"L'échec des négociations avec la Grèce serait l'échec de l'Union européenne"

Zoé Kostantopoulou, présidente du parlement grec, la Vouli, s'exprime sur les négociations avec les créanciers et la victoire de Syriza.
Zoé Kostantopoulou, la plus jeune présidente du parlement grec.

LA TRIBUNE - Croyez-vous aujourd'hui qu'un accord avec les créanciers sur la base des conditions du gouvernement grec est possible ?

ZOE KOSTANTOPOULOU - C'est une question de démocratie. Le gouvernement grec a été récemment élu sur un mandat clair : protéger la société contre la crise humanitaire provoquée par les politiques d'austérité imposées par les memoranda ; renforcer l'Etat de droit et l'Etat social ; restaurer les procédures démocratiques qui ont été violées à de nombreuses reprises pour imposer ces mesures et, enfin, créer des bases pour permettre ce qui est un des buts principaux de l'Union européenne : la prospérité de ses peuples et de ses sociétés.

Parallèlement, les négociations se déroulent alors même que ce gouvernement a commencé à mettre en place son programme. Il va de soi que tous les partenaires européens et toutes les institutions qui prennent part à ces négociations doivent respecter ce processus. Accepter que ces buts ne soient pas possibles, c'est accepter qu'il n'y ait plus de démocratie.

Comment réagit la société grecque à cette négociation longue et pénible ?

Le gouvernement peut compter sur un appui très fort sur le rétablissement de la protection des couches sociales les plus fragiles, de plus de justice sociale, de la paix sociale au sein du pays et de l'Europe et aussi sur la mise en place de la justice fiscale. Il existe une demande justifiée que les droits fondamentaux du peuple et des citoyens soient respectées et que cela se fasse au sein des organisations internationales, régionales et des unions auxquelles la Grèce participe depuis des années ou des décennies.

Et si cela n'est pas possible ?

Ce serait un échec total des buts de l'Union européenne tels que décrits par les traités. Selon l'article 3 du traité de l'Union européenne, l'Europe a pour objectif principal la « prospérité de ses peuples et ses sociétés » et l'euro est un moyen d'atteindre ce but. Utiliser l'euro comme une menace pour les peuples est une violation grave des obligations européennes telles que décrites dans les traités.

Pensez-vous qu'il sera nécessaire d'organiser de nouvelles élections pour valider l'accord ou l'absence d'accord ?

Ce n'est pas, pour moi, une hypothèse crédible. A mon avis, le mandat du gouvernement est clair et suffisamment récent.

Comment jugez-vous la stratégie du gouvernement grec ? Certains, au sein même de Syriza, estiment qu'il y a eu trop de concessions aux créanciers...

Il n'y a pas encore d'accord final. Ce qui veut dire qu'on ne peut pas parler de concessions. Il y aura une procédure de validation démocratique de l'accord au sein des partis de la coalition gouvernementale comme au parlement. Je suis convaincue que ce processus démocratique protègera le peuple grec et les peuples européens en ce qui concerne leurs droits humains et en particulier leurs droits sociaux et politiques.

Il convient de se souvenir que, selon les traités européens, mais aussi selon la constitution grecque, ces droits ne sont pas négociables. Ceux qui essaient de mettre sur la table de négociation les droits et les libertés fondamentales sont ceux qui ne respectent pas les principes fondateurs de l'Union européenne et les piliers sur lesquels elle fonctionne.

On a dit que vous ne souhaitiez pas transmettre les réserves du parlement à la banque centrale. Pensez-vous que cette décision du gouvernement était justifiée ?

Il y a eu une loi sur ce sujet et le parlement n'est pas concerné. Le Parlement jouit d'une autonomie par rapport au gouvernement, et d'une indépendance liée au fait qu'il représente une de trois fonctions séparées de la démocratie.   Ce qu'il faut signaler, c'est que, depuis août dernier, la Grèce a payé 17,5 milliards d'euros à ses créanciers dont environ 7 milliards d'euros sous le nouveau gouvernement. Durant cette période, pas un euro n'a été versé à la Grèce. Il est clair que cette situation crée des conditions d'asphyxie et de chantage économique. Et il est clair que ce gouvernement et ce parlement ont le devoir de protéger les droits fondamentaux du peuple et le droit de ce dernier à la survie avant toute autre obligation.

