« Tout ramène le RN à sa fascination pour les tyrans » (Jean-Noël Barrot)

ENTRETIEN. Alors que le Président de la République est en visite d'Etat en Allemagne et que l'actualité européenne, à quinze jours des élections, reste marquée par le sort de l'Ukraine et de la Géorgie, Jean-Noël Barrot, ministre délégué chargé de l'Europe, rend coup pour coup aux adversaires d'extrême droite et sociaux-démocrates de la liste de Valérie Hayer.
Jean-Noël Barrot, ministre délégué chargé de l'Europe.
Jean-Noël Barrot, ministre délégué chargé de l'Europe. (Crédits : Reuters)

LA TRIBUNE. Le président Zelensky ne cesse de supplier les alliés de l'Ukraine de fournir des batteries de défense aérienne pour protéger ses villes et ses infrastructures critiques. Pourquoi l'Europe ne peut pas faire plus et mieux ?

JEAN-NOËL BARROT. Si l'Ukraine a fait échec au projet de Vladimir Poutine d'annexer son territoire en quelques semaines, cela tient d'abord au courage des Ukrainiens mais aussi au soutien sans failles de ses alliés, et notamment la France, que ce soit sur le plan civil ou militaire et sur son chemin vers l'Union européenne. La France soutiendra l'Ukraine dans la durée, au titre d'un accord bilatéral de sécurité signé avec l'Ukraine en février dernier, qui permettra d'apporter jusqu'à 3 milliards d'euros d'aide militaire supplémentaire à Kiev pour 2024. La France travaille activement en lien avec l'Ukraine et nos partenaires européens et du G7 à lui apporter tout le soutien dont elle a besoin pour résister et contrecarrer ainsi les desseins impérialistes de Vladimir Poutine, y compris dans le domaine de la défense antiaérienne. En provocant il y a déjà plusieurs mois un sursaut international pour que l'Ukraine soit soutenue aussi intensément que nécessaire et qu'elle reprenne le dessus, le Président de la République a été aux avant-postes. La question de la défense aérienne est aussi au cœur de nos préoccupations, la Président de la République a évoqué l'idée d'un bouclier antimissile dans son discours de la Sorbonne. La situation sur le front est particulièrement préoccupante et la Russie poursuit sa fuite en avant, y compris par des provocations aux frontières de l'Europe. Je redis ici notre pleine solidarité avec la Finlande, la Lituanie et l'Estonie face à ces actions agressives inacceptables.

Les Vingt-Sept ont décidé cette semaine d'utiliser les intérêts des avoirs russes gelés en Europe. Est-ce que ces trois milliards d'euros par an peuvent changer la donne ?

La saisine des revenus tirés des actifs russes gelés est une décision historique qui permettra de mobiliser, dès le mois de juillet, un milliard d'euros supplémentaires pour le soutien militaire à l'Ukraine. Elle intervient après un accord de l'UE le 1er février sur une aide à l'Ukraine de 50 milliards d'euros jusqu'en 2027, ainsi qu'un accord sur 5 milliards d'euros de soutien militaire via la facilité européenne de paix (FEP). Cet instrument permet à la fois d'apporter rapidement à l'Ukraine l'aide militaire dont elle a besoin pour résister sur le front tout en instaurant une préférence européenne visant à développer notre propre capacité industrielle de défense. A ce soutien européen s'ajoute l'aide qu'apportent directement les pays à l'Ukraine, comme l'a fait la France en s'engageant jusqu'à 3 milliards d'euros pour 2024.

En Géorgie, la présidente Salomé Zourabichvili souhaite que l'UE attende les élections parlementaires d'octobre dans son pays avant de tenir compte du vote récent de la loi sur les « agents de l'étranger » qui la disqualifie d'avance dans ses futures négociations d'adhésion. Qu'en pensez-vous ?

