Émeutes en Nouvelle-Calédonie : Macron demande au gouvernement de déclarer « l’état d’urgence »

La Nouvelle-Calédonie s'est réveillée ce mercredi après une deuxième nuit consécutive d'émeutes, pendant que les députés votaient à Paris la révision constitutionnelle du corps électoral à l'origine de la colère du camp indépendantiste. Au moins trois morts et des centaines de blessés sont recensés. Le président de la République a demandé au gouvernement de déclarer « l'état d'urgence ».
Au micro de RTL ce matin, le ministre de l'Intérieur et des Outre-Mer Gérald Darmanin a fait aussi état de « centaines » de personnes été blessées, dont une « centaine » de policiers et gendarmes.
Au micro de RTL ce matin, le ministre de l'Intérieur et des Outre-Mer Gérald Darmanin a fait aussi état de « centaines » de personnes été blessées, dont une « centaine » de policiers et gendarmes. (Crédits : Delphine Mayeur / Hans Lucas via Reuters Connect)

[Article publié mercredi 15 mai à 8h12, mis à jour à 15h30] Nouvelle nuit de violences en Nouvelle-Calédonie. Pour rappel, celles-ci sont provoquées par une réforme du code électoral de Nouvelle-Calédonie, votée par l'Assemblée nationale, mais rejetée par les indépendantistes. Selon un nouveau bilan de l'Elysée, encore amené à évoluer, trois personnes sont mortes et des centaines d'autres blessées dans l'archipel depuis le début des violences.

Au regard de la gravité de la situation, le président de la République a convoqué ce mercredi matin une réunion de crise. Le chef de l'État a pour cela annulé un déplacement prévu en Seine-Maritime (nord-ouest), où il devait inaugurer un parc d'éoliennes en mer, et a participé dans la matinée à un Conseil de défense et de sécurité nationale. « Toutes les violences sont intolérables et feront l'objet d'une réponse implacable pour assurer le retour de l'ordre républicain », a affirmé l'Elysée dans un communiqué, à l'issue de cette rencontre qui a rassemblé un nombre restreint de ministres. « Le président de la République a rappelé la nécessité d'une reprise du dialogue politique », est-il précisé.

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L'état d'urgence demandé

Dans ce contexte Emmanuel Macron a « demandé que le décret visant à déclarer l'état d'urgence en Nouvelle-Calédonie soit inscrit à l'ordre du jour du Conseil des ministres qui se réunira à 16h30 » ce mercredi, a indiqué l'Elysée. La droite et l'extrême droite avaient d'ailleurs pressé ces dernières heures l'exécutif de le décréter.

Ce régime d'exception, précédemment instauré huit fois en France dont une fois en Nouvelle-Calédonie, peut être décrété en cas de péril imminent (attentat, guerre) ou de calamité publique (catastrophe naturelle d'une ampleur exceptionnelle). Créé en 1955, durant la guerre d'Algérie, l'état d'urgence permet notamment aux ministres et préfets d' « interdire la circulation des personnes ou des véhicules » dans certains lieux ou à certaines heures (couvre-feux), ainsi que les réunions ou des manifestations sur la voie publique, ou encore d'ordonner la remise d'armes. L'État peut également assigner à résidence toute personne « à l'égard de laquelle il existe des raisons sérieuses de penser que son comportement constitue une menace pour la sécurité et l'ordre publics » et ordonner « des perquisitions en tout lieu, y compris un domicile » sauf quelques rares exceptions.

Décidé par décret en Conseil des ministres, la durée initiale de l'état d'urgence est de douze jours. Il peut être institué sur tout ou partie du territoire. Sa prolongation doit être autorisée par le Parlement avec le vote d'une loi.

Une rencontre entre les parties prenantes à Paris

De son côté, le Premier ministre a affirmé mercredi qu'il allait proposer une date de rencontre à Paris aux parties prenantes de Nouvelle-Calédonie, comme demandé par Emmanuel Macron. « Je leur proposerai dans les prochaines heures une date pour les recevoir à Matignon en compagnie du ministre de l'Intérieur et des Outremer, pour poursuivre l'échange et le dialogue » et « construire » une « solution politique globale », a déclaré Gabriel Attal à l'Assemblée nationale, lors de la séance des questions au Premier ministre. Pour autant « la priorité, c'est de retrouver l'ordre, le calme et la sérénité », a-t-il répété en rendant hommage à « l'ensemble des forces de sécurité ».

