« L'Europe prépare des sanctions dissuasives contre la Russie » (Valdis Dombrovskis, vice-président de la Commission européenne)

ENTRETIEN- Ukraine, énergie, OMC, pandémie, plan de relance...alors que les ministres européens chargés du commerce se réunissent ce week-end à Marseille, le vice-président de la commission européenne Valdis Dombrovskis dévoile pour La Tribune le plan de bataille économique et financier contre la Russie en cas d'escalade des tensions en Ukraine.
Grégoire Normand
Valdis Dombrovskis, est vice-président exécutif de la Commission européenne et commissaire en charge du commerce de l’Union européenne.
Valdis Dombrovskis, est vice-président exécutif de la Commission européenne et commissaire en charge du commerce de l’Union européenne. (Crédits : Reuters)

LA TRIBUNE- Dans le cadre de la présidence française du Conseil de l'Union européenne, les ministres européens chargés du commerce doivent se réunir à Marseille ce week-end. Qu'attendez-vous d'une telle réunion ?

VALDIS DOMBROVSKIS- Des sujets importants sont à l'ordre du jour, notamment la préparation de la douzième réunion ministérielle de l'OMC. Cette discussion sera utile pour avancer et la présence de la directrice générale Ngozi Okonjo-Iweala est la bienvenue. Nous allons également aborder les urgences, dont le contentieux sino-lituanien. Par ailleurs, la France a placé les relations commerciales UE-Afrique en bonne place sur l'agenda, ainsi que nos relations avec les États Unis. L'un des moyens de stimuler la coopération transatlantique est le nouveau Conseil du commerce et de la technologie, au sein duquel nous pouvons travailler ensemble sur des questions essentielles liées au commerce et aux nouvelles technologies émergentes. J'attends avec impatience la prochaine réunion en mai. J'ai confiance que cette réunion informelle des ministres apportera des résultats concrets.

Les Occidentaux craignent une invasion de l'Ukraine par la Russie après le déploiement de dizaines de milliers de soldats russes à la frontière ukrainienne. Quelles sont les priorités de la Commission européenne sur cette crise géopolitique majeure ?

Les tensions entre la Russie et l'Ukraine sont une préoccupation majeure, cela concerne non seulement l'Ukraine mais l'ensemble de l'architecture de sécurité européenne. Nous travaillons sur deux axes en parallèle: premièrement, nous préparons un ensemble de sanctions dissuasives contre la Russie pour couvrir un large éventail de sujets : des sanctions économiques, commerciales, financières, dans le domaine de l'énergie pour démontrer clairement à la Russie qu'il y aura une réponse majeure européenne en cas d'une nouvelle escalade. Deuxièmement, nous apportons depuis 2014 un soutien économique massif à l'Ukraine. Nous venons de proposer un programme d'assistance supplémentaire de 1,2 milliard d'euros pour aider l'Ukraine à faire face à ses besoins de financement dus au conflit. J'étais à Kiev la semaine dernière pour discuter de la mise en œuvre de ce nouveau programme de financement et pour envoyer un signal rassurant que nous soutenons et que nous continuerons à soutenir l'Ukraine.

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L'Union européenne a engagé à la fin du mois de janvier un bras de fer avec Pékin en saisissant l'Organisation mondiale du commerce (OMC) contre la Chine accusée de bloquer des importations lituaniennes. Quel est l'objectif d'une telle démarche ?

Nous sommes aujourd'hui confrontés à une situation où les exportations lituaniennes vers la Chine sont bloquées. Ce n'est pas seulement un problème lituanien, cela affecte le marché unique de l'UE et les chaînes d'approvisionnement, car les exportations d'entreprises d'autres pays sont également bloquées si elles ont un contenu lituanien. Ce type d'action va à l'encontre des engagements que la Chine a pris dans le cadre de l'OMC. Nous avons donc engagé des poursuites contre la Chine à l'OMC. Nous attendons des consultations avec la Chine.