Je rappelle aussi qu'il n'est pas du tout certain que la dette publique doive être remboursée. Nous avons des indices très forts qu'une grande partie de cette dette est illégitime, illégale et même odieuse et elle s'avère insoutenable dans le cadre des conditions créées.

Ce sera le rôle du comité pour la vérité sur la dette. Comment concevez-vous son rôle ? Le gouvernement devra-t-il prendre acte de ses décisions ?

Le comité travaille pour servir les droits du peuple de connaître la vérité sur la dette, sur les conditions de sa création et sur l'inflation de celle-ci. Et bien sûr, le peuple a le droit de revendiquer une solution viable à ce problème. Le 18 juin, le comité annoncera ses conclusions préliminaires, mais il travaillera encore pendant presque un an pour achever cette tâche immense. Il est clair que personne ne peut justifier que les générations futures paient pour la corruption des gouvernements précédents. Chaque enfant qui naît aujourd'hui en Grèce doit déjà 32.500 euros, alors même que depuis cinq ans, on a fermé les écoles, des universités, des hôpitaux et des tribunaux et que le chômage atteint 27 % de la population (60 % chez les jeunes et 72 % chez les jeunes femmes). Il faut créer des conditions viables pour les générations futures et pour les jeunes générations. Insister pour qu'ils paient une dette qui n'est pas la leur, c'est leur refuser tout futur.

Vous étiez à Paris dans le cadre du « forum des alternatives-alliance contre l'austérité. » Selon vous, Syriza représente une alternative pour l'Europe ?

L'arrivée au pouvoir de Syriza prouve que l'impossible devient possible, quand les peuples décident de prendre leur avenir dans leurs mains. Le résultat des élections de janvier dernier prouve qu'il n'y a pas de sens unique en Europe et ceux qui insistent à imposer cette logique du sens unique s'éloignent de leurs sociétés.

Précisément, comment jugez-vous l'attitude, durant ces quatre mois, des gouvernements de la zone euro dans les négociations ?

Chaque gouvernement fait face à une responsabilité fondamentale : agir en protégeant les valeurs européennes et non pas des intérêts particuliers financiers, économiques ou politiques. Traiter la Grèce comme un élève que l'on doit punir est une attitude qui va à l'encontre du respect entre les peuples et les Etats et qui va à l'encontre de la cohésion européenne. Punir le peuple pour les erreurs des gouvernements précédents et des créanciers est une attitude inhumaine et punir le nouveau gouvernement grec pour les mêmes raisons est une attitude anti-démocratique.

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>> MINIBIO

Zoé Kostantopoulou est née en 1976. Elle est la fille de Nikos Kostantopoulou, leader du Synapsimos, un des partis constitutifs de Syriza, jusqu'en 2004, et brièvement ministre de l'intérieur en 1989.

Parfaitement francophone, elle est diplômée de droit à Paris et à New York et a travaillé au tribunal international sur l'ex-Yougoslavie de La Haye. Avocate à Athènes, elle s'est spécialisée dans la lutte contre la corruption et pour les droits de l'homme. Elle rejoint Syriza et est élue députée en mai 2012, en juin 2012 et en janvier 2015.

Le 6 février 2015, elle est élue plus jeune présidente de la Vouli (parlement) de l'histoire grecque par 235 voix sur 298 présents. Elle a regroupé sur son nom les élus de la majorité (162 sièges), mais aussi de nombreux élus de l'opposition. C'est la seconde femme à occuper ce poste, le deuxième de l'Etat grec dans l'ordre protocolaire.

En mai, elle a demandé la constitution d'une commission sur la vérité de la dette publique, qui doit rendre ses premières conclusions le 18 juin.

Commentaires 68
à écrit le 03/06/2015 à 8:52
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...." ce serait l'echec de l'Union européenne ..." !! un peu de serieux ...: population de l'Union européenne : 507 millions d'habitants ( Grece : 11 millions ); PIB de l'Union européenne : 14.000 milliards d'euros ( Grece 180 milliards ) ; on con...

le 03/06/2015 à 10:03
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c'est une question de qualité ou de quantité à votre avis ?

le 03/06/2015 à 10:51
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les 2 ; et là ,j'ai l'impression , qu'il n'y a ni l'un , ni l'autre .

le 04/06/2015 à 9:21
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A bè si ! la qualité y est, car ce qu'essaye de faire Syriza c'est ce qu'aurait du faire Hollande s'il avait été Socialiste respectueux d'un esprit Humaniste qui dicte la conduite à tenir , c'est à dire dans la démarche ( par exemple pour prendre c...