Un peu plus tôt dans la journée, les cinq principaux partis indépendantistes et non-indépendantistes de Nouvelle-Calédonie ont appelé « solennellement l'ensemble de la population » du territoire « au calme et à la raison » ce mercredi. « Nous sommes convaincus que c'est par le dialogue et la résilience que nous pourront sortir collectivement de cette situation », ont écrit dans un communiqué commun l'UC-FLNKS, l'Union nationale pour l'indépendance, Les Loyalistes, le Rassemblement-LR et l'Éveil océanien.

Déjà trois morts

La première victime de ces émeutes, les plus graves depuis celles qui ont agité le territoire français du Pacifique Sud dans les années 1980, est décédée des suites de ses blessures après avoir été touchée par des tirs avec deux autres personnes, a annoncé le représentant de l'Etat français. Le Haut-commissaire de la République, Louis Le Franc, a précisé devant la presse que la victime n'avait pas été atteinte par un « tir de la police ou de la gendarmerie, mais de quelqu'un qui a certainement voulu se défendre ». La deuxième personne décédée a également trouvé la mort pendant la nuit, mais le Haut-commissariat, n'a, pour le moment, pas donné de précisions sur les circonstances de sa mort. Aucune information n'a été donnée par l'Elysée quant à la troisième victime.

« Je vous laisse imaginer ce qui va se passer si des milices se mettaient à tirer sur des gens armés », a aussi expliqué le Haut-commissaire de la République, déplorant une situation qu'il a qualifiée d'« insurrectionnelle » dans l'archipel. « L'heure doit être à l'apaisement (...) l'appel au calme est impératif », a-t-il martelé.

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Un gendarme mobile a par ailleurs été grièvement blessé par balle à la tête, son pronostic vital étant engagé, a appris l'AFP de source proche du dossier et de la gendarmerie ce mercredi à la mi-journée. Les faits ont eu lieu dans le secteur de Plum, au sud de l'île, a précisé la gendarmerie, précisant que le militaire avait été pris en charge pour des premiers soins au Régiment d'infanterie maritime du Pacifique (RIMAP).

Au micro de RTL ce matin, le ministre de l'Intérieur et des Outre-Mer Gérald Darmanin a fait état de « centaines » de personnes été blessées dont une « centaine » de policiers et gendarmes. Les « circonstances » dans lesquelles une personne a été tuée par balles dans la nuit de mardi à mercredi restent à « préciser », a ajouté le ministre. Des « dizaines » de « maisons, d'entreprises » ont été brûlées, a-t-il également annoncé.

Le Haut-commissaire a également fait état de plusieurs « échanges de tirs de chevrotine entre les émeutiers et les groupes de défense civile à Nouméa et Païta » et d'une « tentative d'intrusion à la brigade (de gendarmerie) de Saint-Michel ». Les forces de l'ordre ont mené un total de 140 interpellations dans la seule agglomération de Nouméa, selon un nouveau bilan dressé par Louis Le Franc.

Les cinq principaux partis indépendantistes et non-indépendantistes de Nouvelle-Calédonie ont appelé « solennellement l'ensemble de la population » du territoire « au calme et à la raison » ce mercredi. « Nous sommes convaincus que c'est par le dialogue et la résilience que nous pourront sortir collectivement de cette situation », ont écrit dans un communiqué commun l'UC-FLNKS, l'Union nationale pour l'indépendance, Les Loyalistes, le Rassemblement-LR et l'Éveil océanien.

Des infrastructures publiques brûlées

Par ailleurs, malgré l'instauration d'un couvre-feu dans l'agglomération de Nouméa mardi dès 18h00 locales (09h00 à Paris), les actes de vandalisme n'ont pas cessé. Louis Le Franc a fait état de « graves troubles à l'ordre public (...) toujours en cours », dont de « nombreux incendies et pillages de commerces et d'établissements publics ».

Plusieurs infrastructures publiques de Nouméa ont brûlé dans la nuit, a constaté un correspondant de l'AFP. Des voitures accidentées ou calcinées étaient également visibles un peu partout dans les rues, alors que des camions transportant des gendarmes mobiles, entre autres forces de l'ordre, sillonnaient la ville.

