SABMiller voit ralentir ses performances semestrielles

La croissance du résultat d'exploitation du brasseur britannique a nettement ralenti au cours du premier semestre de son exercice. Il évoque un "environnement difficile".

L?avenir s?assombrit pour les grands brasseurs internationaux. Ce jeudi, le britannique SABMiller, numéro trois mondial, a annoncé lors de la publication de ses résultats du premier semestre qu?il mettait fin à certains projets de développement en Europe de l?Est et en Amérique Latine à cause de la hausse des coûts des matières premières et de la demande générale en baisse à cause de la hausse des coûts des matières premières et de la demande générale en baisse.

A périmètre et taux de change constants, son chiffre d?affaires sur la période se maintient bien (en hausse de 4% et de 10% périmètre et changes constants à 11,16 milliards de dollars). Mais son résultat d?exploitation ne progresse plus que de 2% à périmètre et changes constants (0% en données brutes), contre 9% pour l?année 2007-2008, arrêtée à mai dernier. (Retrouvez le communiqué de SABMiller). Le bénéfice net a en revanche bondi de 48,5% à 1,423 milliards de dollars grâce à des gains financiers.

Avec de fortes variations d?une zone à l?autre. Aux Etats-Unis, l?ebitda (excédent brut d'exploitation) fait une très bonne performance (+18%) grâce à l?intégration dans les comptes à partir de juillet de la coentreprise réalisée avec Molson Coors et à de fortes hausses de prix passées auprès des distributeurs. «Mais combien de temps peut durer cette stratégie en période de crise», s?interroge un analyste. Le résultat est bon aussi en Afrique (SABMiller est originaire d?Afrique du sud) et Asie (+7% pour les deux zones) mais il chute de 6% en Europe, là où les hausses du prix de l?énergie et des céréales (orge en tête) sont le plus difficile à répercuter à la distribution.

Graham Mckay, le directeur général du groupe, évoque un "environnement difficile". Il a rappelé en début de semaine que les perspectives pour le second semestre étaient de plus en plus incertaines.  Une analyse partagée par InBev. Le numéro un mondial, qui confirme boucler son rachat de l?Américain Anheuser Busch d?ici à la fin de l?année, a lui aussi vu ses résultats chuter au troisième trimestre (bénéfice net en baisse de 14%), notamment à cause de sa faible croissance sur le marché européen.

 

 

 

 

 

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