Si elles conduisent à une solution à l'amiable, nous allons mettre en œuvre la solution convenue. Si ce n'est pas le cas, nous poursuivrons le différend à l'OMC et créerons un groupe spécial de l'OMC sur cette affaire. En parallèle, nous menons des efforts diplomatiques pour essayer de désamorcer la situation. Il est clair que la Chine reste un partenaire de coopération important et nous devons coopérer sur les défis mondiaux comme la lutte contre le changement climatique. En tant que partenaires, nous devons être en mesure de discuter et de résoudre nos différends.

La France défend le principe des "mesures-miroirs" dans les accords commerciaux (ces mesures consistent à appliquer des  standards et méthodes de production, notamment environnementales, aux produits importés sur le territoire européen équivalentes à celles en vigueur dans l'UE) . Comment la Commission européenne compte-elle mettre en œuvre ces principes ?

Tous les produits mis sur le marché européen, y compris les importations, doivent être conformes aux exigences de l'UE en matière de sécurité alimentaire. Il est possible, en vertu des règles de l'OMC, d'introduire des obligations de l'application des mêmes processus et méthodes de production si cela concerne des enjeux globaux de protection de l'environnement mondial. Cela doit être fait de manière proportionnée et non discriminatoire. Nous évaluons actuellement cette question et la Commission européenne prépare pour juin de cette année un rapport sur la faisabilité juridique de l'application de ces « mesures miroirs ».

Nous avons adopté un certain nombre de mesures pour répondre à certaines préoccupations. Par exemple, en novembre 2021, nous avons proposé d'agir en ce qui concerne la déforestation. Bientôt, nous allons faire une proposition de diligence raisonnable (c'est une règle que doivent appliquer les entreprises), en veillant à ce que les biens produits hors de l'UE ne le soient pas avec de graves violations des droits de l'homme ou des droits du travail.

Le libre-échange commercial a parfois été critiqué en France pour ses conséquences sur la désindustrialisation, l'emploi et l'environnement. Que leur répondez vous face à ces critiques ?

V.D- J'aimerais vous donner quelques chiffres clés sur le rôle de la politique commerciale dans l'économie. Le commerce et les exportations vers les pays tiers soutiennent 18 % des emplois dans l'UE. C'est donc une source majeure d'emplois. L'UE, dans son ensemble, enregistre un excédent commercial substantiel. Couplé au fait que 85 % de la croissance mondiale aura lieu en dehors de l'UE au cours de la prochaine décennie, il est important que l'UE reste connectée à cette source externe de croissance également pour sa croissance et la création d'emplois au sein de l'UE.

Il y a un déficit commercial en France et dans plusieurs autres États membres de l'UE. Dans le cas de la France, la situation est mitigée : il y a un déficit de biens, mais un excédent de services. J'aimerais souligner qu'en France, selon les dernières statistiques, l'emploi soutenu par les exportations est passé de 4,5 millions en 2000 à 6,4 millions en 2019, soit 13,9% de l'emploi total. Le gouvernement français agit pour la compétitivité de l'industrie qui est clé pour renforcer les performances à l'exportation et améliorer la balance commerciale. Au-delà de la compétitivité de l'industrie, il y a d'autres facteurs qui affectent la balance commerciale à court terme, comme la hausse des prix des matières premières et des prix de l'énergie. Cela nécessite une solution structurelle, par exemple en éliminant progressivement notre dépendance aux combustibles fossiles importés. C'est le projet que nous portons au niveau européen avec le Pacte Vert.

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Les tensions sur les prix de l'énergie et les matières premières ont creusé le déficit commercial à un niveau record en France en 2021. D'autres pays connaissent de fortes difficultés dans leurs exportations. Quel est l'impact de la pandémie sur le commerce extérieur en Europe ?

Nous constatons qu'il existe certaines perturbations, comme les prix élevés de l'énergie qui affectent l'ensemble de l'UE. Nous avons déjà mis au point en octobre 2021 une « boîte à outils » pour faire face aux prix élevés de l'énergie. Il existe des goulots d'étranglement de la chaîne d'approvisionnement, des changements dans certains secteurs en raison des restrictions de voyage. En particulier les pays dont les économies sont dans une large mesure liées au tourisme, sont touchés.