le 04/06/2015 à 9:28
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le " controle qualité " , c'est toujours à l'arrivée seulement , qu'on peut le juger... et surtout , quand c'a ne va pas dans le mur .

le 04/06/2015 à 10:20
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eh bè non désolé de vous contredire . Si vous aviez fait de la démarche qualité en Entreprise ( industrielle ou pas) vous sauriez que la qualité se contrôle et s'assure tout au long du processus de fabrication ! Avec des 3points de contôles" "des p...

le 05/06/2015 à 8:21
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celà se fait tout au long du parcourt ...bien sur ! mais c'est à l'arrivée ...que l'on juge : vous savez ( forcement ) , vu votre " experience " que l'on mesure les rejets à chaque etape du procesus ... ( j'ai fait la demarche qualité , dans le ca...

à écrit le 02/06/2015 à 22:11
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Les Grecs par ci les Grecs par là ! Ces discours qui confondent l'ensemble du peuple Grec en une seule entité une et indivisible qui profiterait des autres Nations n'a aucun sens! La situation de la Gréce n'est pas trés différentes des autres natio...

à écrit le 02/06/2015 à 21:46
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L’affaire grecque est très intéressante pour assainir le système actuel ( financier et politique). La dette grecque, comme celle de la France ou autres pays , est à 90% fictive, si ce n’est davantage. Pourquoi 90% de la dette est elle fictive ? ...

à écrit le 02/06/2015 à 20:31
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Bravo, les grecs ! votre victoire sur l'europe de banquiers sera la victoire des peuples, des petits, des obscurs, des sans-dent : merci de nous donner cet espoir de pouvoir échaper à cett organisation ploutocratique

à écrit le 02/06/2015 à 19:38
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Les Grecs roulent sur un billard les Européistes préfèreraient se crever un œil plutôt que de céder un pouce de territoire Grec. Les Grecs feront cracher à l'Europe tout l'argent qu'ils veulent. Ce qui chagrine les Européistes c'est que se sont des...

à écrit le 02/06/2015 à 18:43
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L' Europe n'est pas responsable de l'incurie des précédents Gouvernements grecs ! La plupart des grecs ne sont pour rien dans la situation finançière désastreuse de leur pays mais malheureusement, ils en subissent les conséquences. Ce n'est pas aux...

à écrit le 02/06/2015 à 17:08
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Sacrée chance pour les contribuables de l'Union, que Tsipras n'ait pas inclus dans son programme la promesse d'un voyage en Floride, chaque année à chaque citoyen grec, question de changer d'air , car le refus de financer suffisamment son gouvernem...

à écrit le 02/06/2015 à 12:50
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La démocratie serait de demande par référendum, à ceux qui paye leurs avis. La démocratie serait de nous demander avant chaque voyage présidentiel si nous sommes d'accord pour distribue des milliard € . La démocratie serait de nous demander, si nous...

à écrit le 02/06/2015 à 10:24
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C'est curieux cette offensive médiatique des responsables politiques Grecs pour dire que l'Europe a beaucoup à perdre à l'échec des négociations. Cette partie de poker menteur était prévisible depuis le début. Chacun mettra de l'eau dans son vin. T...

à écrit le 02/06/2015 à 10:21
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"question de démocratie" "prospérité des peuples" ok ok , on entend bien... Mais cela sous-entend-il que les peuples plus pauvres ont le droit d'emprunter sans compter et de compter sur les peuples plus riches pour les renflouer ?

à écrit le 02/06/2015 à 9:51
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Ma'am Zoé oubli un détail : si le peuple grec a voté son souhait que les citoyens européens financent les dépenses grecques, ce vote ne s'impose QUE au peuple grec ! Si l'état grec a pris des engagements, ses ressortissants doivent les assumer ! Pas ...

le 02/06/2015 à 12:27
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A savoir que sans la Gréce la civilisation europeenne christian helleniste n'existerait pas donc ni la civilisation européenne ni l 'Europe qui en réalité est un très vaste continent , cette ue est une immonde imposture à tous les niveaux et une imm...

à écrit le 02/06/2015 à 9:04
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On ne peut pas tout réussir : l'Union Européenne a le droit à l'échec. C'est même grâce à ses échecs qu'elle progresse. Si la Grèce s'en va, ce qui serait tout à fait triste, ce sera plus un pépin pour elle que pour l'Europe. Qui continuera de toutes...