Je salue le courage du peuple géorgien qui défend sa liberté et la démocratie en brandissant le drapeau européen et en chantant l'Ode à la Joie, notre hymne européen. Dans une période où l'Europe est tant décriée, ce chant qui a retenti dans la nuit de Tbilissi nous rappelle que l'Europe est synonyme de liberté et de démocratie pour de nombreux peuples dans le monde, et qu'il est essentiel que cette espérance ne soit pas déçue. La France se tient aux côtés de la Géorgie dans son chemin vers l'Union européenne. Mais la Commission européenne a été très claire : il appartient au gouvernement géorgien de faire les efforts et les réformes nécessaires pour que ce chemin se poursuive.

Emmanuel Macron est pour deux jours en visite d'Etat en Allemagne. Il veut « inventer un nouveau modèle » pour le couple franco-allemand. De quoi s'agit-il ?

Cette visite d'Etat du président de la République est la première depuis celle de Jacques Chirac en 2000. Elle marque la permanence et la profondeur du lien franco-allemand. Elle sera l'occasion d'ouvrir un nouveau chapitre de la relation entre nos deux pays, articulé autour d'un agenda commun de souveraineté européenne, de compétitivité et de défense de la démocratie. Cela passera notamment par une ambition partagée de maitrise des technologies stratégiques ou de lutte contre les ingérences étrangères et la manipulation de l'information. Cette visite nous permettra aussi de préparer ensemble l'agenda stratégique de l'Union européenne pour les cinq ans à venir. Alors que les menaces qui pèsent sur l'UE n'ont jamais été aussi grandes, le sursaut européen que le Président a évoqué dans son discours de la Sorbonne impose également un sursaut franco-allemand. En avançant main dans la main, la France et l'Allemagne entraîneront le reste de l'Europe dans cette voie ambitieuse.

Est-ce que le cavalier seul du chancelier Scholz à Pékin dernièrement n'est pas un contre-exemple de ce que vous énoncez ?

Je ne le pense pas. La France et l'Allemagne poursuivent le même objectif vis-à-vis de Pékin : continuer de dialoguer avec la Chine, pour éviter toute escalade et aborder les grands enjeux globaux. Ce dialogue doit être exigeant, puisque nous sommes tous conscients de la stratégie assertive de la Chine pour étendre son influence mondiale.

De nombreux pays européens ne supportent plus l'idée que l'Europe ne peut avancer sans le couple franco-allemand. Ont-ils raison ?

Le franco-allemand est essentiel à l'impulsion européenne, mais ne doit pas être conçu dans une logique d'exclusivité. Nous avons besoin de tous nos partenaires pour bâtir une Europe plus forte, prospère et indépendante. Le président de la République a veillé à se rendre dans chacune des 26 autres capitales de l'Union, précisément parce que c'est ainsi que l'Europe se construit. Il a souhaité signer, avec nos voisins italiens et espagnols, des traités de coopération historiques qui consacrent et renforcent nos liens d'amitié. De même, avec le triangle de Weimar qui associe l'Allemagne et la Pologne à la France, il a réactivé un dialogue trilatéral très fécond, que j'entretiens avec mes deux homologues pour faire avancer l'Europe dans la lutte contre la désinformation. Au-delà de l'Union européenne, en créant, à l'échelle du continent, la Communauté politique européenne (CPE), le président de la République a ouvert un nouveau cadre où sont désormais abordées les questions de sécurité, de défense et de protection de la démocratie avec l'ensemble des pays européens.

En 2017, après le premier G7 de Donald Trump, la chancelière Merkel avait dit qu'il fallait désormais pour les Européens apprendre à se passer des Etats-Unis. Avez-vous l'impression que l'UE a progressé dans ce sens ces sept dernières années ?

L'Europe a pris le virage de la souveraineté. Le président de la République avait le premier porté cette idée dès son discours sur l'Europe, à la Sorbonne en 2017, ce qui avait été accueilli avec tiédeur chez certains de nos partenaires européens. Depuis, tous se la sont appropriée. Nos voisins allemands l'ont inscrit dans leur contrat de coalition et l'UE s'est dotée d'outils de politique industrielle et commerciale pour conquérir cette indépendance qui lui faisait défaut auparavant. Produire des vaccins en commun, emprunter en commun pour un plan de relance à l'échelle européenne, geler les avoir russes en Europe et en utiliser les revenus pour soutenir collectivement l'Ukraine : rien de tout cela n'aurait été imaginable avant 2017.

