Glencore met en vente des mines de cuivre en Australie et au Chili

Le géant suisse des matières premières, actuellement sous forte pression face à la chute des cours des métaux, a annoncé lundi qu'il avait lancé le processus pour vendre deux de ses mines de cuivre.
Glencore a déjà annoncé une série de mesures pour tenter de réduire d'un tiers son endettement de 30 milliards de dollars, dont une baisse de la production de cuivre et de zinc, une suspension du dividende, la ventes de certains actifs et une augmentation de capital.

Après avoir suspendu sa production de cuivre dans une mine de Zambie et en République démocratique du Congo, le géant des matières premières Glencore a annoncé lundi 12 octobre son intention de vendre des mines de cuivre en Australie et au Chili. Une opération qui s'inscrit dans la stratégie du groupe qui a en effet déjà annoncé une série de mesures pour tenter de réduire d'un tiers son endettement de 30 milliards de dollars, dont une baisse de la production de cuivre et de zinc, une suspension du dividende, la ventes de certains actifs et une augmentation de capital. Glencore entend ainsi ramener sa dette aux alentours de 20 milliards d'ici fin 2016.

Frappé par la chute des cours des matières premières, Glencore va donc céder sa mine de cuivre de Cobar en Australie - qui produit 50.000 tonnes de concentré de cuivre par an - et celle de Lomas Bayas au Chili - produit environ 75.000 tonnes de cathode de cuivre par an - après avoir reçu un certain nombre de marques d'intérêt non sollicitées, précise le groupe. Le groupe a précisé qu'il ne fournira d'avantage de détails que dans l'hypothèse où il parviendrait à un accord concernant la cession de ces deux mines.

"Cela permettra aux acheteurs potentiels de faire une offre de rachat pour l'une des deux ou les deux mines et pourrait déboucher, ou non, sur une cession", explique Glencore dans un communiqué.

Des soubresauts en Bourse

En Bourse, l'action Glencore a connu de violents soubresauts alors que les mesures prises par le groupe peinent à apaiser les inquiétudes des investisseurs. Ceux-ci craignent que sa note de crédit ne soit revue à la baisse, ce qui aurait pour effet d'augmenter ses coûts de financement dans ce secteur gourmand en capitaux alors même que les cours des matières premières sont sous pression.

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