisse être résolu" et qu'un accord était "possible" sur le dossier nucléaire, alors que les négociations avec les grandes puissances doivent reprendre mercredi en Suisse.

"J'estime qu'un accord est possible. Il n'existe rien qui ne puisse être résolu et l'autre partie doit prendre sa décision finale pour cela", a déclaré le président Rohani, cité par l'agence officielle Irna.

Les grandes puissances et Téhéran reprendront mercredi leurs négociations sur le programme nucléaire iranien, ont décidé vendredi les Etats-Unis et l'Iran après une semaine de tractations marathon sans succès à Lausanne (Suisse). Un négociateur européen s'était montré sceptique cette semaine, estimant qu'on était "assez loin" d'un accord.

Discussions à Londres entre Occidentaux

Le secrétaire d'Etat américain John Kerry, qui a discuté pendant cinq jours avec son homologue iranien Mohammad Javad Zarif, devait consulter ses homologues français, allemand et britannique samedi à Londres.

"Dans cette série de négociations (à Lausanne, ndlr), il y avait des différences sur certaines questions (mais) des points de vue communs ont émergé qui peuvent être la base d'un accord final", a affirmé M. Rohani, tout en ajoutant que "sur certains points, des désaccords persistent".

"Lorsque les deux parties veulent conclure un accord, cela veut dire qu'elles doivent accepter une pression supplémentaire car les derniers pas sont toujours difficiles", a-t-il souligné.

Les Iraniens également optimistes

De son côté, Mohammad Javad Zarif, qui dirige l'équipe iranienne de négociateurs, a fait également part de son optimisme.

"Nous devons retourner mercredi à Genève pour poursuivre et finaliser les détails" en vue d'un accord final sur le dossier nucléaire, a écrit M. Zarif, sur sa page Facebook.

Il a également ajouté que "des solutions techniques et politiques appropriées ont été trouvées pour des questions qui semblaient insolubles" lors des négociations de Lausanne.

Ces déclarations interviennent alors qu'à l'occasion du nouvel An iranien, le guide suprême, l'ayatollah Ali Khamenei, doit prononcer samedi un discours  dans la ville sainte de Machhad où il évoquera les grandes questions politiques, en particulier le nucléaire.

Commentaire 1
à écrit le 22/03/2015 à 14:33
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Même que John Kerry évoque un "dégel" dans les relations USA-Iran l'Ayatollah Ali Khamenei a rejeté publiquement l'idée d'une coopération avec les Etats-Unis (ou "le Grand Satan" selon les Iraniens) et il a promis de résister au "bullying" de Washing...

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