Aux Pays-Bas, nous voyons se mettre en place une nouvelle « alliance des droites » comme en Italie ou en Finlande. Etes-vous révoltés de voir que le VVD, parti frère de Renaissance, va participer à une coalition de gouvernement conçue par le chef de l'extrême droite Geert Wilders ?

Nous ne nous sommes jamais compromis avec l'extrême droite et nous ne le ferons jamais. L'extrême droite européenne est isolée au Parlement européen derrière un cordon sanitaire qui est inviolable et qui doit le rester.

Le parti de Giorgia Meloni serait intéressé de rejoindre le groupe de la droite conservatrice (PPE) au Parlement européen. Jordan Bardella a indiqué cette semaine que le Rassemblement national n'y siégerait pas aux côtés de l'AfD qui a été exclue jeudi du groupe Identité et démocratie. Que pensez-vous de ces recompositions ?

Il y a autant de détestations et de divisions entre partis d'extrême droite sur la scène européenne qu'au niveau national, ce qui me parait compromettre toute grande alliance entre elles après les élections au Parlement européen. L'annonce du RN à propos de l'AfD témoigne de la grande fébrilité d'un parti prêt à tout pour se dédiaboliser et se rendre fréquentable mais que tout ramène à son dégoût de la démocratie, de l'Europe et à sa fascination pour les régimes autoritaires et les tyrans.

Que retenez-vous du débat de jeudi soir entre le Premier ministre et Jordan Bardella ?

Ce que l'on a vu, c'est un Premier ministre en pleine maîtrise des dossiers européens face à un candidat d'extrême-droite qui assume ne pas savoir ce qu'il vote au Parlement européen sans assumer son passé de « Frexiter » ou les compromissions de son parti.

La liste de Raphaël Glucksmann fait presque jeu égal avec celle de Renaissance et pourrait même la devancer d'ici le 9 juin. Est-ce un échec pour votre famille politique ?

Les sondages ne font pas l'élection. Raphaël Glucksmann est le candidat de la NUPES. Ses amis à Strasbourg sont les partisans du Mercosur et les opposants de l'énergie nucléaire. En soutenant Nicolas Sarkozy en 2007, en se défilant sur le plan de relance européen puis sur le Green Deal et sur le Pacte migratoire, il a trahi la gauche social-démocrate et la mémoire de Michel Rocard et Jacques Delors.

Etes vous favorable à la nomination de la Première ministre estonienne, Kaya Kallas, à la tête de la diplomatie européenne après les élections, elle dont les prises de position anti-Poutine sont des plus marquées ?

C'est une décision qui appartient au Président de la République et à ses pairs européens. Avec Stéphane Séjourné, nous bâtissons une stratégie globale pour maximiser l'influence française à Bruxelles. Il faut qu'elle soit incarnée à tous les étages du Conseil, de la Commission et du Parlement. La position de la France est celle d'une grande fermeté vis-à-vis de la Russie de Vladimir Poutine et d'une affirmation forte de l'Europe sur la scène mondiale. Nous travaillons activement à ce que cette vision soit reflétée dans l'agenda stratégique de l'Union européenne et portée par ceux qui y exerceront des responsabilités dans les cinq années qui viennent.

Après les élections, l'UE sera pilotée pour un semestre par la Hongrie de Viktor Orban. Que craignez-vous à ce sujet ?

Le rôle d'une présidence du Conseil de l'Union européenne n'est pas d'imposer ses idées mais d'être un courtier honnête du collectif européen. Nous souhaitons que cette présidence, comme toutes les suivantes, soit l'occasion de faire avancer les priorités françaises portées par le Président de la République au niveau européen, pour faire renforcer collectivement notre Europe, sur le plan géopolitique et de la sécurité, sur le plan économique ainsi que sur le plan culturel et intellectuel, face aux défis majeurs qui sont devant nous.

