"NYT" vs Trump | Les cent premiers jours de Trump (1/4)

[Mission vérité : "NYT" & Trump (1/4)] Le "New York Times" a ouvert ses portes à la réalisatrice Liz Garbus pendant la première année de la présidence de Donald Trump, marquée, entre autres, par le feuilleton russe. Une immersion vertigineuse au coeur d'une rédaction en plein chamboulement.
(Crédits : Reuters)

20 janvier 2017, jour de l'investiture de Donald Trump.

Dans la newsroom du New York Times, les journalistes affichent une mine déconfite devant les écrans qui retransmettent en direct la cérémonie. Face à ce président qui bouscule tous les codes, le rédacteur en chef Dean Baquet mesure le défi qui attend ses équipes :

"Nous allons avoir du mal à le comprendre et à le couvrir de manière offensive, mais c'est un sujet en or."

Quelques jours plus tard, le journal fait la une avec une révélation fracassante : le FBI et la CIA ont intercepté des conversations qui ont eu lieu pendant la campagne présidentielle entre Michael Flynn, l'ex-conseiller à la Sécurité de Donald Trump, et l'ambassadeur russe.

Flux tendu

Des bureaux de New York à la cellule investigation de Washington, l'équipe de tournage de la documentariste Liz Garbus a suivi pendant un an les journalistes du New York Times. Plongée au cœur de cette armée de reporters acharnés, la réalisatrice américaine dépeint le quotidien mouvementé de la rédaction à l'ère de la présidence Trump. Au moment où la presse américaine est attaquée de toutes parts, sa caméra montre l'envers du décor : les bouclages fiévreux, les conférences de rédaction tendues, les "off the record" (soigneusement bipés par la production), et surtout l'exigeant travail de recoupage des sources.

Accusés par la présidence de propager des fake news, les journalistes semblent ici animés vingt-quatre heures sur vingt-quatre par la seule quête de la vérité, quitte à sacrifier leur vie privée. L'intrigue, resserrée autour du scandale russe - le New York Times a été le premier journal à révéler l'affaire -, apporte une dimension dramatique au film qui rappelle celle des séries politiques américaines.

Quelques figures charismatiques comme Maggie Haberman, correspondante à la Maison-Blanche, qui, depuis des années, a tissé des liens privilégiés avec Trump, ou Dean Baquet, rédacteur en chef soucieux d'incarner un journalisme "honnête et indépendant", tiennent le haut de l'affiche de cette incroyable galerie de personnages.

(source ARTE)

Commentaire 1
à écrit le 07/11/2018 à 12:07
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vraiment captivant ce documentaire en 4 parties diffusé hier soir.

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