"NYT" vs Trump | L'effet Trump (2/4)

[Mission vérité : "NYT" & Trump (2/4)] Le "New York Times" a ouvert ses portes à la réalisatrice Liz Garbus pendant la première année de la présidence de Donald Trump, marquée, entre autres, par le feuilleton russe. Deuxième volet : le quotidien décroche un scoop, le limogeage par Trump du directeur du FBI...
L'ex-directeur du FBI James Comey limogé par Trump.
L'ex-directeur du FBI James Comey limogé par Trump. (Crédits : REUTERS/Joshua Roberts)

Le New York Times vient de décrocher un scoop : Trump a limogé le directeur du FBI James Comey, qui menait une enquête sur les liens entre ses équipes et la Russie. La rédaction est en effervescence.

Pendant ce temps, le PDG Mark Thompson annonce lors de la téléconférence sur les résultats 2017 du journal que "pour la première fois les abonnements numériques ont dépassé les revenus publicitaires de l'édition papier"avant d'affirmer : "Il y a bel et bien un effet Trump." Malgré ces bons chiffres, le quotidien est en cours de restructuration et ses collaborateurs s'interrogent sur leur avenir face à de nouveaux concurrents comme Facebook et Google.

Flux tendu

Des bureaux de New York à la cellule investigation de Washington, l'équipe de tournage de la documentariste Liz Garbus a suivi pendant un an les journalistes du New York Times. Plongée au cœur de cette armée de reporters acharnés, la réalisatrice américaine dépeint le quotidien mouvementé de la rédaction à l'ère de la présidence Trump. Au moment où la presse américaine est attaquée de toutes parts, sa caméra montre l'envers du décor : les bouclages fiévreux, les conférences de rédaction tendues, les "off the record" (soigneusement bipés par la production), et surtout l'exigeant travail de recoupage des sources.

Accusés par la présidence de propager des fake news, les journalistes semblent ici animés vingt-quatre heures sur vingt-quatre par la seule quête de la vérité, quitte à sacrifier leur vie privée. L'intrigue, resserrée autour du scandale russe - le New York Times a été le premier journal à révéler l'affaire -, apporte une dimension dramatique au film qui rappelle celle des séries politiques américaines.

Quelques figures charismatiques comme Maggie Haberman, correspondante à la Maison-Blanche, qui, depuis des années, a tissé des liens privilégiés avec Trump, ou Dean Baquet, rédacteur en chef soucieux d'incarner un journalisme "honnête et indépendant", tiennent le haut de l'affiche de cette incroyable galerie de personnages.

(source ARTE)

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