Propos recueillis par François Clemenceau

Commentaires 32
à écrit le 27/05/2024 à 18:54
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Comme renaissance avec Macron qui a reçu le président chinois,russe à Versailles .... La meilleure réponse RN seul 33% avec 80% des medias contre eux Hayer 5% avec 5 partis ...et 80% des medias avec eux il repond quoi barrot .... Macron défend l...

le 28/05/2024 à 8:00
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dire que la france n'a pas de culture vouloir imposer une pensee unique tout mettre en place pour elimine un media qui contrarie vos idees oui ceci c'est de la dictature alors balayer le pouvoir en place ou changer pour des idees de democratie c...

à écrit le 27/05/2024 à 17:18
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alors quelqu'un qui passe son temps a diaboliser les autres mais qui lui-même ne proposent pas grand chose part une continuité , on peut se poser la question qui est le diable dans l histoire ?

à écrit le 27/05/2024 à 16:03
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Entre les tyrans de gauche et les tyrans de droite, il n'y a que des laxistes, sans courage et conviction. Dilemme !!

à écrit le 27/05/2024 à 14:35
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Le scenario parfait pour le RN: 1. profiter des écarts de LFI détruite par son négationisme suite au 9/10, 2.profiter de la volonté populaire forte de châtier l’équipe dirigeante en place qui dans sa politique du en même temps, n’aura finalement sati...

à écrit le 27/05/2024 à 13:20
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On pourrait rebattre que le mode de gouvernance de Macron est très vertical et méprisant des autonomies locales et se rapproche de la verticale poutinienne. Il pose en leader guerrier à chaque occasion (Covid, Ukraine...) et si il n'est pas dangereux...

le 27/05/2024 à 17:08
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Même en démocratie il faut un dirigeant, donc je ne vois pas trop à quoi se rapporte le "très vertical". Si dans votre boite ou administration personne n'impose de direction à suivre et la mise à oeuvre, tout part à volo

le 27/05/2024 à 17:45
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La France n'est pas une administration ou une boite. Un président ne doit pas diriger les français comme des moutons et se mêler de tout. Il doit créer les conditions pour que les français puissent gagner sur les marchés mondiaux. Et d'ailleurs si c'...

à écrit le 27/05/2024 à 12:14
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Le mois de juin promet de belles perspectives. Pourvu que le coup de pied dans cette tragique assemblee de fonctionnaires soit assez significatif. En attendant le proces de la hyene est reporte sine die a decembre. Magouilles un jour, magouille tou...

à écrit le 27/05/2024 à 11:25
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C'est pas lui qui a adressé ses condoléances pour la mort du Président iranien ??? Ils sont vraiment nuls les carpettes anglaises (c'est méchant pour les carpettes et les anglais qui n'en méritent pas temps) de la diplomatie du Pr Trouposol

à écrit le 27/05/2024 à 11:06
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La véritable tyrannie, et c est malheureux, elle est aujourd’hui du côté de l Union européenne qui impose des choix sur des domaines comme la santé ou encore pire La Défense pour lesquels elle n a aucune compétence au titre des traités en vigueur. La...

le 27/05/2024 à 11:36
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"la véritable tyrannie " est celle de la finance internationale où 1% de la population de la planète dicte sa loi aux 99% restant !!! Où les revenus financiers sont moins taxés que les revenus du travail ....

le 27/05/2024 à 12:40
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@ldx. La finance n ai ni missile de croisière, ni canons et elle aide aussi au développement. Pour ma part, je sais qu un revenu immobilier taxé à 32% pour impôt +csg+crds auquel on rajoute taxes foncières et autres babioles amène facilement à 50% d...

le 27/05/2024 à 13:21
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Certes le ratio est mauvais. Cependant le capitalisme est pour l'instant la meilleure option pour sortir les gens de la pauvreté. Ces 1 % créent la richesse qui permet de créer des entreprises viables et donc des emplois qui sont des tremplins si tan...

le 27/05/2024 à 16:22
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Macron n'est pas libéral. Il met l'état partout.

le 28/05/2024 à 2:16
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@adieuBCE : Macron est un libéral, mais un libéral à la française car au cas où vous l'ignoreriez, c'est tout juste si Adam Smith n'était un bolchevik enragé selon les critères libéraux français...