Nous nous attendons à ce que l'économie de l'UE continue de progresser cette année. Dans l'ensemble de l'UE déjà à la fin de l'année dernière, l'économie a atteint les niveaux d'avant la crise. Nous nous attendons à ce que l'économie continue à se développer. Malgré la pandémie toujours en cours, nous constatons une reprise de l'économie de l'UE et nous prévoyons que la croissance économique se poursuivra cette année et la prochaine.

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Trente ans après la signature du traité de Maastricht, dans quel sens les règles de la gouvernance budgétaire européenne pourraient-elles évoluer ?

L'examen du cadre budgétaire et macroéconomique de l'UE est en cours. Nous avons mené des consultations publiques et évaluons actuellement les résultats. Nous nous attendons à ce que de nouvelles discussions sur ce sujet aient lieu dans les prochains mois le cadre de la réunion informelle des ministres des finances plus tard ce mois-ci à Paris et lors du Conseil européen en mars.

La présidence française du Conseil de l'UE est très active pour piloter et faire avancer cette discussion. Nous sortons de la crise avec des niveaux d'endettement public plus élevés. Nous devons donc voir comment remettre la dette publique sur une trajectoire descendante, mais le faire de manière crédible et plus réaliste tout en gardant à l'esprit les besoins d'investissement, y compris dans le contexte de la transition verte et numérique.

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Où en est la mise en oeuvre du plan de relance européen de 750 milliards d'euros ?

La mise en œuvre du plan de relance européen est sur la bonne voie. Cette année, l'accent sera mis sur la mise en œuvre des plans nationaux. 22 États ont reçu une évaluation positive de la Commission et ont été approuvés par le Conseil. Plus de 56 milliards d'euros ont été versés à 21 États membres en préfinancement. Les premiers paiements aux États ont été effectués à la fin de l'année dernière.

Fin janvier, la Commission européenne a évalué positivement la première demande de paiement formulée par la France.  Il y a encore 4 plans qui sont en cours d'évaluation (Bulgarie, Hongrie, Pologne, Suède) et nous attendons avec impatience de recevoir le plan néerlandais, suite à la formation du nouveau gouvernement. En décembre dernier, la Commission a effectué le premier versement de 10 milliards d'euros d'aide financière non remboursable à l'Espagne.

Où en est la France ?

V.D- La mise en œuvre en France du plan de relance est également en bonne voie. Le plan français est approuvé, la France a reçu un préfinancement de 13 % et, ce 26 janvier, la Commission a approuvé une évaluation préliminaire positive de la première demande de paiement de la France. Maintenant, nous allons prendre les mesures nécessaires pour un décaissement début mars. Concrètement, le plan de relance européen finance quasi intégralement des mesures françaises telles que Ma Prime Rénov', ou bien encore 1 jeune, 1 solution. Le plan de relance européen étant un instrument basé sur la performance, les prochains paiements dépendront des étapes et des objectifs convenus dans le plan.

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La commission européenne a fait de la lutte contre le changement climatique un axe prioritaire. Le ministre de l'Economie Bruno Le Maire défend régulièrement le mécanisme d'ajustement carbone aux frontières. Comment avoir plus d'usines en Europe mais moins d'émissions ?

L'UE est entrée dans la transformation verte de l'économie dans le but d'atteindre la neutralité carbone d'ici 2050. La France est parmi les pays qui ont le plus ouvertement soutenu et fait progresser cet objectif. Pour atteindre la neutralité carbone, nous ne pouvons pas continuer à accorder des allocations d'émissions gratuites aux industries énergivores. À partir de 2026, ces industries seront progressivement soumises au système d'échange de quotas. La question est donc de savoir ce qui se passe avec la compétitivité de l'industrie de l'UE ; actuellement, pour les industries à forte intensité énergétique, il existe des quotas gratuits pour éviter les fuites de carbone.

