La direction d'Airbus cherche une issue au conflit entre FO et IG Metall révélé par latribune.fr du 8 novembre. Dans un courrier adressé aux différentes organisations syndicales, le PDG de l'avionneur Tom Enders et son numéro deux Fabrice Brégier convient les syndicats à une rencontre le 18 novembre. «Nous demandons aux syndicats de former une délégation de deux à trois représentants par pays et nous comptons sur vous pour venir à cette rencontre avec une orientation constructive. Notre objectif commun doit être de trouver une issue positive et de rétablir un climat social serein », est-il écrit dans le courrier.
Une rencontre à laquelle devrait participer FO et qui se tient un jour avant la première réunion du Comité européen d'Airbus, un organisme quitté vendredi dernier séance tenante par le syndicat majoritaire en France à la suite d'une man?uvre de IG Metall visant à écarter le co-président sortant de FO, Jean-François Knepper. Un incident qui avait passablement énervé le patron d'EADS Louis Gallois, soucieux de préserver un climat social serein.
La direction d'Airbus, tout comme celle de sa maison-mère d'EADS, souhaite avant tout apaiser le climat social et éviter des querelles franco-allemandes « aux conséquences nuisibles » à l'avionneur. Après l'élection des co-présidents du comité européen et les conséquences, la direction a explique-t-elle «observé un degré de tension » qui pourrait être de nature à avoir un « impact négatif sur le climat social et la santé d'Airbus » au moment où celui-ci est confronté à « de grands défis industriels ». Avec cette réunion, explique-t-on chez Airbus, on va voir si les syndicats concernés sont prêts à faire des gestes pour trouver un compromis. Pas sûr que FO lâche Jean-François Knepper.
« Quand nous mettrons le pied sur l'accélérateur, nous serons difficiles à égaler » (Joelle Pineau, directrice de la recherche en IA chez Meta)
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