Tom Enders, le patron d'EADS, se dit prêt à négocier des garanties sur l'emploi dans le cadre du projet de fusion avec BAE SyseMS. "Je suis tellement convaincu par ce projet que je suis prêt à entamer des discutions sur des emplois attractifs et des garanties sur les sites [de production] que je n'aurais pas même considérées pour EADS", a-t-il déclaré au Bild, dans un entretien paru ce jeudi. Les deux groupes seraient actuellement en discussion pour présenter un projet de garantie des emplois.
"Ce serait un désavantage compétitif si nous donnions l'impression d'être une entreprise dirigée par des gouvernements"
Le président d'EADS prêche par ailleurs pour un désengagement des Etats dans le groupe qui pourrait naitre de la fusion avec BAE Systems. Pour le patron de l'entreprise, cela coûterait des milliards aux contribuables. "Sur les marchés d'exportation, surtout les Etats-Unis et l'Asie, ce serait un désavantage compétitif si nous donnions l'impression d'être une entreprise dirigée par des gouvernements", a-t-il affirmé. Il a également affirmé qu'il ne voyait aucun intérêt pour l'Allemagne d'acheter des parts dans le groupe issu de la fusion. La participation publique de la France et de l'Allemagne dans EADS est perçue d'un mauvais oeil par les britanniques qui craignent qu'elle ne nuise aux relations commerciales avec les Etats-Unis.
Source: Bild (en allemand)
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