Mercredi matin, faute d'approvisionnement des commerces, les pénuries alimentaires ont provoqué de très longues files d'attente devant les magasins. Certains à Nouméa étaient pris d'assaut, d'autres étaient quasiment vides, n'ayant plus de pain ni de riz à vendre.

Le GIGN et le Raid mobilisés

Dans un bilan provisoire rendu public mardi, le ministre de l'Intérieur et des Outre-mer Gérald Darmanin avait fait état de « plus de 70 policiers et gendarmes blessés » dans les violences. Et « 80 chefs d'entreprises ont vu leur outil de production brûlé ou détruit ». Les premières altercations entre manifestants et forces de l'ordre avaient commencé dans la journée de lundi, en marge d'une mobilisation indépendantiste contre la réforme constitutionnelle.

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Dans la crainte d'un enlisement, des éléments du GIGN, du RAID (son équivalent pour la police), quatre escadrons de gendarmes mobiles et deux sections de la CRS 8, une unité spécialisée dans la lutte contre les violences urbaines, ont été mobilisés. D'autres renforts étaient en cours d'acheminement dans l'archipel, selon Gérald Darmanin.

Cinquante membres du GIGN vont être envoyés en Nouvelle-Calédonie d'ici la fin de la semaine, a précisé une source proche du dossier à l'AFP, ce qui portera à une centaine les effectifs de l'unité d'élite de la gendarmerie dans l'archipel.

Des violences « indigne(s) », selon Emmanuel Macron

Emmanuel Macron a condamné ce mercredi matin le « caractère indigne et inacceptable » des violences et appelé toutes les parties au « calme ».

« Les choix des anciens et l'histoire de la Nouvelle-Calédonie imposent à chacun aujourd'hui de condamner toutes ces violences sans ambiguïté et d'appeler au calme, alors que les discussions sur l'avenir doivent reprendre », a écrit le président français dans un courrier aux représentants de Nouvelle-Calédonie.

Dans le même temps, en métropole, l'Assemblée nationale a adopté dans la nuit de mardi à mercredi par 351 voix contre 153 le texte, qui élargit le corps électoral. La réforme devra encore réunir les trois cinquièmes des voix des parlementaires réunis en Congrès à Versailles.

Ce projet de loi constitutionnelle vise à élargir le corps électoral aux élections provinciales, cruciales dans l'archipel. Le corps électoral actuel se limite essentiellement aux électeurs inscrits sur les listes pour une précédente consultation en 1998 et à leurs descendants, excluant de facto les résidents arrivés après 1998 et de nombreux natifs.

Le Congrès se réunira fin juin en l'absence d'accord

Le chef de l'Etat a précisé que le Congrès se réunirait « avant la fin juin », à moins qu'indépendantistes et loyalistes ne se mettent d'accord d'ici là sur un texte plus global. « Il s'agira, collectivement et en responsabilité, de trouver un accord qui dépasse le seul dégel (du corps électoral, ndlr) et tienne compte du chemin parcouru et des aspirations de chacun », a écrit le chef de l'Etat dans un courrier.

Si un accord est trouvé pour une révision constitutionnelle plus large, un « nouveau projet de loi constitutionnelle » sera déposé par le gouvernement, précise Emmanuel Macron. Les discussions pourront notamment porter sur l'organisation de l'autodétermination future et sur la répartition des compétences entre les provinces et le gouvernement de Nouvelle-Calédonie.

Un ultimatum vertement critiqué par les connaisseurs du dossier calédonien. « Le calendrier comme couperet, ça ne marche jamais, ça produit l'effet inverse », a expliqué à l'AFP Jean-François-Merle, ancien conseiller outre-mer de Michel Rocard à l'époque des accords de Matignon de 1988.

« Maintenant que le feu est déclenché », il va falloir « trouver une solution de médiation » avec « des gens qui puissent être considérés comme au-dessus de la mêlée », a-t-il ajouté.

À ce sujet, il a acquiescé à la piste de l'ex-Premier ministre Lionel Jospin évoquée dans la presse et observant que « quelqu'un comme Edouard Philippe aurait aussi sa légitimité ». Un autre ancien chef de gouvernement, Jean-Marc Ayrault, a lui aussi déclaré à l'AFP qu'il fallait « absolument mettre en place une mission de dialogue ». Mais « si le délai c'est fin juin, c'est un peu court », a-t-il souligné, rappelant que le Conseil d'État a fixé « la date ultime pour tenir des élections provinciales en décembre 2025 ». Il est donc « encore temps de rétablir la confiance, mais sans surenchère », a-t-il insisté.

