
Le ministère des Finances allemand a rendu public les profits engrangés grâce aux intérêts des prêts accordés à la Grèce. Résultat, Berlin a encaissé 1,34 milliard d'euros depuis le début de la crise en 2009, révèle le quotidien Süddeutsche Zeitung.
Dans le détail, la banque de développement allemande KfW a encaissé 393 millions d'euros d'intérêts du prêt de 15,2 milliards d'euros qu'elle a accordé à Athènes en 2010. Entre 2010 et 2012, un programme de rachat de titres de dette d'Etat par les banques centrales de la zone euro à permis à la Bundesbank d'enregistrer un profit de 952 millions d'euros.
Les Etats membres s'étaient pourtant accordés pour reverser les profits des banques centrales à la Grèce. Seulement l'opération a été stoppée en 2015 pour des raisons politiques, rappelle Les Echos, en particulier à cause des tensions entre le gouvernement Tsipras, fraîchement élu, et la Troïka. La bonne volonté marquée d'Athènes, en appliquant les mesures d'austérité demandées par ses créanciers, devrait conduire les Européens à lever le blocage.
Berlin refuse toujours des mesures d'allègement de la dette grecque
Malgré les efforts d'Athènes pour satisfaire les demandes de ses créanciers, notamment en dégageant un excédent primaire supérieur aux objectifs et en adoptant de nouvelles mesures d'austérité, Berlin refuse toujours de lâcher du lest. Le gouvernement d'Alexis Tsipras cherche à obtenir un allègement de la dette, de sorte à restaurer la confiance, en vue d'un retour sur les marchés pour financer la dette.
Après huit années d'austérité, la croissance grecque ne décolle pas. Le FMI en a bien conscience et avait conditionné sa participation au versement de la prochaine tranche d'aide à des mesures d'allègement de la dette hellénique. Face au refus catégorique du ministre des Finances allemand, Wolfgang Schäuble, le Fonds a donné son accord de principe sur sa participation car, sans cette nouvelle tranche d'aide, Athènes aurait fait défaut au remboursement d'un prêt qui arrivait à échéance ce mois de juillet. Mais le FMI ne veut pas effectuer de versement tant que des concessions ne seront pas faites de la part des Européens. A cette heure, l'avenir de la Grèce reste flou.
> Lire aussi : Grèce : un prêt de 8,5 milliards d'euros validé, sans accord sur l'allègement de la dette
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a le à :
le rejet de toute idee autre
et surtout aucune entraide entre pays
se faire du fric sur le dos d'un pays allie
est un scandale surtout qand on dirige un pays qui lui a vue ses dettes
annule par trois fois
la construction de l'Europe ne peut se realiser
en obligeants des peuples a la misere
Voila ce qui attend la France de Macron !! et dans le même temps, nous allons offrir notre expertise aéronautique militaire à Berlin !! A vomir !!!!
Décolé, mais il y a erreur.
Les mesures ont été mises en place, mais leur effet recessif (Donc baisse des recettes) a été sous estimé par les donneurs d'ordres qui ont donc a chaque fois imposé un train de mesures supplémentaires pour compenser les baisses de revennus.
L'UE s'est sauvée (temporairement) elle-même en sacrifiant la Grèce, rien de plus !
Vite un frexit
Je l'ai suivie et l'avantage c'est que moi je l'ai pris dès le premier épisode, quand Goldman Sachs a truqué les comptes grecs avec l'aval du gouvernement de l'époque et des autorités européennes afin de faire rentrer la grèce en UE.
Oh cela fait bien 50 fois que je vous le répète... Lâchez moi je vous prie je n'ai plus besoin de preuves que je fais bien de ne jamais vous lire vous ne faites que troller là.
Tantôt prêcheur néolibéral tantôt inquisiteur vous êtes un personnage désespérément sans intérêt c'est incroyable.
L'UE était parfaitement au courant des exactions du gouvernement grec et de goldman sachs et vous le savez parfaitement. Au lieu de venir exposer votre médiocrité sur les forums instruisez vous svp:"Le révélateur grec" https://www.monde-diplomatique.fr/2015/08/A/53536
Enfin au moins je sais que j'ai raison de ne jamais lire vos commentaire, merci.
Un truc simple était à mettre en œuvre la disparition d'argent liquide, paiement uniquement par carte bancaire voir autres (pas de fiduciaire), bref du numérique ... mais ça.... ( voilà qui viendra chez nous en France)!