En 2015, le groupe BEI a financé massivement les projets français liés à l'action climatique

Le groupe BEI a financé les projets français à hauteur de 8,7 milliards d'euros en 2015, un record. Près de la moitié de cette somme était consacrée à l'action pour le climat, notamment dans le transport et les infrastructures.
En Europe, le groupe BEI a prêté 84,5 milliards d'euros en 2015.

Plus de 10% des 84,5 milliards d'euros de prêts du groupe BEI (Banque européenne d'investissement et fonds européen d'investissement) en 2015 ont été accordés à des projets français, soit 8,7 milliards d'euros précisément. Pour rappel, en 2014, 8,2 milliards d'euros de prêts avaient été accordés à la France. En 2015, le pays a été le troisième plus important bénéficiaire des sommes injectées par l'organisme financier, derrière l'Italie et l'Espagne.

Le groupe BEI a privilégié les projets français liés à la transition énergétique en y consacrant 46% de ses financements, ce qui fait de la France le premier pays bénéficiaire dans ce secteur avec le Royaume-Uni. Dans le détail, ces dépenses ont concerné le transport collectif et durable (2 milliards d'euros, dont 700 millions consacrés à la modernisation du Transilien et de trois lignes du métro parisien), la rénovation énergétique des logements privés financée en régions Ile-de-France et Picardie, ou encore la rénovation et l'optimisation énergétique des bâtiments des associations, coopératives et autres entreprises de l'économie Sociale et Solidaire.

Un rôle "d'aiguillon"

Concernant les autres projets, le groupe BEI a  financé, en association avec plusieurs banques françaises, les PME-ETI françaises à hauteur de 703 millions d'euros, sans compter les prises de participation ou de garanties du FEI (785 millions d'euros). Ou encore, la BEI a injecté  729 millions d'euros pour les collèges, lycées et universités dans le cadre de projets censés favorisés la réussite des jeunes, tandis que le FEI a financé le nouveau programme Erasmus + à hauteur de 30 millions d'euros.

Voulant servir "d'aiguillon", le groupe BEI compte sur l'effet levier des sommes qu'il prête, en poussant des banques à agir, lorsque celles-ci hésitent à financer des projets en raison d'une conjoncture macroéconomique incertaine. Par exemple, quand la BEI prêtait 8,2 milliards d'euros l'économie française en 2014, elle attendait un effet d'entraînement sur d'autres établissements de crédit ou investisseurs pour espérer un total de financements de l'ordre de 123 milliards d'euros.

Commentaire 1
à écrit le 14/01/2016 à 20:45
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EXELENT? MAIS LES BANQUES SONT TROP FRILEUSE? ET VEULENT UN RATIOS TROP INPORTANT? POURTANT CE QUI FAIS LA FORCE D UN PAYS CE SONT SES JEUNES DIPLOMES ET FORMER POUR FAIRE FACE A L AVENIR DE LA FRANCE?/// ECOUTEZ LES MIGRANTS BEAUCOUP DISSENT VENIR P...

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