Les indépendantistes ont « pris acte » de la réforme

Les partisans de l'indépendance jugent que ce dégel risque de « minoriser encore plus le peuple autochtone kanak ». Devant la presse, le président indépendantiste du gouvernement du territoire, Louis Mapou, a « pris acte » de la réforme votée à Paris mais a déploré une « démarche qui impacte lourdement notre capacité à mener les affaires de la Nouvelle-Calédonie ».

« Nous lançons un appel au calme », a poursuivi Louis Mapou. « Les mobilisations doivent se passer dans un cadre », a enchaîné le président du sénat coutumier Victor Gogny, « Depuis deux jours on est sorti de ce cadre et le pays est en feu. Il faut revenir dans ce cadre et que tout se calme ».

L'Exécutif sous la pression de l'opposition

Les oppositions font monter la pression autour de la sécurité de l'archipel. « Il ne peut pas y avoir de dialogue dans la chienlit », a insisté le chef des sénateurs LR Bruno Retailleau tandis que son homologue à l'Assemblée, Olivier Marleix, a estimé qu' « il faut aussi mobiliser l'armée ». Pas en reste, la patronne du Rassemblement national Marine Le Pen avait également affirmé sur X, avant qu'il ne soit décrété, que « la gravité des violences qui se déroulent en Nouvelle-Calédonie nécessite la proclamation de l'état d'urgence », quand son rival d'extrême droite Eric Zemmour avait lui aussi approuvé ce scénario « s'il est nécessaire ».

L'ancien Premier ministre socialiste Manuel Valls a aussi jugé auprès de l'AFP que « le retour à l'ordre ne se négocie pas ». Néanmoins « il faut reprendre le fil du dialogue », a-t-il ajouté, assurant que « les bases d'un accord global existe », à condition de « ne pas fermer la possibilité pour les kanaks de revoter un jour » malgré les trois référendums perdus sur l'indépendance. Une rare convergence de vue avec le député LFI Adrien Quatennens, qui a martelé qu' « un accord global est possible et souhaitable ». Son leader Jean-Luc Mélenchon a ensuite interpellé le chef de l'Etat sur X : « Président Macron, il est temps de faire les gestes qui apaisent ».

Les députés socialistes ont de leur côté plaidé pour « la suspension du projet de loi constitutionnelle et la non-convocation du Congrès ». Car, dans ce territoire d'outre-mer où « il y a un fait colonial », l'emploi de « la répression, la force et l'autoritarisme, soit les méthodes coloniales, pour le régler est la pire méthode », a insisté l'écologiste Sandrine Rousseau.

(Avec AFP)

Commentaires 57
à écrit le 15/05/2024 à 21:12
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Le problème avec ce gouvernement, c'est qu'il se comporte comme si il avait une vue générale de la situation donc il prend des décisions sans concertation avec les parties concernées qui sont sur le terrain. Là pour le coup, donner le droit de vote à...

à écrit le 15/05/2024 à 20:25
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Quand on s´occupe de sujets aussi futiles que les boîtes à livre le long de la Seine, c´est sûr qu´on n´a plus de temps pour s´occuper que de sujets réellement stratégiques comme la Nouvelle-Calédonie.

à écrit le 15/05/2024 à 20:02
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1988 nickel poison 2024 ré belote

à écrit le 15/05/2024 à 19:33
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Curieux de voir ce que fera le régime MacRon si la Corse et la Guyane se soulèvent à leur tour...

à écrit le 15/05/2024 à 19:09
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[ Émeutes en Nouvelle-Calédonie : Macron demande au gouvernement de déclarer "l'état d'urgence" ] Comme prévu l'opération spéciale en Nouvelle-Calédonie du régime autoritaire MacRon est en marche... Sous peu les valises et les cercueils.