Maintenant, alors que nous mettons en place un prix sur le carbone dans nos industries, nous devons trouver d'autres moyens d'éviter les fuites de carbone ; nous le faisons en mettant un prix sur le carbone pour les importations. Puisqu'il s'agit d'un objectif environnemental, nous allons compenser tout prix du carbone que les pays tiers imposent à leurs producteurs. Dans un scénario idéal, si un autre pays facture exactement le même prix que l'UE, ses importations ne seraient pas soumises à un ajustement carbone supplémentaire. S'ils n'ont pas de prix ou un prix inférieur sur le carbone, cela nécessiterait un ajustement carbone. Il s'agit donc de garantir que l'industrie de l'UE ne perd pas de compétitivité. Il ne peut s'agir d'une mesure protectionniste, le principe de non-discrimination doit donc s'appliquer.

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Grégoire Normand
Commentaires 27
à écrit le 14/02/2022 à 11:34
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Combien de temps tiendront les Européens en cas de coupure de l'approvisionnement en gaz? Surtout ceux qui ont largement misé sur le gaz comme l'Allemagne.

à écrit le 14/02/2022 à 8:25
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La principale sanction sera celle des Russes: couper le gaz aux Allemands Polonais etc... Fini les belles voitures allemandes et le chauffage. Les Russes vendent leur pétrole et Gaz aux chinois qui, comme l'a écrit Xi ping est du coté des russes. Bon...

à écrit le 13/02/2022 à 17:34
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Vu les commentaires, je me pose la question dans quel monde vivent tous ces adorateurs de Poutine pour qui tout est la faute des Etats-Unis/Occidentaux. Dans celui de Russia Today et Spoutnik News? Non, sérieusement, ce sont les Américains qui massen...

le 14/02/2022 à 12:55
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Vous mélangez tout et n'importe quoi. Vous employez la dialectique du bourrage de crâne pour les incultes: L'ennemi est l'agresseur. Le chef ennemi est le diable. Seul l'ennemi commet des atrocités. Notre cause est sacré. Ceux qui remettent en cause...

le 15/02/2022 à 10:07
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Je me pose la question dans quel monde vit cet adorateur de l'Occident qui a colonisé une bonne partie de la planète, qui a commis de nombreux génocides, qui a déclenché plusieurs guerres mondiales, qui a pollué nos terres, nos mers et notre atmosphè...

le 15/02/2022 à 15:41
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@¨PAFO: Qui a mis l'Europe sous soi-disant l'occupation? D'abord elle-même, ensuite Hitler, le reste n'est que les conséquences directes. Concernant les banalités dont vous parlez, il faut constater qu'il s'agit des événements de longue date et qu...

le 15/02/2022 à 18:57
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@bien sur: Le problème est que je connais l'histoire et la situation actuelle bien plus que vous. En plus j'ai une expérience de travail dans les média russes (certes, assez éloignée), donc, connais un peu les mécanismes de la propagande russe. Conce...

à écrit le 13/02/2022 à 16:38
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Il est clair que l'Occident prépare une troisième guerre mondiale, et veut faire endosser le rôle du méchant par la Russie. Tout ce qui intéresse nos états, ce sont les énormes réserves énergétiques Russes. Je pense que la troisième guerre mondiales ...

le 14/02/2022 à 10:33
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Il est clair que vous appartenez à « radio spoutnik.. « depuis quand un état n est pas libre de choisir son alliance ? La population. Majotmritaire ukrainienne a fait son choix en élisant un président pro - Ouest ? C est son choix … quand aux pseud...

le 14/02/2022 à 10:33
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Il est clair que vous appartenez à « radio spoutnik.. « depuis quand un état n est pas libre de choisir son alliance ? La population. Majotmritaire ukrainienne a fait son choix en élisant un président pro - Ouest ? C est son choix … quand aux pseud...

le 14/02/2022 à 10:34
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Il est clair que vous appartenez à « radio spoutnik.. « depuis quand un état n est pas libre de choisir son alliance ? La population. Majotmritaire ukrainienne a fait son choix en élisant un président pro - Ouest ? C est son choix … quand aux pseud...

le 15/02/2022 à 9:40
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Il est clair que tu appartient à "radio axe du bien". Je souhaiterais simplement que le statu-quo qui régnait entre la Russie et l'OTAN persiste. Les Européens seraient une nouvelle fois les premières victimes d'une guerre déclenché par les USA. Il n...

