EADS : Berlin joue les intermédiaires pour Daimler

Le gouvernement allemand cherche un ou des investisseurs privés, allemands, qui reprennent la moitié de la part de 15% détenue par le constructeur allemand.
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C'est une pure histoire germano-allemande. Le gouvernement allemand cherche un ou plusieurs investisseurs privés allemands pour reprendre la moitié de la part de 15% détenue par le constructeur allemand Daimler dans le groupe d'aéronautique et de défense européen EADS.

Daimler n'a jamais caché son intérêt de se désengager. Initialement il possédait 22,5% du groupe. Une participation de 7,5% a déjà été cédée à un consortium mené par Goldman Sachs et Deutsche Bank mais les droits de vote liés à cette participation ont été conservés par Daimler.

Selon nos informations, c'est ce schéma que cherche à reproduire la partie allemande avec une nouvelle cession de Daimler de 7,5% du capital tout en conservant les droits de vote. Histoire de préserver le pacte d'actionnaires et l'équilibre franco-allemand (22,5% du capital à des actionnaires de référence allemands d'un côté, 22,5% côté français répartis entre Lagardère, 7,5% et l'Etat, 15%).

« La Gouvernance d'EADS ne sera pas concernée », explique à la tribune.fr une source chez EADS. Officiellement, le groupe ne fait pas de commentaires.

 

 

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