à écrit le 15/05/2024 à 17:56
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poutine se frotte les mains, l operation de destabilisation marche a merveille appuyee par le RN et LFI

à écrit le 15/05/2024 à 17:19
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Les leçons de la décolonisation en Algérie, Vietnam, Madagascar…n’ont pas été intégrées par la classe politique française. Les kanaks ont vu leurs terres spoliées. Sans indépendance cela se terminera dans un bain de sang. Au début des »événements « d...

le 15/05/2024 à 17:34
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Je suis d'accord. On devrait donner l'indépendance à la Nouvelle Calédonie comme à Mayotte. Sans demander leur avis, parce que dans les deux cas l'annexion à la France a eu lieu de manière irrégulière. Dans ces cas il ne faut pas demander l'avis aux ...

le 15/05/2024 à 18:02
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rien a voir avec l agerie. en algerie la mahjorite de la population voulait l independance, une minorite se considerait comme francaise. Et le mode de scrutin penalisait les algeriens. en nouvelle caledonie, a part quelque illumines, personne ne veut...

à écrit le 15/05/2024 à 17:09
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Je vais encore mettre en perspective une chose que je connais très bien, mettez ce commentaire dans un coin vous verrez, que je ne pratique pas mais que j'ai beaucoup supporté et que je supporte encore beaucoup trop je trouve, qui si jamais le RN dev...

à écrit le 15/05/2024 à 16:05
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Aux indépendantistes de Nouvelle-Calédonie suffit de supprimer le RSA, L'Assurance maladies, les allocations familiales, leurs interdire l’accès aux administrations publiques, etc, pour leur donner un avant gout de leur indépendance cela devrait les ...

le 15/05/2024 à 16:42
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C'est la faute aux assistés ! Qui vient de débarquer... Heu et donc à la tribune vous êtes pas impressionnés par toutes ces "réflexions constructives" quand même ? ^^

le 15/05/2024 à 17:02
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@Dossier51 Ce n'est pas la faute des assistés. Ceux qui ont mis en place et voté pour l'assistanat sont responsables. Il n'y a qu'en France qu'il y'a des dépenses sociales aussi élevés parmi les pays civilisés. Et il n'y a qu'en France qu'il y a des...

le 16/05/2024 à 8:58
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@ Adieu BCE: "Ce n'est pas la faute des assistés. " Merci beaucoup je prends c'est précieux ! ^^

à écrit le 15/05/2024 à 15:47
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Peut -être que les Kanaks ont peur du Grand Remplacement ???

le 15/05/2024 à 16:44
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Une réflexion constructive encore ? Mais les gars vous les enchainez faites attention au surmenage quand même hein... J'ai vu que le "overthinking", encore un nouveau terme, nouveaux maux nouveau mot, c'était mal ! Qu'il fallait pas trop penser que t...

le 15/05/2024 à 17:03
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Oui, c'est le cas et ils ont le droit d'avoir peur

à écrit le 15/05/2024 à 15:37
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Super idée de ne pas envoyer quelqu'un en vue du le gouvernement, comme ça on aurait pu justifier la situationa actuelle par le fait que le gouvernement actuel ne considère pas les calédoniens... La situation est pourtant simple :l y a une troupe d...

le 15/05/2024 à 16:41
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"la réflexion constructive": La faute aux jeunes à Melenchon et LFI, réflexion constructive donc ? Ok vas y ! Mais tout seul hein... ^^

à écrit le 15/05/2024 à 14:58
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Encore une réussite de macron...tout ce qu’il touche devient chaos,

le 15/05/2024 à 15:39
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C'est clair, je me suis ébouillanté ce matin, c'est encore un coup de Macron qui a encore mal fait son travail ! (second degré)

le 15/05/2024 à 16:45
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(second degré) Ben c'est encore à travailler hein... ^^

à écrit le 15/05/2024 à 14:26
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Bonjour, bien alors Mr le président... Ils semblaient que certains souhaitent un retour a la guerre civile.. en 40 ans rien n'est encore accepté... Donc action , matraque et arrestation des chef de bande... Puis s'ils le faut , arrestation en mas...

à écrit le 15/05/2024 à 13:53
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La France est le seul pays occidental a avoir encore des îles dans toutes les mers du monde.J’exagère……à peine. Si pas d’intérêt économique ou stratégique,il faut donner l’indépendance ou les vendre.

le 15/05/2024 à 17:07
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Le problème est que pour les garder, notre nomenklatura, prétend qu'il y a des intérêts économique et stratégiques, sauf que depuis 40 ans nous n'en voyons aucun bénéfice. La vérité est que ces intérêts ne sont pas ceux de la France réelle, mais de ...