à écrit le 02/06/2015 à 9:01
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Les europeens respectent le choix democratique des grecs qui souhaitent quitter l europe et de ne pas respecter les regles Aux grecs de respecter le choix democratique des europeens qui n ont pas vote tsipras et ne souhaitent pas entretenir des tric...

le 02/06/2015 à 11:21
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Parler de "choix democratique des européens", faut qand même pas manquer de culot , môssieu ! Je suis européen mais je n'ai rien de commun avec vous; l'Europe, à l'origine, c'etait la promesse de paix, de prospérité, de plus de democatie et non la pr...

le 02/06/2015 à 11:47
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mais que vient faire l'Europe là dedans? Sommes nous responsables des malheurs des Grecs, alors qu'ils nous doivent 65 milliards d'Euros? (juste à nous, Français). Si elle n'avait pas été là, la Grèce serait en faillite depuis belle lurette.

le 02/06/2015 à 13:14
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Donc vous admettrez que les grecs se passeront des leçons de morales culpabilisatrices de ceux pour lesquels ils n'ont pas voté: vous, les autres européens, et surtout leurs gouvernements en tout particulièrement... celui de l'Allemagne...

le 02/06/2015 à 13:46
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je n'ai pas souvenir d'un choix de ma part pour imposer aux grecs de payer des créances d'un tel niveau , pouvez vous nous rappelez quand avez vous été consulté ?

le 02/06/2015 à 14:53
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depuis maasrtrchi est encore démocratique ? vous plaisantez !!!!

à écrit le 02/06/2015 à 8:57
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elle s'est juste déplacée à Bruxelles où règnent tous les aparatchiks dont on ne veut plus et qui n'arrivent plus à se faire ré-elire dans leur pays d'origine....je souhaite donc que les négociations avec la grèce n'aboutissent pas.

le 02/06/2015 à 9:30
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j irai meme plus loin ! il faut se rapprocher des russes et créer une europe fédérale avec le fonctionnement Suisse ! et virer les grecs

à écrit le 02/06/2015 à 8:40
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on dirait le discours d'un socialiste français: jamais responsable de quoi que ce soit, c'est toujours la faute des autres. Je propose qu'on leur prête Thevenoud, Sapin et Saal pour redresser leurs finances. Heureusement la fin de la récré approche

le 02/06/2015 à 13:10
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Comme : les prêteurs jamais responsables de vérifier la solvabilité de leurs (futurs) emrpunteurs?... Les banquiers privés pas responsables des produits qu'ils créent et vendent? et qui se dégonflent??? se déresponsabiliser n'a pas beaucoup de couleu...

à écrit le 02/06/2015 à 8:34
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Indépendamment de ce que l'on peut penser de la crise et de la dette en Grèce, les arguments de cette dame ont quelque chose de fascinant: 1 - le peuple Grec a voté donc sa volonté exprimée démocratiquement doit s'imposer au reste des peuples europé...

le 02/06/2015 à 10:14
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@ RB83, "1 - le peuple Grec a voté donc sa volonté exprimée démocratiquement doit s'imposer au reste des peuples européens (qui eux n'ont pas voté en Grèce)" Par opposion aux peuples Européens qui eux n'ont pas été (bien entendus) consultés sur...

à écrit le 02/06/2015 à 8:19
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L'Europe est déjà un échec et n'a pas à en apporter plus de preuve. Elle ne nous a pas protégé d'une crise à effet domino, alors qu'on nous avait promis qu'elle nous rendrait plus fort. L'Europe a creusé les inégalités et nous a appauvri. L'Europe no...

à écrit le 02/06/2015 à 7:55
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Aussi corrompu que les autres familles politiques grecques???? Europe est un echec... sauf pour les financiers et politiques qui se gavent de plus en plus, veulent pouvoir asservir plus facilement les peuples pour en faire des esclaves modernes (cad...

à écrit le 02/06/2015 à 7:27
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En guise de prospérité nous avons un chômage considérable et une misère comme jamais encore. L'Euro a tué l'Europe et l'étendue du désastre fait peine à voir. C'est l'Euro du désespoir avec une flambée des prix qui a précipité des millions de personn...

