UniCredit annonce un bénéfice nettement inférieur au consensus au deuxième trimestre, affecté par une chute spectaculaire du revenu de trading. La première banque italienne a fait état d'un bénéfice net de 148 millions d'euros, en baisse de 70%.
Vingt-six analystes interrogés par la banque elle-même anticipaient 251 millions d'euros en moyenne. Le consensus Thomson Reuters dégagé auprès de six analystes donnait lui 351 millions d'euros, les estimations variant de 141 à 644 millions d'euros.
UniCredit, première banque en Europe orientale et centrale, a par ailleurs inscrit pour 1,716 milliard d'euros de provisions pour pertes sur créances durant le trimestre.
Le revenu de trading a dégringolé à 58 millions d'euros contre un milliard un an auparavant, conséquence directe de la crise de la dette souveraine, explique la banque dans un communiqué.
La produit net des intérêts ressort en hausse de 1,5% à 3,98 milliards d'euros. Les volumes ont augmenté en Europe centrale et orientale, ainsi que dans la banque d'investissement et corporate en Allemagne.
Le ratio Tier 1 core de la banque, qui a passé sans difficulté les tests de résistance publiés le mois dernier, ressortait à 8,41% fin juin contre 8,45% fin mars.
Quelques heures après la publication de ces résultats, le syndicat Fabi a indiqué qu'UniCredit compter supprimer 4.700 emplois en Italie d'ici à 2013. La première banque italienne souhaite se restructurer dans le pays. Elle prévoit notamment de fusionner les différents banques qu'elle contrôlent en Italie afin de faire des économies de structures.
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