à écrit le 15/05/2024 à 13:44
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Le peuple Kanak ? Une caricature de lui même : clanique et chefferie d un autre âge , minoritaire en nombre 40 % sans les ignorer , limite mafieux et trafic de drogue , pas de mœurs démocratique .. ou sont leur élites adaptées au 21 eme siècle … qua...

à écrit le 15/05/2024 à 13:40
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Le peuple Kanak ? Une caricature de lui même : clanique et chefferie d un autre âge , minoritaire en nombre limite mafieux , pas de mœurs démocratique .. ou sont leur élites adaptés au 21 eme siècle … quand au rôle de la Chnibe ou de la Russie e. So...

à écrit le 15/05/2024 à 13:34
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Un des derniers confettis encore colonise. Il est certain que cela finira mal. L'entre deux en meme temps ne pourra pas masquer le terrible dilemme local. Ceux qui sont d'ici et les autres importes de metropole.

à écrit le 15/05/2024 à 13:16
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Il n´y a qu´une solution : reprendre la situation militairement en main. Sachant que les deux partis se sont armés, et vu l´éloignement, il est urgent de charger les bateaux de véhicules blindés, car ce n´est pas avec quelques gendarmes qu´on maintie...

le 15/05/2024 à 14:20
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On avait dit cela pour l'Algérie et on sait comment ça a fini , des morts de chaque coté et en finale l'indépendance !!!

le 15/05/2024 à 17:44
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@ Patricia. Vous plaisantez ? Le plus simple ,c’est de donner d’office l’indépendance à la Nouvelle Calédonie et à tous les îles qui le veulent.La France est le dernier pays européen à avoir des confettis dans toutes les mers du monde.Au profit d...

le 16/05/2024 à 8:18
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@ Calamard et Fg : donner l´indépendance à la Nouvelle-Calédonie ? contre l´avis de la majorité de la population, qui veut être française ? Vous voulez créer 250.000 nouveaux pieds noirs ? vous voulez faire de cet île un porte-avion chinois ? Mais e...

à écrit le 15/05/2024 à 11:39
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Les drapeaux russes sur les barricades en disent beaucoup

à écrit le 15/05/2024 à 11:34
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Il y a de jeunes éphèbes kanaks transpirant à consoler par notre incommensurable PR

à écrit le 15/05/2024 à 11:22
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Encore une belle réussite de notre SUPER président MACRON et de son partie "En marche" (EM) ... non "La République en marche" (LREM) ..... ah non maintenant c'est "Renaissance" (RE) E M L R E M R E ..... Lé (M E R) 2

à écrit le 15/05/2024 à 11:06
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Dernièrement, à Nouméa, on pouvait lire sur les banderoles des indépendantistes : " Poutine, bienvenue en Kanaki"...et que dire d'élus qui se sont rendus à Bakou en Azerbaïdjan pour signer (!!) des traités d'alliance. Il est à noter qu'en Guyane , d...

le 15/05/2024 à 11:40
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il voulait la guerre il en a trois sur le dos entre la drogue les islamistes et maintenant la revolte des. originaires de kanaki a lui de retrouver la paix et la concorde de la france ce dont je doute

à écrit le 15/05/2024 à 10:23
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Les indépendantistes qui profitent largement du système social français qui ont un niveau de vie très supérieur aux comoriens , fidjiens etc...devraient nous remercier. Quoi de plus normal que de faire voter la totalité des personnes qui résident en...

le 15/05/2024 à 20:47
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@BA "Les indépendantistes qui profitent largement du système social français qui ont un niveau de vie très supérieur aux comoriens , fidjiens etc..." Mais très inférieur aux colons caldoches comment l'expliquer sinon par le racisme colonial?