à écrit le 02/06/2015 à 5:13
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C'est incroyable l'engouement pour ce côté martyr. La Grèce renvoie ses erreurs sur l'Europe....alors qu'elle n'assume pas ses erreurs. Cela me conduit à penser que la soupe européenne même pour la Grèce reste la meilleure option et que toute cette s...

le 02/06/2015 à 13:55
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@ Caféine, 1) "C'est incroyable l'engouement pour ce côté martyr." - Il y a les martyrisés et les martyriseurs. 2) "La Grèce renvoie ses erreurs sur l'Europe." - Par opposion à L'EU qui à renvoyé les erreurs des Grandes Banques Allemandes et Fr...

à écrit le 02/06/2015 à 0:21
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Un droit de la Grèce d'être assisté financièrement par l'UE parce que le pays a été mal géré, comme le réclame Z.K., n'est pas compatible avec le no bail-out expressément prévu dans le droit européen et la nature confédéraliste très chère à plains d'...

à écrit le 02/06/2015 à 0:08
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Le tonneau des Danaïdes réside TOUJOURS en Grèce ? Et ce, depuis l'antiquité ? L'Europe avait manifestement oublié son existence ? De "las" (sic) son désir mirifique DE LE REMPLIR ? La "découverte" de cette impossibilité est aussi manifeste que ...

à écrit le 02/06/2015 à 0:05
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Joseph STIGLITZ qui n'est pas au Front de Gauche mais un homme du sérail (ancien économiste en chef de la banque mondiale et conseiller perso de B CLINTON ) le dit : l'austérité mène au désastre..... Contrairement à ce que dit "le Point" qui accuse...

le 02/06/2015 à 13:07
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L'endettement sans fin aussi.

le 02/06/2015 à 20:59
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Justement le systéme de la dette est combiné pour ne jamais se tarir car il permet aux détenteurs de s 'enrichir ad vita eternam! Il devient impératif de sortir de cette "financiarisation de l'économie" car non seulement il prive les peuples des mo...

à écrit le 01/06/2015 à 22:54
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S'il y a échec, c'est d'abord celui de la Grèce de Syriza. Le Portugal a respecté ses engagements, il se redresse et ne pose pas de problème pour le remboursement des ses emprunts. Chypre, qui est aussi passée par là, vient d'annoncer qu'elle rembour...

le 03/06/2015 à 9:56
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Je n'ai pas entendu parler du Portugal comme d'un pays florissant. Un pays qui dit à ses jeunes "nous n'avons pas de place pour vous , partez ! mois ça me pose un énorme problème ! . C'est comme l'Allemagne qui est sans cesse prise comme modèle par u...

à écrit le 01/06/2015 à 22:41
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Que de perte de temps et d'énergie pour essayer de sauver un bateau ivre Ils feraient mieux de se consacrer à fond sur le chomage en Europe

le 02/06/2015 à 14:22
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mais sans les grecs l'EUROPE n'aurait jamais existé ni la civilisation européenne issue d'un certains mariage des cultures grecs et des cultures etc etc du premier empire à vocation universelle Perse (Iran), ni les européens; je ne parle pas de cette...

à écrit le 01/06/2015 à 22:40
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L'union européenne est un échec, c'est évident. En réalité l'union européenne est un prétexte, qui cache un protectionnisme économique pour la classe capitaliste, aussi bien productive que du cartel bancaire international. Il est bien évident qu'il n...

le 02/06/2015 à 14:28
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Tout juste Fred, bien pire qu'hypocrites oui bien pires et pas qu'eux.

à écrit le 01/06/2015 à 21:16
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Chère Madame, Vous demandez à l'UE de continuer à subventionner la prospérité de la Grèce, vous demandez son sauvetage, mais l'UE préfèrerait entrevoir et financer son redressement. Vous dites que l'énorme dette grecque n'a pas profité au peuple ; ...

le 01/06/2015 à 22:03
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Cher monsieur pensez-vous que c'est par philanthropie ou charité qu'une banque ou un consortium financier prête à un Etat ? Pensez-vous qu'une banque est comme ma cousine de Bretagne qui me prête l'argent qu'elle a mis sur son compte épargne ? P...

le 01/06/2015 à 22:53
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faux !!! personne n'a économisé de l'argent pour le prêter à la Grèce. les banques prêtent de l'argent virtuel (qu'ils n'ont pas en fond propre) , qui devient réel lorsque il est remboursé( avec au passage les intérêts bien sur)

le 02/06/2015 à 1:39
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Cher Monsieur, non il ne s'agit pas d'une leçon infligée à l'Europe, mais d'une posture du gouvernement grec qui consiste à s'enfermer dans une démagogie.populiste. Le peuple Grec a souhaité untel gouvernement et je le respecte, mais le reste de l'...