à écrit le 27/05/2024 à 11:00
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Dites nous donc plutôt où sont passés les 800 milliards d'euros de dettes svp crées par votre cher président ! 800 milliards partis en fumée et ceci à cause des "réformes" idiotes qui détruisent les services publics et démotivent les gens d'en bas.

à écrit le 27/05/2024 à 10:27
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À force d'avoir enlevé tous les rivets de la coque du bateau restée à quai pour revendre le fer, ils n'ont plus assez de doigts pour boucher les trous !

à écrit le 27/05/2024 à 10:00
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🥳 L'UNION EUROPÉENNE VA MOURIR 🤓📉🤪📉💀 ‼️ Face au régime francophobe, francosceptique et atlantiste de Macron, l'UPR de François Asselineau prône le FREXIT, la sortie de l'otan et la sortie de l'euro 🇲🇫🕊️📈🚀🙂

à écrit le 27/05/2024 à 9:56
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RN: "Renaissance est bête !" Renaissance: "RN est méchant !" Voilà le niveau électorale de l'UERSS empire prévu pour durer mille ans. Voter pour le mal contre le pire systématiquement sachant que mal et pire sont devenus particulièrement difficiles à...

à écrit le 27/05/2024 à 9:46
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Dixit le gouvernement du 49.3 ! Il y en a qui osent tout...

à écrit le 27/05/2024 à 9:24
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C'est la fête du blabla La macronie panique !!!! Leur résultats sont à la hauteur de leurs incompétences Les commissaires européens balisent ils sentent le vent de la porte arriver. De toute façon Le RN ou les autres parties de droite ne feront ...

le 27/05/2024 à 11:28
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Le pire est toujours possible !

à écrit le 27/05/2024 à 9:12
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Le RN est un pur produit de l'incapacité des dirigeants (et donc des partis politiques) à écouter les citoyens. Je m'en tiendrai à cela car le reste serait polémique.

le 27/05/2024 à 9:56
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@globul - Pas de polémique, le RN/FN de Jordan Bardella est un parti Populiste, Nationaliste Poujadiste.

à écrit le 27/05/2024 à 9:12
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Le RN est un pur produit de l'incapacité des dirigeants (et donc des partis politiques) à écouter les citoyens. Je m'en tiendrai à cela car le reste serait polémique.

à écrit le 27/05/2024 à 9:08
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Pour l'instant, nous sommes sous la tyrannie de la spéculation à outrance qui fait exploser les prix. Et aussi sous celle de l’idéologie.

à écrit le 27/05/2024 à 9:01
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Nos petites autorités me font peur lorsqu'ils tiennent de tels propos.. Notre histoire est longue et tragique, et ils semblent l'ignorer. Actuellement la France ne vaut plus rien à part quelque 3200 milliards de dette et une industrie en lambeau et c...

à écrit le 27/05/2024 à 8:51
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Poutine veut éradiquer les «  nazis en Ukraine » alors qu il les soutient financièrement en Europe de l ouest … comme le révélait ouest France .. Poutine a ses agents dans ses partis : » 25 février que la fille du porte-parole du Kremlin, Dmitry Pes...

le 27/05/2024 à 15:28
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Elle pourrait répondre que Chauprade est exclu de son parti depuis 10 ans et que depuis il affirme être «de plus en plus proche» des Républicains.

à écrit le 27/05/2024 à 8:22
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Wahou , on est dans l'argumentation top level, le triomphe de l'intelligence...

à écrit le 27/05/2024 à 8:00
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Ils sont vraiment désespérés pour ressortir ce type d'arguments. La macronie fait presque de la peine !

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