à écrit le 13/02/2022 à 15:21
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"La vraie guerre n'est pas en Ukraine, elle est au Canada, en Australie, en France, à Bruxelles, en Angleterre, en Allemagne, en Italie... Ils veulent juste que vous regardiez de l'autre côté." Le Président du Salvador, défenseur du Bitcoin, la mo...

à écrit le 13/02/2022 à 15:06
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ALERTE SUR BIDEN Le "leader du monde occidental" et de l'#Otan est un gâteux aux mains de l'État profond us et du "complexe militaro-industriel" qui veulent une confrontation ouverte avec la Russie de Poutine. LA FRANCE DOIT SORTIR AU PLUS VITE DE ...

à écrit le 13/02/2022 à 14:04
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Ce conflit nous le provoquons en arrosant ce pays de subventions!!!beaucoup de ses habitants sons pro russes

à écrit le 12/02/2022 à 21:31
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De toute évidence après avoir annexé l'Ukraine, Poutine annexera aussitot après : Lettonie, Lituanie, Estonie. Bla-bla stériles, sanctions contournées et inutiles via L'allié Chinois. Seule l'Eur sera en souffrance : plus de marché Russe. Flambée du ...

le 13/02/2022 à 11:16
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la trouille d'une europe uni pousse les usa a une double follie jeter la russie dans les bras de la chine et la destruction de la planete

à écrit le 12/02/2022 à 21:02
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Tiens qu' est-ce que je disais. Jacques Attali tweete "Dans les années vingt du siècle précédent une grande pandémie succéda à une très grande guerre, dans les années vingt de ce siècle, une très grande guerre peut succéder à une gr...

à écrit le 12/02/2022 à 20:51
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Les américains ces amis qui nous veulent du bien ...En tout cas la déstabilisation du moyen Orient c'est du passé ,vive l'Europe et ces dindons rassemblés dans la basse cours de Bruxelles , plus facile à manoeuvrer et avec un retour sur l'investisse...

à écrit le 12/02/2022 à 20:01
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Il faut bien lécher le c..l des néos conservateurs américains et européens. Le suivisme des états gauchistes, wolkistes au mondialisme passe de moins en moins inaperçu..

à écrit le 12/02/2022 à 19:45
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Ce bazar des médias et gouvernants sur l'Ukraine indispose même des politiques de ce pays . Qu'est allé faire une frère de Joe Biden la bas pour son compte personnel , comme le fait remarquer L'Express . En tous cas l'appartenance a l'OTAN n'a rien d...

à écrit le 12/02/2022 à 11:22
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Tout ce cirque pour que les étasuniens nous vendent leur gaz de schiste plus cher que le gaz russe et livré par méthanier ! Nous sommes gouvernés par des nuls...à moins qu'ils soient des agents étasuniens ?

à écrit le 12/02/2022 à 9:48
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Ce bordel organise par bidon relaye par micron, maintenant encourage par ce commissaire nomme par une clique aux ordres ne cache pas la realite. La Russie ne veut pas de conflit, ces troupes a la frontiere sont un coup de poker que Poutine en fin str...

à écrit le 12/02/2022 à 9:47
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Les sanctions se retourneront un jour contre nous.. La question est simple, soit déclencher une guerre ingagnable pour l'Ukraine ou discuter d'état à état avec la Russie.. A oui il y a les USA et l'OTAN...

à écrit le 12/02/2022 à 9:32
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Donc manu-s a t0talement éch0ué (c0mme le reste) ?

à écrit le 12/02/2022 à 9:10
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L'Europe n'a aucun intérêt à soutenir les USA dans cette affaire. Elle serait la première à considérer que les USA seraient dans leur droit de refuser que les Russes ou les Chinois installent des fusées au Canada ou au Mexique ! Il faut arrêter cette...

le 13/02/2022 à 11:12
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Je pense que la France à raison de pousser les européens à assurer leur propre défense, en cas d'échec nous devons quitter le commandement de l'organisation intégré comme l'avait fait De Gaulle..

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