le 02/06/2015 à 1:54
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A Zorba Votre commentaire n'est pas très structuré. Le surplus de liquidités actuel oblige les organismes financiers à prêter à taux quasi-négatifs à des états dont ils pensent qu'ils ne feront pas faillite. C'est cette dame qui évoque un article ...

le 02/06/2015 à 11:23
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Aujourd'hui, ce ne sont pas les banques qui prêtent à la Grèce, mais les contribuables européens qui votent démocratiquement pour leurs gouvernements qui ont mandaté démocratiquement des gens (la Troïka) pour surveiller que la Grèce applique bien des...

le 02/06/2015 à 12:28
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Merci de vos réponses sérieuses à la différence de celle qui commence par "ce ne sont pas les banques qui prêtent…" D'accord avec vous pour contribuer au redressement de la Grèce. Qui peut convenir que le memorandum a contribué à ce redressement ? P...

le 02/06/2015 à 15:46
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la majorité des français veulent sortir de cette ue/us and co.

le 02/06/2015 à 16:01
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Bonjour Zorba, Je crois que personne ne conteste à la Grèce ses choix démocratiques. Il faut juste les assumer. L'argent emprunter doit être rembourser. On peut, ne pas vouloir le faire ou ne pas pouvoir le faire et cela est encore un choix de gouv...

à écrit le 01/06/2015 à 20:51
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L'union Européenne est un echec total, on n'est plus à ça près.

le 02/06/2015 à 7:07
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Vous me le retirez du clavier.

à écrit le 01/06/2015 à 20:47
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On ne gouverne pas l'Europe en tant de crise avec des sentiments. Si Churchill n'avait pas eu le courage de faire rembarquer ses soldats à Dunkerque et accélérer la capitulation française en juin 1940, il aurait anéanti ses forces armées et nous n...

le 01/06/2015 à 23:15
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Rembarquons nos milliards et laissons la Grèce naviguer seule avec les forces majeures dont elle dispose...

à écrit le 01/06/2015 à 20:31
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L’effondrement de l’UE est inéluctable puisque ne reposant que sur l’euro et l’économie. Des pays ne s’y trompent pas puisque l’Autriche organise un référendum le mois prochain sur la sortie de l’UE et de l’euro. La Grande Bretagne va organiser elle...

le 02/06/2015 à 13:15
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Mais qu'ils partent. Ceux qui resteront avanceront plus vite. Vous faites une fixation ridicule sur l'Euro et l'UE. Croire qu'un pays peut être plus fort seul dans le monde économique du 21ème siècle est vraiment idiot. Tous les pays forment des alli...

le 02/06/2015 à 16:21
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en France par ex ce sont les friqués et ceux qui s'engraissent sur le dos du peuple tels nos politicards et leurs castes, des corrompus des traîtres des vendus jusqu'à la moelle, les bourges et leurs héritiers surtout qui s'arrangent pour ne pas pay...

à écrit le 01/06/2015 à 19:56
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Les grecs sont des champions reconnus pour échapper à l'impôt. Ce n'est pas comme chez nous. Alors qu'ils commencent d'abord à payer leurs impôts en Grèce au même titre que le reste de l'Europe. Pourquoi ne zapperions nous pas l'impôt pour aller dema...

le 01/06/2015 à 20:56
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D'autant que l'impôt est une escroquerie, puisqu'il ne sert qu'à payer les intérêts issus d'une dette jamais contractée par le citoyen.

le 02/06/2015 à 8:07
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Chic, plus d'impôts en France ou il ne sert qu'à payer de trop nombreux fonctionnaires jamais embauchés par les français ainsi que les intérêts de la dette jamais contractée par les français. Que du bonheur!!!

le 02/06/2015 à 8:20
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oui mais ca sert a payer les salaires de fonctionnaires

le 02/06/2015 à 16:31
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Des fonctionnaires comme par ex tous les politicards traitres, corrompus, mafieux jusqu'à la moelle ça nous ne pouvons pas dire qu'ils ne nous coûtent pas bonbon eux et leurs castes surtout qu'ils ne bossent surtout pas dans l'intérêt de la patrie q...

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