
A un mois du premier tour des élections législatives, les Républicains et leurs alliés centristes de l'UDI lancent mercredi "la mère des batailles" sur un projet conçu comme un contrepoids au programme d'Emmanuel Macron, un "contrat d'alternance" qui édulcore les propositions de François Fillon.
François Baroin, qui mènera la campagne, vise officiellement la majorité absolue en juin (289 sièges), en caressant l'espoir d'une cohabitation - en privé, des sources au sein de LR évoquent un scénario plus pessimiste, avec quelque 150 sièges. Un "troisième tour" de sursaut pour une famille politique encore sonnée par la défaite du premier tour et tentée dans ses rangs par l'ouverture nouvelle manière qui se dessine avec l'élection d'Emmanuel Macron.
Après avoir été discuté et amendé par les différents courants, le projet législatif a été adopté à l'unanimité et sera présenté mercredi au siège du parti. La nouvelle mouture du projet législatif, qui promet baisses d'impôts et hausse du pouvoir d'achat, a tout du règlement de comptes avec François Fillon, muet depuis la victoire d'Emmanuel Macron, et auquel son camp, au-delà des affaires, reprochait l'absence d'inflexions sociales dans son programme.
Réintroduction de la baisse de l'impôt portée par Sarkozy
Exit l'augmentation de 2 points du taux de TVA, l'abrogation sine die de la durée légale du temps de travail, les 500.000 fonctionnaires en moins sur cinq ans (délai élargi à un horizon de sept à huit ans) et l'allègement de charges de 25 milliards d'euros pour les entreprises (réduit à un dizaine de milliards) : la radicalité du projet présidentiel est enterrée. Parmi les promesses phares, seuls les 100 milliards d'euros d'économies sur cinq ans sont maintenus.
"Au fond la synthèse du projet de la primaire n'avait pas été faite", a plaidé François Baroin sur Europe 1. Ainsi, la défiscalisation des heures supplémentaires dont François Fillon ne voulait plus entendre parler après l'expérience du mandat de Nicolas Sarkozy est-elle réintroduite, tout comme la baisse de 10% de l'impôt sur le revenu que proposait l'ancien président durant la primaire, de même que la modulation du temps de travail prônée par Alain Juppé.
La réforme des retraites, avec pour mesure-phare le relèvement de l'âge légal de départ à 65 ans en 2022, est finalement maintenue, mais l'échéancier va être revu.
(Avec Reuters)
Rajouter des dépenses publiques (en baissant l'impôt sur le revenu) et raboter les recettes publiques (en renonçant à la hausse de la TVA) c'est de mon point de vue un non-sens total. Et comme l'argent ne pousse pas sur les arbres il faudra je le crains augmenter encore la dette publique, qui coûte déjà au contribuable 45 milliards d'euros par an. Modifier la durée légale du travail ça ne change rien vu que personne ou presque ne travaille vraiment 35h par semaine. Mais ne pas savoir faire une addition et une soustraction, ça disqualifie juste un peu pour gouverner.
Pour le coup, mieux vaut donner une majorité au moins relative à Macron qui a plus de chances de faire bouger les choses.
Ce n'est pas avec ce genre de programme voué à l'échec qu'ils empêcheront l'arrivée au pouvoir du FN. Ils n'ont vraiment rien compris.
allez-vous vous débarrasser de vos verrues, vos déserteurs Estrosi, Lemaire,
allez-vous expulser les voyous Balkani, Fillon ... et les autres
Tout ca pour sauver quelques sieges de deputes et au mieux gagner quelques ministeres si ils forcent macron a debaucher quelques LR
ils veulent recopier le progarmme de macron!
he ben ils ne sont pas prets d'etre elus! ca sent bon la vague de ralliement de derniere minute pour vite avoir un poste et sauver ses revenus confortables et pas trop imposes, hein?
finalement, l'election de macron a du bon, elle a secoue le panier de crabes! les cancers sortent de tous les cotes en courant!