La quatrième banque américaine vient de dévoiler un bénéfice net de 3,24 milliards de dollars au troisième trimestre, soit 56 cents par action. Sur un an, la progression atteint plus de 14% pour le premier prêteur immobilier américain. Cette croissance est d'autant plus une bonne surprise que les analystes tablaient sur un repli des profits à 39 cents par action.
Le groupe financier basé à San Francisco (Californie) explique notamment ce bon résultat par le coût du rachat de Wachovia, qui se révèle moins élevé que prévu. Initialement, Wells Fargo avait chiffré le coût de la fusion à 7,9 milliards de dollars, mais il semblerait que cela soit moins élevé.
Le produit net bancaire de Wells Fargo, l'équivalent du chiffre d'affaires pour les banques, atteint 22,5 milliards de dollars. C'est légèrement moins que le PNB du deuxième trimestre, mais traditionnellement, l'activité ralentit durant les mois d'été, en particulier en août. Sur un an, la comparaison n'est pas significative, car à l'époque, Wells Fargo et Wachovia formaient encore deux groupes distincts.
Un autre avantage de l'établissement est sa moindre exposition aux risques de crédit. Les analystes s'accordent à estimer les actifs de Wells Fargo comme plutôt "solides".
(retrouvez le communiqué de Wells Fargo).
« Quand nous mettrons le pied sur l'accélérateur, nous serons difficiles à égaler » (Joelle Pineau, directrice de la recherche en IA chez Meta)
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