à écrit le 15/05/2024 à 9:40
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Ce spectacle de sabotage insurrectionnel convient-il au chef-pyromane, le parti LFI ?

le 15/05/2024 à 10:45
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C'est la faute à Mélenchon bien sûr ! Et au LFI forcément aussi ! LOL ! ^^

le 15/05/2024 à 12:47
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@Dossier 51 Les premiers opposant à cette évolution démocratique de la loi étaient bien des politiciens de LFI, parti minoritaire antidémocratique qui met le feu autant que possible, dès que possible. Les casseurs kanaks haineux qui opèrent actuell...

le 15/05/2024 à 13:34
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Le pyromane, c'est Macron (et l'artificier Darmanin, son mauvais génie). En installant Sonia Backès, loyaliste parmi les loyalistes, au sein de son gouvernement en 2022 (chargée de la Citoyenneté, rendez-vous compte !), Macron s'interdisait toute cha...

le 15/05/2024 à 14:12
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@Pyromane Mais Sonia Backès est calédonienne et elle pilote la moitié sud de cette belle ile depuis plusieurs années. Pourquoi le fait qu'elle soit anti-indépendantiste (mais toujours ouverte au dialogue et au rassemblement), aurait du lui interdire...

le 15/05/2024 à 16:22
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Mais bien sûr c'est la faute aux gauchistes ! D'ailleurs nous sommes étouffés par les politiques de gauche ! Yen a marre de toute cette redistribution ! LOL ! ^^ J'espère que vous le faites exprès sinon c'est très grave.

le 15/05/2024 à 19:44
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@Dossier 51 "c'est la faute aux gauchistes", si vous le dites. Correction, aux gauchistes et la droite qui a faite une politique de gauche. Le gros problème c'est l'indifférence et l'isolement générée par l'assistanat, qui ne permet pas aux person...

le 16/05/2024 à 9:02
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"et la droite qui a faite une politique de gauche. " Mais où ça bon sang ? Vous ne pouvez vraiment pas identifier les problèmes sans les mettre à gauche ? Vous avez pas l'impression que c'est compliqué pour comprendre quand même non ? La droite a cas...

à écrit le 15/05/2024 à 9:21
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Vous ne parlez pas de l'attaque de l'escorte pénitentiaire. La solution est simple un prisonnier doit rester en prison au lieu de l'escorter à cinq c'est au juge de venir à la prison.

le 15/05/2024 à 14:17
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Dans ce cas, il faudrait aussi déplacer tous les moyens et acteurs en prison, juges, greffiers, dossiers, avocats, témoins, victimes et jury? El les aménagements et frais supplémentaires pour organiser et sécuriser le tout?

le 15/05/2024 à 17:44
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réponse à la réponse : çà se fait à l'étranger mais ce n'est pas possible d'après vous !!

le 15/05/2024 à 21:00
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@Ménon Dernier effort Ne vaut-il pas mieux bosser à améliorer les moyens existants? Un multi-récidiviste dangereux déplacé dans un VU? Plus de gardiens, plus de logisticiens, plus de convoyeurs, de vrais véhicules blindés, sachant qu'en face y'a ...

à écrit le 15/05/2024 à 8:43
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"dénoncées comme « indignes » par Emmanuel Macron," Houlà ! Il plane chaque jour un peu plus celui-là... c'est le problème des nouveaux politiciens, des larbins ça fait pas des dirigeants et leur pouvoir se disperse à tous vents. Hé finalement on a p...

le 15/05/2024 à 9:22
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Mais qu'est ce que vous auriez voulu qu'il dise donc à la place, qu'auriez vous dit à la sienne ?

le 15/05/2024 à 10:44
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Déjà je n'y aurais pas envoyé Darmanin mais un véritable diplomate repus à cette discipline et non un agent des forces de l'ordre qui s'improvise diplomate. Ouvres les yeux tu me poseras moins de questions inutiles, merci.

le 15/05/2024 à 14:46
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Indigne : une minorité d'ultras, qui n'est pas représentative, fout le feu à l'ile pour mettre la pression sur les élus de l'ile, dont de nombreux de kanaks, pour qu'ils ne valident pas cette loi. Tout le reste n'est qu'accessoire, hors les blessés, ...

le 15/05/2024 à 17:00
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Etat d'urgence, ensuite faut privilégier le dialogue interne à la Nouvelle Calédonie, entre les différents partis. Mais ne pas lâcher sur le volet démocratique, tous les natifs de l'Ile doivent pouvoir voter, aux minimum pour les élections locales, ...

le 16/05/2024 à 9:25
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Et donc pour une "minorité" on y envoie l'armée ? Définitivement pas cohérent et si je peux pas répondre et-c...

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